Gabriel Attal propose la retraite par capitalisation, qu'il veut généraliser et substituer à la retraite par répartition en prétextant la baisse de la natalité. Il occulte la hausse tendancielle et constante du taux de profit ! Une hausse qui contredit le dogme marxiste. La robotique en est en partie responsable. Aujourd'hui, l'intelligence artificielle (IA) est en train de remodeler les métiers... pour le meilleur ou le pire en matière d'emploi. Un employeur sur deux préfère utiliser l'IA plutôt que d'embaucher un jeune diplômé... À tout le moins, un robot ne cotise pas pour les prestations sociales : Il travaille jour et nuit. Ignore les jours fériés ou chômés. Ne fait pas grève. Ne se plaint jamais et n'est jamais malade : en cas de déficience on le vire et le remplace sur le champ. Et il ne prend jamais de retraite !
Le débat sur le report de l’âge légal de départ à la retraite est juste stupide pour deux raisons : le « vrai » débat porte d'abord sur la faiblesse française du taux d’emploi des seniors de plus de 55 ans, taux d’emploi bien inférieur à ceux des meilleurs pays européens ; ainsi que sur les solutions novatrices à apporter pour mieux les former. Quant à l'âge, il suffirait d’augmenter de manière importante l’avantage procuré par la surcote en la portant à 2 ou 2,5 % par trimestre et on verrait qu'une partie très importante des travailleurs préfèrerait partir à 67 ans, voire plus, avec une bien meilleure retraite. Et le tout volontairement et surtout avec plus de justice sociale intergénérationnelle. Car la justice ce n'est pas de donner le même montant à une personne qui a pris sa retraite à 60 ans et une autre à 65 ou 68 ans (toutes autres conditions équivalentes), simplement parce que l'une est née 20 ou 30 ans avant l'autre. Dernier point: c’est toujours gênant quand les civils expliquent aux militaires comment faire ou quand les retraités demandent aux travailleurs de bosser plus !
Notre surendettement pénalise les futurs adultes à notre profit. Avec ses 1000 euros, Attal propose exactement l'inverse.
L’intérêt est limité, sinon contre-productif, mais la proposition a le mérite de faire réfléchir.
L'État est le grand responsable de la dette publique : c'est à lui de se réformer ! Pas aux Français de changer de système de retraite
En fait, l'État est incapable d'assurer la retraite des Français en raison de l'endettement de la France, dont il est le grand responsable. Néanmoins, le patron de Renaissance propose la mesure "révolutionnaire" qui verrait l'État placer 1000 euros sur un compte en banque après la naissance de chaque bébé ! À la naissance de l'enfant, un compte retraite par capitalisation serait ouvert auprès d'une banque. L'État y verserait 1000 euros. Jusqu'à ses 18 ans, le capital pourrait être abondé par la famille du jeune : elle bénéficierait d'abattement fiscaux sur les sommes versées. L'ensemble de ces comptes de retraites seraient placées dans un "fonds souverain français" destiné à investir notamment au profit de l'économie nationale. Paul Midy, député macroniste de l'Essone, estime le coût annuel de la mesure à 660 millions d'euros pour le budget de l'État mais que "le véhicule d'investissement collectif et sécurisé atteindrait à terme les 5 000 milliards d'euros". Il viendrait "renforcer la souveraineté financière nationale" ainsi que l'investissement productif au service de l'économie (voir l'article de Mickael Ciccotelli, "Retraites ; quand le macronisme tire une balle dans le pied de la capitalisation" (publié par Tripalio, "le premier site en ligne d'information sociale, et la première open database sociale.")
L'ancien jeune Premier ministre veut généraliser la retraite par capitalisation. Terminée la solidarité intergénérationnelle. Chacun pour soi comme aux USA, le pays de la ploutocratie triomphante et du crime à tous les étages.
Contrairement à une idée solidement ancrée, la retraite par capitalisation ne rapporte pas plus aux assurés qu’un système par répartition. Bien au contraire ! Il y a constamment le risque des aléas du marché...
Comme le relèvent Bernard Guerrien, mathématicien et économiste, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et
Rudy Bouguelli enseignant-chercheur à l’université Paris Cité (voir leur article publié dans le magazine Alternatives Économiques) : "Dans un système par capitalisation, les actifs achètent des titres financiers (actions, obligations…) qui seront revendus lorsqu’ils seront retraités – pour payer leur retraite. Leurs achats de titres en tant qu’actifs financent donc toujours les retraités du moment qui vendent des titres. A une différence près avec la répartition : la part du produit qui revient aux retraités n’est pas fixée par une règle clairement définie.
Elle dépend désormais des aléas des marchés financiers – du prix auquel les retraités parviennent à céder leurs titres." Alors qu'avec la retraite par répartition, dite aussi par "annuités", c'est-à-dire à prestations définies, "le salarié en entamant sa carrière sait combien de trimestres lui seront nécessaires, il peut anticiper le montant de son salaire et connaître le taux de liquidation, qui est garanti. Il peut donc globalement savoir quelle pension lui sera versée à son départ à la retraite, s'il ne change pas de régime"(site "Toute l'Europe").
Avec les aléas des marchés financiers, on peut tout perdre.
Appuyées sur les ressources d’un État surendetté, on peut perdre la moitié de sa retraite. Par exemple, les retraités grecs (27% de la population du pays) ont vu leurs pensions diminuer de 30 à 50% entre 2010 et 2016 pour éviter la faillite du pays.
Les déficits publics n'incite pas à faire confiance à l'État pour faire fructifier le compte des bébés !
Avec la retraite à capitalisation, l'État, responsable du fond souverain, sera-il un bon gestionnaire ? Le déficit des finances publiques n'incite guère à lui faire confiance... Selon Attal, les bons résultats de la "tech" paieront la retraite que le travailleur prendra "quand il voudra." Son capital sera moindre s'il la prend trop tôt. Plus élevé s'il retarde le moment de son départ.
Avec le système Attal, le problème de l'âge du départ est réglé... Il n'existe plus ! C'est au travailleur de décider quand il part à la retraite, mais s'il connaît à tout instant le montant des sommes engrangées (et dépensées pour acheter bons et actions)... il n'en sera pas de même du montant de sa retraite ! Les cours de la bourse sont fluctuants et surtout l'innovation ne décrète pas. Elle dépend des besoins du marché, toujours difficiles à discerner des années à l'avance. Il lui faudra aussi continuer, d'une manière ou d'une autre (probablement confiera-t-il son argent à un fond de pension) pour continuer à subvenir à ses besoins. Il lui faudra continuer à investir, à miser sur des entreprises... mais comme pour les responsables du fond souverain, il devra trouver sinon les licornes, du moins les entreprises qui ont du rendement.
En évitant de confondre valorisation et chiffre d'affaires ! La valorisation est spéculative. L'injection massive de capitaux extérieurs permet aux licornes d’être valorisées à plus d’un milliard de dollars et d’atteindre leurs objectifs en un temps record : développer de nouveaux produits et services, se positionner au niveau international, conquérir de nouveaux marchés…Comment distinguer les entreprises qui vont se développer de manière exponentielle des entreprises qui vont se planter ? Faire la différence entre les bons chevaux et les tocards... ? On a à peu près autant de chance de miser sur l'entreprise qui va dominer dans sa catégorie le marché mondial que de trouver les 5 bons numéros et les 2 étoiles de l'Euromillions !
En attendant Gabriel Attal prétend résoudre le problème de l'âge du départ à la retraite et le financement des entreprises. À la veille d'élections la ficelle est un peu grosse. On nous balance une tarte à la crème pour faire diversion et entretenir l'espoir d'une solution à nos difficultés. On joue sur l'individualisme et l'esprit de lucre... Du populisme crasse ! Mais c'est l'État qui est responsable de la dette publique ! Ses choix sont loin d'être toujours judicieux. C'est bien l'État français qui décide depuis des lustres des grandes orientations économiques et nous les impose souvent sans concertation. Sans remonter au ruineux "plan Calcul" du général de Gaulle pour doter la France de supercalculateurs (gros ordinateurs) que nous refusaient les Américains (indispensables pour confectionner la bombe à hydrogène, ils nous seront finalement fournis par les Israéliens), on peut évoquer le Minitel... Il a retardé pendant une décennie l'innovation française dans le secteur des technologies de l'information et de la communication, en dépit des rappels désespérés de la commission européenne jusqu'au début des années 90. Aujourd'hui, on voit que ce secteur est d'une importance considérable même pour un petit commerce !
Depuis qu'elle est nationalisée, la sécurité sociale enregistre déficit sur déficit
Autre exemple : la sécurité sociale dont la gestion a été retirée aux syndicats. Depuis la réforme constitutionnelle de 1996, sous la présidence Chirac, le Parlement vote chaque année la loi de financement de la sécurité sociale. On connaît le résultat de cette réforme...
Que de décisions souvent catastrophiques pour notre protection sociale, nos retraites, mais aussi notre économie et les finances publiques !
Oui, l'État est responsable de l'endettement catastrophique de la France ! L'État français doit se réformer... Avec l'allongement de l'âge de départ à la retraite, c'est le début de la sagesse et le commencement de la résolution de nos difficultés.
Les raisons du déficit abyssal
Sous la présidence Giscard (1974-1981), les comptes sont restés longtemps équilibrés en dépit du choc pétrolier orchestré par les États-Unis sous le couvert de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole). Il s'agissait pour les Américains de juguler leur inflation (les gaullistes comparaient le dollar à de la "monnaie de singe") et propulser leur devise comme monnaie principale de la réserve mondiale et d'échange dans les transactions internationales, notamment celles concernant le pétrole (d'où l'expression "pétrodollars" pour désigner les dollars gagnés par les pays exportateurs de pétrole brut). La "monnaie de singe" qu'on refusait comme moyen de paiement dans certaines parties du monde est devenue soudainement très demandée... Incitant les États-Unis à faire fonctionner la planche à billets, bien au-delà de leur capacité intrinsèque de production et d'exportation ... Aujourd'hui, leur dette publique atteint des sommets... une bulle financière planétaire qui pourrait nous exploser à la figure ! Elle explique dans une large mesure l'attitude prudente, conciliante, de la présidente von der Leyen en Écosse lors de sa rencontre avec le vaniteux maître chanteur américain.
Soit dit en passant, toujours sous Giscard, un numérus clausus limitant l'accès aux études médicales avait été décidé, mais il n'est entré en vigueur que sous la présidence Mitterrand. On n'en finit pas aujourd'hui de "récolter" les déserts médicaux...
À tout le moins, c'est sous la présidence de Mitterrand que s'est amorcé le déficit abyssal de nos finances publiques comme on va le voir...
Assurant comme toujours la continuité de la France en dépit des changements politiques, voire de régimes, de hauts fonctionnaires s'étaient mis en tête déjà à l'époque de Giscard (sinon avant comme le prouve l'échec du "plan Calcul" et de l'industrialisation de la France sous de Gaulle) de prendre la direction de l'économie de l'information et de la communication. Il en résulté des retards considérables dans ce secteur... et d'autres encore.
Les années 70 et 80 étaient cruciales, le monde se mondialisait. Nous sommes partis avec un retard considérable dans la nouvelle économie, celle de la mondialisation, grandement facilitée, accélérée par l'internet, et caractérisée par l'innovation et une croissance phénoménale comme le prouvent la Chine et autres dragons asiatiques. Il est clair que si le projet d'Attal avait été réalisé, le fond souverain aurait financé le Minitel !
La dinde de l'oligarchie française, celle de hauts fonctionnaires ... ! a ruiné les efforts de petites entreprises privées, françaises, comme celle dirigée par André Truong qui a inventé le premier micro-ordinateur du monde, indispensable au fonctionnement d'internet... L'administration lui a même refusé l'invention sous le nom de "micro-ordinateur" au prétexte que c'était un nom commun ! La France a perdu le marché des pc alors qu'on faisait la course en tête. L'internet sera finalement américain... grâce aux recherches de Louis Pouzin, un ingénieur polytechnicien français dont les travaux ont été mis sous l'éteignoir par l'Administration publique pour ne pas contrarier l'essor du Minitel ! Il en a résulté 10 ans de retard dans la mondialisation, pour le moins ... Pas de Google, Amazon, X (Linked in) ou autres autres made in France, si indispensables au commerce... Nous ne contrôlons quasiment pas les échanges alors qu'ils sont d'une importance considérable pour notre économie, notre croissance et l'équilibre de notre balance commerciale. Nous sommes de plus en plus sous la dépendance de l'étranger, même pour rédiger un billet et le transmettre sur le réseau, par exemple celui que vous lisez maintenant !
Notre système permet-il l'essor des innovations non impulsées par les responsables de l'État ? Là est aussi la question ! Le Minitel est l'exemple type d'une innovation impulsée par des fonctionnaires qui ont créé une société privée (Transpac) indispensable à son foctionnement. À la norme V33, ce réseau était ouvert au public et payant. Seul les 3 premières minutes pour consulter l'annuaire étaient gratuites. Comme le prestigieux Minitel que la mère de famille posait sur le buffet en disant à ses enfants : "vous le regardez, mais vous n'y touchez pas !" Le secteur de l'économie mixte permet à un fonctionnaire de travailler dans le privé. Avec ce type d'économie les commentaires sont ironiques : "les bénéfices sont privés et les perte publiques". Pour les promoteurs du Minitel... le beurre, l'argent du beurre... et la crémière en plus. Pour faire quoi surtout ? Du "Minitel rose "... Pour développer le commerce et l'économie française en général, on aurait pu trouver mieux ! Qu'on veuille bien m'excuser d'incriminer de hauts fonctionnaires, on en trouve aussi d'excellents dans notre Administration.
Déficit du Crédit Lyonnais, banque nationalisée : 10 fois le déficit de la sécurité sociale !
La carte à puce, inventée par le chercheur français Roland Moreno, aurait pris le chemin des oubliettes sans l'obstination de 4 ingénieurs de Thomson CSF. Devant la cécité du groupe français, nationalisé, dirigé par une fonction publique incapable de comprendre cette invention et d'imaginer son développement, ils ont créé la société privée Gemplus à Gemenos dans la banlieue de Marseille. On connaît la suite... Elle est dans notre portable, sur notre carte bancaire, dans les systèmes de sécurité etc. On l'a échappé belle mais l'histoire a montré que les Américains n'avaient pas dit leur dernier mot pour s'approprier l'invention. La carte à puce est restée française et connaît un succès mondial jamais démenti...par contre, la société Thomson CSF n'existe plus.
C'est une autre entreprise nationalisée, le Crédit Lyonnais, qui va amorcer le déficit gigantesque de nos finances publiques pendant la présidence de François Mitterrand. Sous la direction effective du gouvernement socialiste de l'époque, cette banque voulait se payer Hollywood avec l'entregent de gangsters italiens, tout en créant par ailleurs des filiales offshores, en toute illégalité. Dans un environnement de gangsters et de voyous politiques, elle a disparu en fumée (au sens propre de l'expression) rendant impossible aux enquêteurs de mettre la main sur ses archives. Le déficit du Crédit Lyonnais se montait à 10 fois le déficit de la sécurité sociale* ! Pas moins de 50 milliards d'euros à la charge des contribuables, sans compter les intérêts. Au plus haut niveau, la France a subi ces 50 dernières années l'irresponsabilité, la gabegie, l'incompétence, la fourberie, la fraude... Ce n'est pas la retraite par capitalisation qui va remettre de la droiture et le sens de l'intérêt commun dans la Maison France !
Retraite par capitalisation : gare aux krachs boursiers !
La fausse bonne idée dont Gabriel Attal se fait le promoteur, ignore dans son analyse les réalités industrielles (la robotique n'est tout de même pas tombée de la dernière pluie !) et surtout le contexte économique et international. L'offre et la demande, sont de plus en plus difficiles à déterminer des années à l'avance (songeons au secteur de l'automobile) ; des pays pratiquent la loi de la jungle, le dumping social, multiplient les cartels, transgressent les règles de l'OMC et, quand ils sont en position de force, comme les États-Unis, déstabilisent en leur faveur les échanges économiques et compromettent l'idée même de retraite par capitalisation, préconisée Gabriel Attal. Et puis l'âge d'or de la croyance de la croissance infinie est révolue ! D'autant que la croissance non maîtrisée, non encadrée par des règles internationales justes, déstabilise des économies, entraîne de graves dommages à l'environnement et aux espèces - dont la nôtre.
L'Islande comme modèle de retraite par capitalisation à suivre par la France, comme le préconisent des sympathisants de Renaissance, est trompeur. Ce petit pays dispose d'une énergie géothermique quasiment illimitée transformée en électricité afin de produire de l'aluminium... L'Islande a joué avec le feu. Il faut se souvenir que ce pays est sorti ruiné de la crise américaine des subprimes de 2007 et 2008. Un article paru dans le Los Angeles Times en 2011 détaille la crise qui a brutalement frappée l'Islande fin 2008. Ses habitants ont pu compter sur la solidarité des pays scandinaves pour subsister, au sens propre du mot. Pour ne pas mourir de faim ! Se nourrir ! Aux États-Unis, des retraités ont perdu la totalité de leur pension. Terminée la retraite ! Pour les moins chanceux, la soupe populaire ou le sac mortuaire. En France, des collectivités qui s'étaient affranchies de la légalité ont enregistré d'énormes pertes... lésant leurs administrés.
Par ailleurs, le système financier international est aujourd'hui plus que jamais aux mains des États-Unis qui cumulent une dette publique abyssale. Le monde est plus proche d'un krach planétaire sans précédent, que d'une relance de nos économies. La preuve avec l'Allemagne dont la croissance stagne et qui, aujourd'hui, comme la France, compte sur une politique d'armement pour se tirer d'affaire ! Il est vrai que la Russie belliqueuse et expansionniste, qui nous menace du feu nucléaire, ne laisse pas le choix aux pays de l'Union Européenne. Jusqu'alors les Européens n'avaient cessé de promouvoir la paix, les échanges gagnant-gagnant...
Que les dirigeants de Renaissance prennent aussi conscience que proposer la capitalisation aux Français, c'est aussi aller au casse-pipe électoral. La retraite par capitalisation n'est pas plus performante que celle par répartition ; par contre, il y a le risque de perte et les Français, contrairement aux Américains, n'apprécient pas de risquer leurs économies au poker boursier. Les élus des autres partis ne sont pas tirés d'affaire pour autant en refusant obstinément le relèvement de l'âge de départ à la retraite...
On ne le dira jamais assez : il faut prendre le taureau par les cornes et faire comme la plupart des pays européens responsables : relever l'âge du départ à la retraite. Les fonds de pension proposés par Gabriel Attal relèvent de l'attrape-nigauds dans un monde où tout se dérègle, pas seulement le climat ! Gare aux krachs boursiers ! Ce n'est pas le système de retraite qu'il faut changer : c'est l'État et ses prérogatives.
*Dans l'ouvrage "Histoire secrète de la Ve république" (Éditions La Découverte" - Paris 2006) Martine Orange dénonce "l'aveuglement de l'État actionnaire ou l'omertà de l'Inspection des Finances". Et une facture de 50 milliards d'euros... à payer par les contribuables français.
Site "Toute l'Europe" : Retraites : quels systèmes chez nos voisins européens ?