Quand on évoque la pénibilité du travail, on pense généralement aux métiers du bâtiment et aux ouvriers soumis à des activités physiques intenses et/ou à des produits toxiques. Des métiers où les hommes sont surreprésentés. Mais il y a aussi d'autres carrières « pénibles » dont on entend beaucoup moins parler, qui mettent à rude épreuve les corps et les nerfs, souvent exercées par des femmes. Femmes qui par ailleurs sont usées par « les métiers » invisibles de mère et d'aidante familiale.
Dans l'appel à contributions que nous avons lancé dans le Club la semaine dernière, nous avons reçu, à notre plus grand étonnement, de nombreux témoignages de femmes âgées, travaillant dans le social, l'éducation, le soin, etc. La plupart sont atteintes de maladies physiques, en burn out, épuisées, au chômage, devenues « indésirables » dans leur entreprise. Leur fin de carrière ressemble à un calvaire. Aussi le projet de réforme actuel qui vise à augmenter l’âge moyen de départ à la retraite les met en colère. Elles n'en peuvent plus !
L'appel à contributions n'est pas clos. N'hésitez pas à remplir le formulaire ou à écrire dans votre blog si vous êtes déjà abonné·es. D'autres traitements de cette collecte sont prévus côté journal.












