Alors que François Hollande s’apprête, en s’appuyant sur l’avis du Conseil Constitutionnel, à faire voter une loi organique pour l’adoption du « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire » évitant un débat sur l’Europe et un référendum. (lire le Parti pris d’Edwy Plenel ici)
Alors que Mario Monti déclare au Spiegel : «Si les gouvernements devaient se laisser complètement brider par les décisions de leur parlement sans préserver leur espace de négociation, l’Europe risquerait davantage d’éclater que de renforcer son intégration », et que Erik Izralewicz, directeur du « Monde » l’applaudit des deux mains dans un éditorial qui fera date (Le Monde daté du 12 et 13 août) : « Mario Monti l’homme qui ose l’Europe ». Avec Mario Draghi, président de la BCE ils deviennent « (ceux) qui ont l’audace des vrais européens. Bravo ».
Oui, la démocratie devient un obstacle pour les oligarques européens.
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Même les représentations nationales, avec toutes leurs insuffisances, sont bafouées. Elire un président tous les cinq ans n’est que l’apparence de la démocratie. Celle-ci demande, entre autres, éducation à la citoyenneté et organes collectifs d’autogouvernement, comme le rappelle Cornélius Castoriadis dans son interview filmé par Chris Marker (cliquez ici).
La chose politique, c'est-à-dire la vie de la cité dans tous ses aspects, nous concerne tous.
Comment la faire vivre ? C’est la question que nous nous poserons tout au long du week-end à Montluel (près de Lyon) le 25 et 26 août avec Paul Ariès, Laurent Mauduit, Guillaume Vermorel, Pierre Larrouturou, Edwy Plenel, Martine Prudhom, Hélène Deschamps et Denis Lafontaine.
Le programme, le bulletin de réservation, les conditions d’hébergement et d’accès sont en fichiers joints.
Pour tout renseignements complémentaires tél : 06 87 83 70 33.