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Billet de blog 16 mai 2020

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CHAPITRE 2

L'augmentation constante du pourcentage de la dette publique dans le PIB Français (jour #32 du confinement - jeudi 17 avril 2020)

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Illustration 1

Je découvre la nouvelle de la disparition du chanteur Christophe en sortant de cette nuit d'insomnie (vous allez voir, si vous avez le courage d'aller jusqu'au bout de la lecture, que je suis parti encore très loin...)

"Le jour c'était hier" comme chantait ce "beau bizarre". La fatigue de cette nuit d'écriture mêlée à cette musique enivrante remplit mes yeux d'une douce buée...

« Le jour c'était hier »

Mais voilà que le jour se lève aujourd'hui

Merci à Olivier Marc Chas, Éric Mermilliod et Éric Masserapour ces échanges sous les commentaires de ma dernière publication Facebook qui me font partir dans l’écriture de ce nouveau chapitre... Nos différences construisent une vision très large de la situation économique et des décisions politiques qui l'ont installée.

Olivier ça me fait tout bizarre de me dire que notre amitié date du collège. Je regarde mes enfants (au collège) avec leurs potes (enfin actuellement ils échangent surtout via le grand terrain de jeu virtuel Fortnite ou via des appels vidéo) et ça me fait délirer de me dire qu'un jour, comme nous, ils se gratteront peut-être les méninges pour mieux comprendre les erreurs et les heureuses idées de leurs parents... ça me rend optimiste pour leur avenir... même si certaines méditations « collapsologiques » me font craindre le pire concernant leur avenir...

Pour pouvoir rêver de ce futur j'ai besoin d'avoir cette réflexion à voix haute sur ce qui a construit notre présent. J'ai besoin de sentir un espoir possible. Et cet espoir, je le construis dans un possible nouveau modèle économique de notre société.

A l’image de toute entreprise, on a besoin d'un modèle économique, quel qu'il soit pour fonctionner. Aussi bien nous dans notre foyer, que nous en tant que peuple. Chacun, dans notre quotidien, nous construisons le modèle économique de notre survie dans ce monde.

On se contente de peu, de ce que l'on a, de ce que l'on peut avoir, quand on n'a pas d'autre moyen de faire (pour la majeure partie des français). On adapte nos besoins à nos ressources comme on peut.

Certains roulent sur l'or.
Certains vivent à crédit, au-dessus de leurs moyens, avec rien.

La nature du PIB de chacun est à l'image du PIB des différents pays du monde : le fruit d'une suite de chances ou de malchances liées à l'histoire de sa famille. Le fruit du hasard. L'héritage d'un passé.

A l'échelle de notre pays, le modèle économique est porté par les femmes et les hommes politiques que nous élisons ou dont nous subissons l'arrivée au pouvoir (qu’il s’agisse d’une dictature ou du fruit d’un suffrage universel incontestable). Ces pauvres bougres d'animaux politiques ne sont pas forcément les seuls responsables de la situation économique. Mais ce sont les seuls à pouvoir définir le cadre de cette situation économique.

Donc au final, quels que soient les réels responsables de la situation actuelle il n'y a que ces animaux politiques qui peuvent y faire quelque chose.

Je n'envie pas ces femmes et ces hommes politiques. Je n'envie ni leur rythme de vie, ni leur position souvent inconfortable (faire preuve d'aplomb le cul entre deux chaises), ni les concessions qu'ils doivent parfois faire vis à vis de leurs convictions personnelles pour se rapprocher des rênes du pouvoir et donc construire le rêve qui les a fait se jeter en politique...

Bien sûr, il arrive que ce qui les a fait se jeter en politique ne soit pas le rêve d’une société idéale, mais plutôt le salaire qui assure le PIB de leurs vies... Mais je suis sûr que pour tout un chacun, il y a au fond, à l’origine, une envie de faire pour le mieux du plus grand nombre.

Ils doivent construire avec le monde qui les entoure, construire avec leurs camarades même s'ils n'ont pas les mêmes façons de faire, même s'ils n'ont pas les mêmes convictions politiques... Au sein même de la majorité telle qu'on la connaît en France (d’une écrasante et exceptionnelle majorité, dans le nombre de représentants), on voit bien que l'exercice est laborieux : on voit bien que l'exercice est aussi difficile en interne (la souplesse de la définition du mouvement En Marche rassemble des camarades au profil très éclectiques) qu'au sein de l'hémicycle (où la majorité ne fait visiblement pas tout puisqu'ils en viennent à passer par le 49.3 pour faire adopter des réformes pour lesquelles le vote était censé être assuré).

Bon, toute cette introduction (désolé c'est encore loin d'être fini les amis), c'est simplement pour poser comme entendu, l'importance et la complexité de l'exercice du pouvoir face à une situation économique qui ne semble idéale ni pour les libéraux (de gauche comme droite), ni pour les verts, ni pour l’extrême droite, ni pour les socialistes (d'extrême gauche ou du PS... mais au fait c'est quoi le PS depuis le ralliement de Manuel Valls au mouvement En Marche ?).

Chacun défend son modèle économique


La majorité tente d'appliquer celui pour lequel elle a été élue. Tous les autres assistent à ces grands travaux (qu’on pourrait qualifier « d’Haussmanniens » dans le cas de la République en Marche) avec plus ou moins de réticences, qu'ils expriment avec plus ou moins de force.

On va dire que dans l'ensemble en France, chacun respecte le cadre de la démocratie tel que défini dans la Veme République.

Excusez-moi pour cette introduction de plus en plus longue, mais j'ai besoin de bien comprendre la situation. De faire la photo la plus large et la plus nette possible pour comprendre où on en est. Enfin au moins où en était avant la crise du COVID19...

Je rêve de me rapprocher d'une image juste et pragmatique, à force d'échanges (merci pour ça les amis) et de recherches tous azimuts (aussi bien dans des thèses alternatives révolutionnaires que dans des explications macroéconomiques néo-libérales), pour bien saisir la situation post pandémie. C'est une façon pour moi d'appréhender les perspectives post pandémie.

Car on l'a bien compris :

La situation n'est plus la même.

La politique pour laquelle Emmanuel Macron a été élu ne fonctionne pas dans la nouvelle situation de la France. Dans la nouvelle situation du monde. Il l'a dit lui lui-même à la fin de son allocution lundi dernier, en proposant une nouvelle feuille de route (comme je l'ai souligné dans l’introduction de ce « ok parlons dette »).

Maintenant, dans les nouvelles complexités sociales du confinement et de la sortie de confinement (pas facile de se réunir), il va s'agir de construire un nouveau modèle économique, une nouvelle politique... et visiblement (de ce que j'ai compris de cette allocution) il va s'agir de s'attaquer enfin à la neutralité carbone.

Peut-être faudra-t-il s'attaquer aussi pour cela au fonctionnement économique qui a installé l'augmentation exponentielle du rejet de dioxyde de carbone ?...

C'est donc vraiment un tout autre projet politique.

Après cette longue introduction


et il est temps de s'attaquer au deuxième chapitre sur le pourcentage de dette de PIB.

Très rapide résumé synthèse de l’épisode précédent (pour enchaîner) :
Dans le premier chapitre j’ai tenté de faire entendre l'utilité de la dette.
Pour qu'on arrête de la montrer du doigt comme la source de tous les maux.

Et j’ai abordé l’évasion fiscale comme une fuite des flux financiers qui pourrait être la responsable de l’augmentation constante de la dette publique.

En faisant des recherches sur wikipedia, je suis tombé sur cette illustration qui présente l'augmentation constante de la dette publique au fil des dernières décennies.

Illustration 2
Dette publique et affichage des couleurs politiques des gouvernements (source : INSEE) © Tchone

Ce sont clairement les mots qu’Olivier (mon ami du collège, expatrié en Afrique du sud) a postés dans le fil des commentaires du premier chapitre, qui m'ont fait chercher cette image.

Dans ce graphique on voit l'augmentation constante de la dette publique au fil des gouvernements qui se sont succédé ces 30 dernières années.

Il est intéressant de noter trois choses :

1 - quelle que soit la couleur politique, l'augmentation est inexorable.

2 - certains gouvernements ont tenté de lancer des dynamiques de baisse du pourcentage de cette dette. Tiens c'est drôle c'est plutôt dans les politiques plus sociales, théoriquement plus gourmande en charges sociales. C'est dommage qu'il y manque la période de François Hollande pour avoir confirmation (ou non) de ce phénomène...

3 - Il y a une tendance inverse (une augmentation du pourcentage de la dette publique) avec les gouvernements qui s'évertuent à vouloir baisser les charges de la fonction publique... et encore une fois c'est dommage de ne pas avoir les récentes années Macron pour avoir confirmation (ou non) de ce phénomène. Certains m'expliqueront que la politique mise en place met du temps à avoir ses effets... ils auront sans doute raison, même si certaines périodes sont plus longues que d'autres et montrent bien des tendances tout de même...
Qui a raison ou tort ? Au final, on s'en fout puisque visiblement aucun projet de politique économique n'a réussi à freiner l'augmentation du pourcentage de dette publique du PIB...

Face à cette courbe je ne sais pas quoi dire parce qu'énormément d'éléments entrent en ligne de compte au fil des années. Des crises pétrolières, des attentats, des délocalisations, des victoires de l'équipe de France de football... Je ne peux pas voir ce que des milliers de macro-économistes cherchent depuis des dizaines d'années.

Lorsque je me suis mis à m'intéresser au programme de la France Insoumise, je n'avais pas encore fait tout ce chemin intellectuel. Je dirais même que c'est l’envie de faire un cheminement intellectuel qui m'a fait m’intéresser à ce programme (mais à pleins d’autres aussi d’ailleurs)...
Au début de la campagne de ces dernières élections présidentielles, je m’en foutais. J’essayais de saisir l’ensemble des options politiques qui se présentaient à nous (comme dans cette publication intitulée « Pour qui tu votes ? »).
J'avais simplement l'impression qu'on avait fait le tour d'une politique néo-libérale (de droite comme de gauche) et qu'il était temps d'avoir une vraie alternative politique. Il était temps de changer de façon de faire. Plus je me penchais sur le programme des Insoumis, plus je découvrais une alternative qui me paraissait en accord avec les urgences écologiques.
Il s’agissait aussi pour moi de faire barrage aux politiques d'extrême droite en proposant une alternative politique qui peut peser face aux arguments du FN : L’éternel "vous voyez bien que le RPS ne fonctionne pas" dont je refuse la caricature… Je me refusais (et je me refuserai toujours) à un scénario de repli identitaire très dangereux et trop facile à défendre. On voit bien que partout en Europe et dans le monde, les mouvements ultra-conservateurs sont de plus en plus présents, fermant de plus en plus les discussions possibles entre pays, à un moment où il faudrait au contraire savoir construire ensemble une politique de neutralité carbone.
Comme les Insoumis se sont emparés du sujet de l'urgence climatique au point d'en faire la clef de voûte du programme (je ne vais pas refaire tout le programme chiffré qui nécessitait le rachat de la dette par la BCE) mon choix devenait plus qu'évident.

Je parle à l'imparfait parce qu'il s'agit d'une prise de conscience politique qui a eu lieu pendant la dernière campagne des présidentielles françaises. Et il s’agit plus de la prise de conscience qu’un autre projet économique était possible, que de l’aveuglement dans le combat d’un parti d’une campagne électorale. Il s’agit d’avoir une vraie politique pour faire face à l’urgence environnementale. Celle des insoumis n’est pas forcément la meilleure. Mais lors des dernières élections, c’était (à mes yeux) celle qui y répondait avec le plus de précision.

Il faut sortir d'une politique qui laisse le néolibéralisme dicter la marche à suivre

On voit bien comment les lobbies (qu'ils soient des armes, financiers, pharmaceutiques, industriels, commerciaux ou phytosanitaires) s'emparent des décisions politiques de la communauté européenne. On n'est pas con. On voit bien aussi comment aux USA le président des lobbies est en train de consolider sa propre richesse personnelle, son empire économique, sur le dos de l'environnement (entre autres), on voit bien que la baisse du chômage américain engendré par la politique de Trump n’est bâti que sur l’essoufflement de tous les acteurs de cette relance (voir cet article intitulé « États Unis : vers une hausse du taux de chômage de 3.5 à30 % ? » écrit par Karl Eychenne et publié dans « Contre pont » le 31 mars 2020).

On voit bien que notre quotidien est rempli d'aberrations :

On tue nos sols.

On fait d'inutiles et coûteux déploiements de 5G. Oui, inutiles ! Ou bien alors que quelqu’un m’explique à quoi ça sert ? Est-ce que quelqu’un peut me dire si ça sert à autre chose qu’à regarder des vidéos sur son téléphone portable ? Et en quoi - mise à part pour relancer la consommation d’un nouveau type de téléphones portables - c’est si important ?

On mange de la merde transformée et transportée en déployant des ressources insensées, alors que, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, nous n’avions pas ces circuits de distribution, mais chacun trouvait tout de même de quoi manger.

On s'habille pour 5€. Mais est-ce qu'en le faisant, on comprend qu'on paie la matière première, les personnes qui ont fabriqué, conçu et vendu ces vêtements, ainsi que toutes les ressources qu'il a fallu déployer pour l'acheminer jusqu'à notre magasin ? (Sans parler de toute la communication autour de la marque)

On roule, on vole, on navigue sur d'énormes producteurs de CO2.

On fait fonctionner à plein régime des data centers (10% de la consommation d'électricité mondiale en 2015, mais combien en 2020 ?) pour partager des photos de chats et voir des séries sur Netflix.

On est gavé d'anxiolytiques pour supporter des rythmes de vie inhumains ou des pressions professionnelles.

Notre nourriture est tellement remplie de conservateurs de toutes sortes (pour se soumettre aux règles de la grande distribution) qu'il parait que nos dépouilles ne se décomposent plus dans les cimetières.

On voit bien que sur tous les niveaux où la démocratie est en droit d'avoir son mot à dire, la politique n'est plus que le cadre fonctionnel d'une expansion sans queue ni tête, qui n'est bonne qu'à enrichir un microcosme déconnecté de toute réalité du monde. Des ultra-riches qui mangent grâce au labeur des ultra- pauvres : c'est ça le modèle capitaliste.
Qu'on soit bien d'accord : je ne suis pas en train de dire que c'est Emmanuel Macron qui est le grand responsable de tout ça. Il met toute son énergie à proposer la solution qu'il estime la plus efficace pour endiguer, freiner, bref baisser la dette française.

On peut ne pas aimer ses façons jupitériennes mais il faut avouer qu'il fait le job.
Il fait preuve de bonne foi et d'endurance (dans son projet) face aux éternels râleurs français (y en aura toujours quelle que soit la politique).

En parlant d’éternels râleurs, le mouvement des gilets jaunes trouve étrangement un écho partout dans le monde sous des masques de Joker, de Casa del Papel ou d'Anonymous, comme l'écume sur la plage qui viendrait annoncer la vague d'un ras le bol global et massif des politiques néo libérales. Au passage, par rapport au « phénomène Casa del Papell », je tiens à préciser que je ne cautionne pas le personnage « El Profesor » lorsqu'il affirme qu’il ne fait de mal à personne en imprimant ses billets (en réalité il vole les plus pauvres et utilise le marché noir pour construire son propre enrichissement qui échappera à l’impôt local dans des paradis fiscaux), et le tout, en chantant Bella Ciao (un chant anti-fasciste). Mais il s'agit d'entendre l'immense popularité d'une série (bien réalisée et bien menée d'un point de vue scénaristique) qui fait naître un sentiment d'injustice envers le fonctionnement général de notre société.

J'avais lu une étude dans un magazine historique qui disait que la plupart des grandes civilisations avaient disparu essentiellement à cause d'une trop grande différence de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres (sauf celles qui ont été exterminées par d'autres civilisations). Je n’arrive pas à retrouver cet article mais je n’ai pas besoin d’aller chercher très loin pour retrouver le même son de cloche auprès des chercheurs de la NASA (dans cet article du 27 octobre 2018 par exemple sur le site des experts financiers de Novethic).

Oui donc Emmanuel Macron fait le job. C'est le meilleur des ambassadeurs de sa politique.
Le consensus politique idéal. Il défend le genre de politique (ami avec les lobbies) qui installe cette situation économique.

On voit bien dès aujourd'hui qu'il s'apprête à débloquer 20 milliards d'euros pour sauver de la crise du Coronavirus les plus grandes entreprises les plus polluantes de la terre, sans donner aucune contrainte environnementale, aucun mode d'emploi qui conditionne l'utilisation de cet argent en bonne intelligence... non les bénéficiaires feront ce qu'ils veulent... ils pourront même verser des dividendes à leurs actionnaires s'ils le veulent, histoire de s’assurer de les garder... Et de pouvoir maintenir la prise en charge des salaires et des équipements de fonctionnement…

Je ne dis pas que Macron est le grand responsable de tout ça.
Même s’il est un peu le premier de cordée de tous les premiers de cordée, ce n’est pas lui qui a inventé la carte IGN qui lui sert de guide. Et puis, il ne fait que ce pour quoi il a été élu. On connaissait le programme (son « projet »).
Non d’ailleurs s'il fallait trouver un responsable, ce serait moi. Ce serait chacun d’entre nous. Ce serait nous tous. Ce serait tout le monde, dans nos façons de vivre, dans nos façons de consommer, dans nos façons de voyager...

Mais il faut entendre que ce monde consumériste peut être cadré et freiné par des projets politiques… Et qu’avec Macron, il est facilité…

Quand je vois que ma femme touche 1400€ net pour un labeur quotidien dans les vignes (ce que tu mets quelques heures de tracteur à faire avec des pesticides tu mets des semaines à le faire en agriculture biologique) et qu'un trader touche 5800€ net par mois (fourchette basse et hors bonus annuel) pour faire joujou avec les licenciements à venir, je me dis qu'on a vraiment un problème !

Je vous laisse libres, les amis, de défendre le bien-fondé d'une certaine stabilité assurée par une politique d'austérité et une économie néo-libérale mais ce graphique de l'augmentation inexorable de la dette ne va pas vous aider dans votre argumentation...

Même si ça me fait peur pour mon avenir à court terme je préfère rêver d'un grand renouveau. Et je suis prêt à suivre Macron dans son grand changement si ça ressemble à cette révolution...

Je suis prêt à faire de grands changements dans ma façon de vivre.
Ça fait peur mais il le faudrait. Ça fait peur parce pour changer tout ça, je dois perdre beaucoup de choses qui construisent mon bien-être. Et j'ai peur de ne jamais le retrouver. Cet avenir incertain est nettement moins rassurant que la stabilité d'un système néo-libéral. Il faudrait que je vive d'autre chose, que j'arrête de traverser le monde en avion, que je change peut-être de métier... Et est-ce que je réussirais à vivre avec moins d'internet ? Moins de Facebook ? Moins de nouveaux téléphones (c'est sur mon portable que je tape tous ces mots).

Tout ça parait irréalisable. Mais si on n'essaie pas, on va droit dans le mur en appuyant sur l'accélérateur.

Laissez-moi libre de rêver qu'on peut sortir de tout ça, et pourquoi pas, comme le propose Mr Macron, au lendemain de cette crise du Coronavirus.

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