37.307 journalistes en France au 2 janvier 2009, selon la Commission de la carte.

On note un tassement progressif du nombre de journalistes encartés depuis 2003: de + 3 ou 4% par an, on passe à + 0,7% de 2002 à 2003, tendance qui se maintient jusqu'en 2008, puis 0,02% de 2008 à 2009.
Dans le même temps, le métier devient plus féminin (39% de femmes en 1999, près de 44% à la fin 2008).

avec une répartition par sexe classique: les femmes qui représente 43% des encartés sont également 43% parmi les mensualisés mais 54% parmi les pigistes.
37.307, dont 85% de titulaires (plus de 1 ou 2 ans de carte, selon la formation) à raison de 70% de journalistes mensualisés (26.142) et 15% de pigistes (5.559).
10% de stagiaires (moins de 1 ou 2 ans de carte) à raison de 6,7% mensualisés (2.500) et 3,3% de pigistes (1.219).
Le solde est constitué par les encartés demandeurs d'emploi (3,6% soit 1.342) et les journalistes honoraires, dits "directeurs" (1,5% avec 545 cas).
Ce montre, soit dit en passant, que l'on passe d'une structure de salariat où 1 journaliste sur 6 est pigiste (17,7% des titulaires) à une autre où un tiers l'est (33% des stagiaires). Vu l'état de l'économie de la presse, il y a de fortes probabilités pour que cette structure perdure passée la période de stage.
Le très faible taux de chômage s'explique par le fait que, pour obtenir la carte de presse, il faut que la majorités des revenus proviennent de la presse.

Agrandissement : Illustration 3

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