Le réchauffement dû à l’activité humaine, ce n’est pas certain, car réchauffement il y a forcément, pour cause de précession des équinoxes (période 27000 ans, donc 6500 ans — le quart — entre une position axe des pôles perpendiculaire au plan de l’écliptique et une position d’inclinaison maximale. On est dans un des quarts de cycle où l’inclinaison se réduit, la zone intertropicale désertique en est la conséquence.
Il faut quand-même réduire la conso d’hydrocarbures, pour le CO2, d’accord, mais aussi pour d’autres choses bien plus toxiques.
Une petite remarque : ce n’est pas parce que 1) Trump est climato-sceptique ; 2) Trump est un con doublé d’un fumier ; qu’il faut ne pas être climato-sceptique.
La pollution due à l’espèce humaine, ça, faut vraiment être aveugle et sot pour ne pas y croire.
Moi, je pense que c’est le lobby du nucléaire qui a poussé à la roue dans le sens d’une responsabilité humaine sur le réchauffement climatique. Cela lui permet de promouvoir son « énergie propre » (qui en fait est la plus dégueulasse de toutes. Il y a aussi un lobby des véhicules électriques : elle est « propre » si l’énergie est nucléaire, elle est encore plus polluante si les centrales sont thermiques (quitte à brûler des énergies fossiles, autant les brûler directement là où elle sont consommées, c’est à dire dans le véhicule, car toute transformation d’énergie s’accompagne d’une perte, due à un rendement inférieur à 1. Voyez plutôt la liste des transformations qui ont lieu dans le cas d’une centrale électrique fonctionnant aux énergies fossiles :
énergie stockée sous forme fossile (charbon, gaz, pétrole) que l’on brûle > chaleur > énergie mécanique (la chaleur fait tourner une machine) > énergie électrique (alternateur) > énergie stockée sous forme chimique (charge de la batterie) > énergie électrique > énergie mécanique (moteur du véhicule).
Les pertes dues au très mauvais rendement des machines thermiques interviennent aussi bien dans le cas de la voiture électrique (dans la centrale) que pour la voiture à essence (dans le véhicule). Léger avantage à la voiture électrique si on regarde le transport de l’énergie : l’électricité se transporte par câbles. Mais la voiture traîne ses lourdes batteries. Pas grave sur route, beaucoup plus en ville.
Ça fait plus d’un an que ma sœur m’a appris qu’elle a acheté une Zoé, et que je lui ai dit que c’est une fausse bonne idée. Pas eu de ses nouvelles depuis. Du moment qu’elle a une voiture électrique, elle est sûre que l’électricité est ou sera propre bientôt. Pas la peine de lui dire qu’on ne peut stocker commodément et proprement de l’électricité. Pas la peine de lui dire que si on sort du nucléaire, son électricité rejettera encore plus de CO2, de gaz imbrûlés, de particules. Et que si on n’en sort pas, c’est encore plus terrible (enfouissement dans le sous-sol de déchets radioactifs pendant perpète). La vision de cette mort stockée et augmentant au fil du temps ne l’effraie pas : son mode de vie est le bon, donc on n’en change pas. La science trouvera. On enfouira chez les autres. Quand il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème. Le déni.
En bref : en attirant l’attention sur cette histoire de réchauffement climatique dû à l’activité humaine, on occulte tous les ravages de l’activité humaine sur la nature, qui commencent quand un lambda jette une ordure par terre.
