Géant met sa cape. Il craint le froid, le temps, il tape du pied sur la dalle, le tombeau ne lui répond pas.
- Tu crains la mort, maudit ?
C'est sa pensée qui se dandine ; elle vrille sa tête molle d'une chanson d'hypertrophique :
- J'ai an, j'ai an. Tu crains la mort ?
Géant se trouble. Jamais mot ne lui a tordu le ventre comme la faim lugubre. Il se bat, s'écharpe, se troue.
Il tombe dans le vide creusé, sans n'avoir rien de plus que l'an qui file sous son nez.