La Ligue des droits de l'homme, le Syndicat des avocats de France, la Libre pensée et l'Association des journalistes économiques, la société des journalistes des Echos soutiennent Mediapart dans l'affaire Pérol.
Voici les communiqués de ceux qui en ont publié un:
La LDH dénonce les pressions contre Médiapart
La Ligue des droits de l’Homme tient à témoigner son soutien à Mediapart, et en particulier à Edwy Plenel et Laurent Mauduit. Très soucieuse de la liberté et de l’indépendance des médias, et de la diversité des sources d’information, la LDH déplore les actions judiciaires en cascade dont est victime ce média de la part des Caisses d’épargne et de Monsieur François Pérol.
La LDH s’interroge sur les fondements d'un tel harcèlement. Dans un moment où les citoyens s'émeuvent à juste titre du comportement d'un certain nombre d'acteurs du secteur financier, ils ont besoin d'une information sérieuse et surtout libre. L'information économique est trop importante pour être abandonnée aux pressions des entreprises du secteur. Exercées à l'encontre de Mediapart, jeune titre sur la scène médiatique française, elles constituent un mauvais coup contre la liberté de l'information et le pluralisme.
Le harcèlement judiciaire, s’il n’a d’autre but que de museler une presse libre, doit être sanctionné par les tribunaux saisis qui ne doivent notamment pas laisser à la charge des personnes physiques ou morales poursuivies à tort les frais occasionnés par ces procédures.
L’Ajef inquiète de la multiplication des plaintes contre des journalistes et organes de presse
A l’occasion de la 19e journée internationale de la liberté de la presse, l’Association des Journalistes Economiques et Financiers (Ajef) s’inquiète de la multiplication des plaintes contre des journalistes et organes de presse. L’affaire Mediapart-Caisses d’épargne en est, avec l’affaire Expansion- Crédit agricole, les derniers exemples. Cette « judiciarisation », dans un monde économique et financier de plus en plus complexe, conforte la décision de l’Ajef de mettre à jour son Livre Blanc sur la déontologie afin de préciser des principes fondamentaux pouvant servir de référence aux journalistes qui veillent à leur indépendance et à la qualité de l’information qu’ils diffusent.