
Après "saoul comme un Polonais", dira-t-on bientôt "menteur comme un Premier ministre de Pologne" ? Ses propos sur Macron, qui préside le Conseil de l'UE, sont un scandale, mais le "hic" aussi est que le gouvernement ukrainien négocie actuellement en Turquie avec les représentants... de "Hitler", pour reprendre le qualificatif de Morawiecki. Avec ses mensonges, le Premier ministre polonais met aussi le président de l'Ukraine en porte-à-faux !
Morawiecki-Poutine même combat ?
Le président Macron, s'il n'a pas rompu à la demande du président Zelensky le fil du dialogue (nécessaire, notamment pour susciter des opérations humanitaires) a toujours fait savoir "qu'il ne négociait pas avec le président russe". La sagesse-même. D'autant qu'il ne dispose d'aucun mandat pour le faire dans le cadre de la présidente tournante du Conseil de l'Union Européenne, mais le Premier ministre polonais continue, lui, à faire la sourde-oreille en affirmant que Macron négocie. Morawiecki, un vulgaire menteur qui émule Poutine ?
En Pologne, " les braves des braves sont trop souvent conduits par les vils entre les vils ! "
"Les vertus héroïques de la race polonaise ne doivent pas nous aveugler au point de nous faire oublier l'aveuglement et l'ingratitude qui, au cours des siècles, lui ont valu des souffrances infinies", écrit Winston Churchill dans ses Mémoires consacrée à la Deuxième Guerre mondiale. Avant d'être dépecée comme une vulgaire volaille par le Troisième Reich et l'Union Soviétique, la Pologne s'était jetée sur la Tchécoslovaquie comme un vautour, exigeant par ultimatum la cession immédiate du district frontière de Teschen. Selon Winston Churchill : "Il y a là un mystère tragique dans l'histoire de l'Europe : ces mêmes Polonais qui, pris individuellement, sont capables de toutes les vertus héroïques et se montrent pleins de dons, de vaillance et de charme, témoignent souvent dans la plupart des manifestations de leur vie gouvernementale, de déficiences incorrigibles. Magnifiques dans la révolte et le désastre, ils se montrent ignobles et misérables dans la victoire. Les braves des braves sont trop souvent conduits par les vils entre les vils ! Et pourtant, il y a toujours eu deux Pologne: l'une qui lutte pour le triomphe de la vérité, l'autre qui se vautre dans l'infamie". Il est clair que Morawiecki fait partie de la deuxième catégorie.
Le banquier Morawiecki condamné à payer une astreinte de 1 million d'euros par jour pour les atteintes de son régime aux droits de l'homme
Espère-t-il que la commission européenne fermera les yeux sur le jugement de la Cour de justice de l'UE émis à l'encontre de son régime, qui traite comme un chiffon de papier les engagements contractés par son pays lors de son adhésion à l'UE ? Notamment en matière de justice.
La détestation de certaines de nos valeurs valeurs démocratiques, le mensonge, le nationalisme exacerbé, sont des points communs que le gouvernement Morawiecki partage avec le dictateur et criminel de guerre Poutine. Raison pour laquelle la Pologne du malotru vient de se voir condamner par la Cour de justice de l'Union européenne à payer à la Commission européenne une astreinte d'un million d'euros par jour...
On retient que la Pologne de l'arrogant Mateus Morawiecki viole l'Etat de droit et l'indépendance de la justice et se permet de faire la leçon à Emmanuel Macron dont le pays préside actuellement le Conseil de l'Union européenne.
Surtout à un instant où les Français en pleine campagne électorale pour élire (ou réélire) leur président(e), découvrent, médusés, l'ampleur des crimes commis par de jeunes Russes lors des "opérations militaires spéciales de pacification" du président Poutine : des enfants assassinés, certains après avoir été violés, leurs parents torturés, assassinés, des passants pris pour cibles ont subi le même sort. Sans compter les villes dévastées par l'aviation et l'artillerie russes... Des victimes par dizaines de milliers, massacrées, déchiquetées, carbonisées, par le feu de la haine, de la peur ou de l'obéissance servile. Il s'agit pour le Kremlin de réduire un "peuple frère" à la servitude. D'écraser, de broyer, pulvériser un pays pour mieux le digérer, le fondre dans la "grande Russie".
Tout commande aujourd'hui aux femmes et hommes d'État de l'organisation supranationale européenne d'accorder leur violon, de peaufiner une stratégie de communication. Pour le moins. Pas de se casser du sucre sur le dos. Un humoriste conseillerait à l'arrogant Premier ministre de Pologne "de lever moins souvent le coude ".