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Billet de blog 9 septembre 2021

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Je suis attentif à la défense de la dignité et de son expression, par la démocratie, le dialogue et la paix et tente de comprendre les ressorts profonds qui meuvent les événements.

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Le chirurgien Huboud-Peron : «Il faut refuser cette injection pour les enfants.» 2

Dans mon précédent billet, je n'ai pas précisé les apostrophes de deux personnes du public qui ont interféré sur le propos du Dr Hunoud-Peron. J'en profite pour défendre son propos, précisé, quant aux dangers de la vaccination des "moins de 20 ans" en citant des sites officiels et reconnus.

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Précisions

• Après réécoute plus précise, cette fois-ci, non des propos que j'ai retranscrits du Dr Huboud-Peron, mais des personnes de la foule, je tiens à préciser qu'à 01:28 on a la preuve que l'hésitation, que j'avais notée par des points de suspension dans son propos : « ce qui se passe, c’est en train d’être un “génocide”, on peut appeler ça un génocide. » est bien suggérée par une personne extérieure, qui modifie son intervention "en live" en induisant un questionnement intérieur dans l'immédiateté qu'il n'avait pas prévu, de toute évidence : sous le coup de l'émotion et de l'improvisation, le Dr Huboud-Peron a repris ce terme en le nuançant, comme je l'ai retranscrit.

le Dr Huboud-Peron a cependant précisé ultérieurement que ce n'est pas le terme qu'il aurait utilisé spontanément si cette personne du public ne le lui avait pas "soufflé", en quelque sorte.

Deuxième point : Le Dr Huboud-Peron s'exprime de façon très claire sur les destinataires du refus de l'injection en poursuivant son argument :

« On a l’hôpital, depuis hier, deux jeunes, 17 ans et 20 ans, qui ont des myocardites, deux jours après la vaccination. Il faut absolument refuser cette injection, il faut transmettre ça à tous les gens que vous avez autour de vous, il faut refuser l’injection, il faut refuser cette injection pour les enfants. »

On peut effectivement se poser des questions sur la balance bénéfice / risque pour les enfants : mortalité quasi nulle pour cette tranche d'âge, et nombreux effets secondaires post vaccination (publication de l'AIMSIB : Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante) :

https://www.aimsib.org/2021/05/23/sacrifier-des-enfants-pour-rien-ca-se-payera-un-jour/

extraits :

« 88 décès entre 0 et 29 ans, soit, à nouveau, 0.1 % des décès .

Et sur ces chiffres mieux détaillés, on constate que les décès, avant 20 ans, sont plus qu’exceptionnels. Toutes les morts sont tristes et aucune ne doit être « négligée », mais quand on entre dans les détails, la très grande majorité de ces décès chez des sujets jeunes sont intervenus chez des personnes avec des polypathologies souvent graves, des anomalies congénitales ou des maladies génétiques qui menaçaient déjà leurs pronostics vitaux .

    En clair, un jeune de moins de 20 ans en bonne santé ou sans maladie évolutive n’a quasiment aucun risque de mourir de la Covid ou même de faire une forme grave. Vous commencez à comprendre que le bénéfice de la vaccination chez les moins de 20 ans est totalement nul ? On ne sauvera personne dans cette tranche d’âge grâce à la vaccination car il n’y a personne à sauver ! »

« Par ailleurs, je voudrais rappeler que la théorie des 80% d’immunité collective pour éradiquer une maladie est une pure utopie : ainsi, en Mongolie, on avait atteint un taux de 98% de vaccination contre la rougeole. L’année d’après, le pays a dû subir une très grosse vague de rougeole. Pourquoi ? Parce que les virus mutent ! »

« Vacciner les moins de 30 ans, c’est accepter d’en sacrifier un certain nombre, alors qu’ils n’avaient aucun risque de mourir ou de souffrir gravement de la maladie pour tenter de sauver très hypothétiquement nos plus anciens.»

« Conclusion

La vaccination des jeunes est une ineptie scientifique et une absence d’éthique, surtout avec les vaccins actuels.

Même le COSV [Conseil d'Orientation de la Stratégie Vaccinale] en est conscient, puisque dans son rapport, ils soulèvent la question de « l’acceptabilité de la vaccination des enfants dans un contexte de bénéfice individuel faible ». Ce qui ne les empêche pas de recommander une vaccination massive des enfants de plus de 12 ans à la rentrée de septembre.

Nous devons tous nous mobiliser pour éviter que ce projet soit mis à exécution. […] »

« Qu’en sera-t-il chez les moins de 20 ans ? Est-ce qu’on devra inscrire sur leurs tombes : “MORTS POUR RIEN“ ?   Dr Eric MENAT   Mai 2021 »

Troisièmement :

À 01:35, une personne l'interpelle à nouveau lui demandant « Est-ce qu'on peut soigner ?» et modifie à nouveau le cours de son intervention.

Enfin, il ne faut pas omettre le fait que les décisions politiques d'autres pays, en particulier du Royaume-Uni, sont planifiées radicalement à l'opposé de celles prises par le gouvernement français :

https://www.ouest-france.fr/sante/vaccin/royaume-uni-pas-de-vaccin-anti-covid-pour-les-12-15-ans-en-bonne-sante-2e9bed2e-0ccf-11ec-8f66-1caeab7b63b1

extrait :

« Le comité supervisant la vaccination anti-Covid au Royaume-Uni, le JCVI, a annoncé vendredi 3 septembre 2021 ne pas l’étendre aux enfants en bonne santé âgés de 12 à 15 ans, à contre-courant de nombreux pays occidentaux et malgré les inquiétudes liées à la rentrée scolaire.

"Les preuves disponibles indiquent que les bénéfices pour la santé individuelle de la vaccination contre le Covid-19 sont faibles chez les personnes âgées de 12 à 15 ans qui n’ont pas de problèmes de santé sous-jacents qui les exposent à un risque de Covid-19 sévère"​, explique ce comité dans son avis. »

Mais la question préoccupe au niveau européen et n'est toujours pas tranchée au 26/8/2021 :

« L'agence danoise du médicament, en collaboration avec l'EMA (agence européenne des médicaments), cherche à savoir si un état inflammatoire rare, le PIMS, précédemment observé comme un effet secondaire du Covid-19 chez les enfants et les adolescents, peut également survenir à la suite d'une vaccination», a-t-elle écrit dans un communiqué. Selon l'agence danoise, «un lien avec le vaccin n'a pas été documenté, mais il ne peut pas non plus être exclu». »

De surcroît, la décision du gouvernement français de passer outre la responsabilité des parents, et de faire en sorte que  « Les mineurs de plus de 16 ans peuvent décider seuls de se faire vacciner, sans autorisation parentale.»

même assortie de précautions “oratoires” :

«   Attention : les mineurs, même s'ils ont plus de 16 ans et qu'ils ont une carte Vitale à leur nom, doivent présenter lors de la vaccination la carte Vitale d'un de leurs parents ou une attestation de droit avec le numéro de sécurité sociale d'un de leurs parents.»

ne risque-t-elle pas d'être invalidée, à juste titre ?

du fait de l'article 227-8 du Code Pénal - Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 Version en vigueur au 08 septembre 2021 :

« Le fait, par une personne autre que celles mentionnées à l'article 227-7 de soustraire, sans fraude ni violence, un enfant mineur des mains de ceux qui exercent l'autorité parentale ou auxquels il a été confié ou chez qui il a sa résidence habituelle, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende

mais aussi du fait de l'Article 227-11 protégeant contre toute tentative insidieuse:

« La tentative des infractions prévues aux articles 227-7 et 227-8 est punie des mêmes peines.»

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