L'enfant qu'on a été habite toujours à l'adresse indiquée
Un dimanche d'hiver entre inhalations et sirop contre la toux. Pour changer de la couette, tu t'approches du clavier. Et bing, tu tombes là-dessus... Mot pour mot tu te reconnais. Mais en même temps, tu as a aussi envie de dire aux grandes personnes que tu connais: "N'oubliez jamais l'enfant que vous avez été. C'est lui que j'aime en vous. Et avec lui que j'ai envie de jouer. " Paradoxal ?
Un dimanche après-midi d'hiver entre inhalations camphrées et sirop contre la toux. Pour changer de la couette et de l'oreiller (qui à force finit par marquer des plis sur ta joue), tu t'approches du clavier. Et bing, tu tombes là-dessus... Mot pour mot tu te reconnais.
Mais en même temps, tu as a aussi envie de dire aux grandes personnes que tu connais (peu nombreuses il est vrai): "N'ayez pas peur de vous refaire des écorchures aux genoux. N'oubliez jamais l'enfant qui est en vous. Sinon je ne pourrais jamais jouer avec vous..."