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Les annonces à hue et à dia de l’actuel président américain, Donald Trump, et le mépris qu’il affiche pour le Vieux Continent renforcent l’unité européenne. En réaction, les Européens se regroupent autour de leur bannière étoilée. Les relations franco-allemandes reprennent vigueur dans tous les domaines.
Dans le bulletin n°172 de Légisport, la présidente du Comité Européen Marseille considère que le sport est un « trait d’union entre les peuples ». « Des peuples qui vibrent au rythme de matchs historiques, tel le ‘crunch’ France-Angleterre au rugby », rappelle Me Michel Pautot. Il cite aussi en exemple la demi-finale de Coupe du monde de football 1982 France-RFA de Séville : « un des grands acteurs de cette rencontre, le sélectionneur français Michel Hidalgo, se plaisait à évoquer la force émotionnelle de ce ‘match à part’. » Et puis, plaide Me Pautot, « chacun sait que les footballeurs français font le bonheur de la Bundesliga et nous nous rappelons des Allemands de Marseille, Bordeaux… À nous d’amplifier les relations franco-allemandes par le sport ! ».
Un crunch séduisant : le match de football France-Allemagne
L’enthousiasme de l’avocat des sportifs de haut niveau n’a pas laissé de marbre la Chancellerie allemande qui lui a répondu le 8 août 2023 : « Le Chancelier vous remercie de votre engagement pour l’entente entre les peuples français et allemand ». Tout en signalant, « qu’en raison de l’autonomie du sport, ce sont les fédérations sportives qui sont responsables de l’organisation des matchs amicaux… ».
« Ce match France-Allemagne, estime Me Pautot, pourrait être aussi joué chez les jeunes ou dans d’autres sports collectifs… basket, volley, rugby. On peut même organiser des challenges dans d’autres sports… tennis, cyclisme, natation, avion, athlétisme, ping-pong, pentathlon moderne, judo, boxe. »
À n’en pas douter, ces manifestations amicales donneraient aussi l’occasion d’étendre la campagne LEGISPORT « Mettre K.O. la violence et le racisme dans le sport ».
« Par les contacts et les défis qu’il représente, le sport peut s’affirmer comme un des vecteurs porteurs des relations franco-allemandes », déclare Michel Caillouët, président de l’Union des Fédéralistes Européens — UEF-Sud — qui soutient l’engagement du rédacteur en chef de Légisport.
Les faits donnent d’ors et déjà raison à cet ancien ambassadeur de l’Union européenne et, bien sûr, à Me Michel Pautot, comme le prouve l’organisation du Mondial 2029 et l’Euro 2032 confiée conjointement aux fédérations allemande et française de handball. Une décision prise dans la droite ligne de la déclaration du 22 janvier 2003, à l'issue de la célébration des 40 ans du traité de l’Élysée par le président Chirac et du Chancelier Schröder. Elle appelait à la mise en place de grandes manifestations franco-allemandes.
La présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet :
« Bien qu’absent des traités, le sport a toute sa place dans la coopération »
La présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, en réponse à l’appel de Me Michel Pautot, souligne dans les colonnes de Légisport que « bien qu’absent des traités franco-allemands, le sport à toute sa place dans la coopération. Son rôle est appelé à croître, tant il contribue à rapprocher nos sociétés et à transmettre des valeurs qui nous sont chères : l’excellence, l’esprit d’équipe, le respect de l’autre, le fair-play et l’inclusion ». Toutes ces choses qui manquent tant à l’ »America Great Again » de Donald Trump !
Comme on le voit, les idées pour relancer, amplifier dans le domaine du sport les relations entre nos deux pays, comme les soutiens et l'enthousiame, ne manquent pas… Merci, Donald ! <>
PS : voir aussi le billet de Maxence Dagher : " Et si l'avenir de l'Europe passait par le sport ? "

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