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Billet de blog 4 avril 2020

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Acte 73 / LXXIII – Covid-19 - Confinement des Gilets Jaunes - Au balcon.3

04/04/2020 - En ce qui concerne le confinement, et sur le coronavirus, l’évolution, le désastre, la suite, nous alimentons le fil du blog avec tous les commentaires, les infos, les articles, les liens, les vidéos, les photos, les illustrations, les blogs, Médiapart...

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Bonjour la terre, la vie ! Courage !  😀

https://www.youtube.com/watch?v=b9Df0XvdEfU

https://www.youtube.com/watch?v=oY5VB75otXU

https://www.youtube.com/watch?v=-xfE414L03I

Les Gilets Jaunes sont les sentinelles et la continuité intacte, forte, vivante, qui ne désarment pas face à ce lourd fardeau qu’est le paquet Macron/gouvernement/médias, des parasites, un scandale, qui ne désarment pas ! C'est important, il ne faut rien laisser passer à toute cette bande de Suffisants, arrogants, indécents, incohérents, incompétents, menteurs, qui naviguent à vue et avec légèreté, et critiqués, contredits, poussés, percutés, désarçonnés, sanctionnés ! Ils devront rendre la copie !

Après cette « guerre » la chimère à Macron, il faudra répondre de ses actes, mensonges d’État !

L'autre mensonge d'État, les violences policières. Qui pense encore aux malheureux éborgnés, mutilés, estropiés, blessés, matraqués, gazés, marqués à vie, tués ? Ils n'en parlent pas, les arrogants et méprisants Lallement, Castagner, Macron, Philippe, Belloubet...

On talonne les sorties et gesticulations de ce très dangereux Lallement qui a toujours pignon sur rue et sera sur la route des GJ, manifs, des gens, ce toutim qui ne fait pas partie de sa benne aux ordures mondaines !

Pour Lallement, ce postillon qui flotte dans son pyjama galonné, il est évident que, depuis son intrusion et dans le contexte actuel, ce n'était pas les excuses de ce blafard qu'on attendait mais bien sa démission immédiate.

Le chemin s’annonce très laborieux et long pour les suites du virus et pour les GJ, les manifs, la lutte, la grogne, contre toute cette bande de criminels, encore soutenue par des décervelés !

***  Je cite David Dufresne = https://blogs.mediapart.fr/david-dufresne/blog/040420/corona-chroniques-jour19 : « Chez ce préfet, plus que chez ses prédécesseurs récents, il y a les mots d’ordre et il y a le langage corporel. Lallement en joue, Lallement en jouit, c’est son côté manifestement. Un black bloc à lui seul : en une fraction de seconde, il se pare d’une tenue de combat qui n’est pas la sienne. A de rares exceptions près, Préfet de police ne signifie pas agent de police ; mais Lallement, si : calot, insignes, blouson, breloques, il enfile tous les déguisements, l’habit fait le moine ; le galon, le gaillard.

Et puis, en boucle, il y a ça, inoubliable : « Ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les réanimations, ce sont ceux qui, au début du confinement, ne l’ont pas respecté, c’est très simple, il y a une corrélation très simple ».

Pour deux minutes, l’humiliation change de camp. Lallement marmonne et, à peine la messe dite, la presse est conquise, le curé a parlé, c’est la guerre, tous les fidèles ont retenu l’Appel : le « dérapage » de ce matin, n’en parlons plus, une « prise de parole malheureuse » (Laurence Ferrari), « un incident » (TF1), « une bourde » (Bruno Jeudy), un « faux pas » (une speakerine de BFM), « il s’est pris les pieds dans le tapis » (Arlette Chabot, Le Monde), des « propos polémiques » (Libération), « la boulette » (Le Parisien). Ça lui suffit, à la presse, que le préfet ait des remords, même si, pour cela, il lui faut fournir un sacré effort, refuser de voir l’évidence : ses regrets, c’est à regret, c’est manifeste là encore, pas une once d’émotion dans l’allocution du préfet (et puis, comme le dit Twitter, des excuses sincères se font sans lire de fiche). Ça leur suffit, aux enfants de chœur, car ils ne veulent pas voir ce que Claude Simon avait résumé : « le propre de la réalité est de nous paraître irréelle, incohérente ».

Or, Lallement n’est pas une menace, pas une ombre, pas une figure lointaine et sans prise ; c’est une machine, derrière ses tenues de carnaval et ses paroles martiales, il est la réalité même. »

***  Je cite = https://www.lesmutins.org/ : "S'il y a bien une phrase qui résume l'attitude de la Macronie depuis que cette bande est au sommet de l'Etat, c'est une fois de plus dans la bouche du fameux préfet Lallement qu'on la trouve car ce n'est pas "une erreur", ni de propos ni de casting, mais la conséquence d'un choix mûrement réfléchi par l'Élysée et le ministère de l'Intérieur quand ils l'ont nommé pour mater la révolte. Celui qui avait simplement clarifié les choses en disant à cette dame (qui portait un sac jaune et non un gilet) : "Nous ne sommes pas dans le même camp madame", en a rajouté à la peine ce vendredi avec sa sortie remarquée sur BFM :

« Ceux qu’on trouve dans les réanimations aujourd’hui, ce sont ceux qui, au début du confinement, ne l’ont pas respecté, c’est très simple, il y a une corrélation très simple. »"

😀   Courage, lumière, courant du coeur, fraternité, solidarité, avec tous ceux, celles, qui luttent, soignent, sauvent, aident, et à toutes les victimes.

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