Mensonges : « Favoriser les plus puissants, fera progresser la société tout entière » « Le code du travail empêche le développement de l’emploi. ». « Les patrons allemands ont plus de facilités à licencier, donc l’emploi y est plus fort », « la prospérité des plus riches profite à toute la société »…, Mensonges toujours assénés depuis 40 ans d’attaques contre le droit du travail. Seule la rémunération du capital grandit, et fortement.
Impostures : Jeu de spectacle, b,a-ba du métier. Gagner la confiance par des postures, une gestuelle, des jeux de physionomie, des éléments de langage élaborés par des pro de l’opinion publique. Chacun peut y entendre ce qu’il a envie d’entendre. Gagner la confiance, pour en abuser.
Diversion : En assénant les mensonges, le pouvoir force le débat public, à se crisper autour de ces mensonges plus ou moins grossiers.
1. Le débat public est ainsi empêché, sur ce qui est en train de se jouer : les gouvernements issus des élections ne sont que les instruments successifs des marchés mondiaux. Aucune instance ne se soucie de l’emploi dans notre pays. Les activités sont structurées en réseaux de filiales et sous-traitants où chaque entreprise est menacée à tout instant d’être éliminée, remplacée par moins –disant. Ces structures concentrent les profits à la tête, au détriment des travailleurs, évidemment. La théorie de ruissellement est un attrape-nigauds. Le principe néolibéral appliqué est : dépouillez ceux d'en bas pour enrichir les 10% les plus riches, A quel genre de société cela mène? Mais on s'en fout !
La gouvernance néolibérale élimine la prise en compte du bien public et force chacun à devenir un salaud, ou à sombrer en burn out.
Ces structures mafieuses dénuées de toute morale, se sont emparées des Etats, et les utilisent pour faire prospérer leurs profits.
https://blogs.mediapart.fr/dominique-g-boullier/blog/260617/les-entrepreneurs-au-pouvoir-ou-les-predateurs Témoignage d’un sous-traitant.
https://blogs.mediapart.fr/maevatornado/blog/270517/l-uberisation-en-roue-libre
Une fois de plus, supprimer des fonctionnaires, pour alléger le déficit de l'Etat... double diversion : 1.Seuls les effectifs d’exécution sont réduits Mais des embauches directes dans le privé sont faites par relations, en statut privé assorties de salaires et indemnités confortables. De plus les hauts salaires sont gonflés, et les salaires des exécutants bloqués depuis pas mal d'années. 2. Le rôle de l'Etat a été profondément modifié en 20 ans, sans aucun débat public.
La politique néolibérale se réduit à de méprisables techniques d'enfumage pour circonvenir ceux qui en feront les frais.
2. L’humanisme proclamé au cours de la campagne électorale se concrétise en détruisant scandaleusement toutes les tentatives citoyennes d’accueil des réfugiés. Systématiquement les réfugiés sont jetés à la rue, et pourchassés. L’accueil de l’Etat, ce sont les camps d’internement dans l’attente d’expulsion. Le pouvoir policier en action. Sous le gouvernement actuel la même politique raciste, inhumaine continue.
https://blogs.mediapart.fr/medecins-du-monde/blog/280617/accueil-des-refugies-medecins-du-monde-interpelle-le-president-de-la-republique
https://blogs.mediapart.fr/jean-jacques-birge/blog/290617/200-baras-expulses-manu-militari-bagnolet
Ceux qui pallient aux carences de l'Etat sont poursuivis et sanctionnés. Cédric Hérou. 4 retraités...
Traitements inhumains et violences : l’action publique réelle continue à se conformer à l’injonction de l’extrême-droite contre les descendants des anciens colonisés. Volet scandaleux de la fascisation du pays.
3. Perversité de la « consultation des syndicats » Le gouvernement ouvre ces « consultations syndicales » en rupture avec le code du travail, qui oblige l'employeur à informer du projet sur lequel il consulte. En général, celui-ci informe les salariés simultanément sur son projet. Les syndicats peuvent jouer leur rôle: organiser le débat, se mettre d'accord sur ce qui est inacceptable, ou sur des conditions ou compensations... Et discuter de modalités d'action...
Deux voies syndicales s'opposent : les syndicat-relais entre le patron et les salariés, qui quémandent des aménagements, mais ne contrent pas l'orientation patronale. Ou le syndicalisme qui contribue à construire le rapport de forces dans l'entreprise.
Le gouvernement en jouant l'opacité sur ce qu'il va mettre en place, et jouant de confidences habilement semées, leur donne une posture de connivence et les empêche d'organiser un large débat dans les entreprises. Pour sauver la face, les syndicats jouent alors le discours de dénonciation radicale stéréotypé.
Stratégie perverse, qui tire vers la compromission et le parlementarisme.
Mais qui aboutira au passage en force, par ordonnances-surprises, lorsque tout aura été rendu confus.
Embrouille. Qui nécessite un long temps pour que le réel des réformes se révèle.
La régression à marche forcée depuis 30 ans de la démocratie sociale s'accompagne d'une forte régression de la démocratie politique.