Billet de blog 30 janvier 2010

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Patrice Beray

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Le premier terme

J'aime le mot terme (je vois des sourcils qui se dressent). Oui, le mot terme.

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J'aime le mot terme (je vois des sourcils qui se dressent). Oui, le mot terme. Comme dans l'expression le terme du mois. Pas au sens électif, non, au sens courant, qui revient donc, par exemple pour s'acquitter de son terme à la fin du mois. Mais même ça, c'est révolu, c'est au début du mois que l'on allonge son terme. C'est que vivre jusqu'à son terme, c'est cher, ça n'a pas de prix. Le terme est l'avenir de l'homme (je vois des sourcils qui se froncent). Oui, on avance son terme, puis on peut voir venir jusqu'au prochain terme. Oh certes, d'un bout à l'autre des termes, il y a les extrêmes, ceux qui ne veulent rien savoir de terme à terme. Il y a les voleurs de termes (ceux qui croient bon de s'accaparer les termes) et il y a les viveurs de termes (ceux qui ne rêvent que de vivre entre les termes). Oui, mais en général, je dis bien en général, si un terme vient à manquer, c'est sans doute que, soi-même, on n'a plus de terme pour dire au temps comme il est précieux. Mais en principe, seulement en principe, on a toujours le dernier terme. Du moins, de terme à terme, ainsi va le temps. Vivement le premier terme.