L'heure est-elle grave... ? 26 pays dans l'Europe, nous et nos voisins inclus donc, sont en train d'appliquer des mesures de coupes drastiques et austéritaires « tronquées », accroissant chômage et pauvreté, multipliant l'instabilité de l'emploi, pour parvenir à un désendettement radical. Des spéculations mathématiques de projections économiques émanant du FMI et de technocrates européens, sont avérées être complètement fausses. L'absurdité réside dans d’application de restriction de prestations sociales et autres suppressions budgétaires, de « flexibilité » de l'emploi, basées sur l'erreur d'un multiplicateur fiscal au sein d'une équation.... Même si nos politiques et autres experts médiatico-économiques, financiers, ne veulent y voir qu'une finalité unique, elle ne peut être basée sur une erreur et le mensonge la couvrant. La gravité de cette heure n'est pas une fatalité... Loin de là. Nous nous devons d'être alertes et plus que jamais mobilisés.
Même si beaucoup d'entre vous n'aiment pas ça..., tout raisonnement cartésien ne peut faire l 'économie de s'appuyer un temps soit peu sur des chiffres. Alors pour faire court ce petit rappel veut vous permettre de mesurer l'ampleur qu'une seule erreur de calcul à pu donner dans les mesures d'austérités européennes, mais pas que..., qui sont engagées depuis le crack financier de 2008.
- Le nombre de demandeurs d'emploi en France, toutes catégories et territoires confondus, concerne douloureusement 5,6 millions de personnes, soit plus de 10 % de la population active.
- Les données récoltées par Eurostat nous apprennent qu'il y a en Europe, depuis le mois de novembre 2012, une hausse constante du nombre de demandeur d'emploi atteignant le chiffre record de 18,8 millions de personnes..., ce qui fait un taux de 11,8 % de la population active.
- Il existe une telle inertie et opacité politique dans l’établissement de ces chiffres qu'on sait aussi qu'il existe entre 2 et 3 millions de Français-es inscrits-es nul part, souvent sans ressources ou si peu, étant activement à la recherche d'un emploi.
- Il va de soi qu'il en est certainement de même au niveau des divers pays Européens, compte tenu des distorsions dans les différents modèles de calcul, et des institutions les établissant.
Au regard de cette folle explosion du chômage..., dans cette croissance se rétrécissant mécaniquement et par automatisation réactive, le pendant de celui ci..., à son ultime extrémité..., est la fulgurante augmentation de la pauvreté partout en Europe.
-Avec le triste record de 16,9 % de la population européenne vivant sous le seuil de pauvreté, rien que pour l'année 2010 – les chiffres sont donc pires aujourd'hui - selon les études de l'INSEE..., la France en est à battre aussi son record avec 14,1 %, soit près de 9 millions de personnes, familles, retraités-es, jeunes, vivant avec moins de la moitié du seuil de pauvreté.
Les réponses tant européennes - le financement sauvé in-extrémiste des fonds d'aides abondant les budgets des associations telles que « les Restos du cœurs, etc..., en est l'exemple le plus flagrant - que des politiques de notre pays sont très loin d'être suffisantes... Voir même elles vont à contre sens de ce que l'on n' ose même plus appeler « solidarité »... La hausse des minima sociaux d'à peine 10 % sur le quinquennat, pour ne parler que d'elle, suffira tous juste à dépasser de peu la moitié du seuil de pauvreté. Autant dire..., que les milliers d'autres pauvres Français-ses qui vont bientôt rejoindre ceux-celles existants-es – chômeurs-euses en fin de droit, (et ici et là), plus les complexités aveugles du RSA dégoûtant un bon nombre de personnes de bénéficier de ce droit - ne verront certainement pas leur sort s'améliorer.
A contrario..., pour soit disant « sauver » l'emploi..., c'est avec plus de 20 milliards d'euros par an (voir aussi ici) d'un « pacte de compétitivité » - jusqu'à la stabilisation de notre économie... ? - financés pour moitié par les taxes que ces pauvres, ces précaires dans l'emploi, puis le reste de la population vont devoir payer en consommant... Ces fonds vont abonder dans les portefeuilles opaques de certaines entreprises masquant allègrement leurs comptes fiscaux. Alors que la fiscalité dite de « justice », celle de la fusion de la CSG à l'impôt sur le revenu, se voit remis aux calendes grecques..., la multiplication des cadeaux financiers extirpés de nos deniers publics ne cessent d'être distribués aux moins nécessiteux sans contre parti et contrôle réel. Ainsi..., sous le principe du « chantage à l'emploi », ces entreprises viennent d'obtenir en plus de ces nouveaux avantages..., le privilège de casser des bouts de notre droit du travail..., pour nous asservir encore plus dans l'emploi précaire, par exemple, déjà largement répandu.
Mais cette simple erreur scientifique, dans la formulation erronée d'un multiplicateur fiscal..., a eu pour autre conséquence..., et j'insiste là sur cette petite remonté dans le temps..., elle a eu pour conséquence donc l'établissement à la sauvette, puis le vote en catimini (mais qu'aviez vous à cacher, de quoi aviez vous peur... ?), du TSCG et de la fameuse « règle du veau d'or ». C'est celle du déficit budgétaire ne devant pas excéder les 3 % puis les 0,5 % du PIB. La peur de la « crise » de la dette publique les y a aidés. Les lettres mortes en réponse aux questions concernant un audit citoyen de la dette publique illustrent ces craintes... Et c'est ce qui permet encore aujourd'hui à ces pourfendeurs (la droite et la « fausse gauche » libérale confondues) d'instaurer dans l'austérité la baisse drastique des investissements à long terme de notre société, mais aussi celle de l'Europe. Où en est donc cette promesse de croissance sous la condition de ratification du traité cité plus haut, avec ces 120 milliards d'euros, M. et Mme les membres du gouvernement et du législatif en exercice... ? La diminution de nos dépenses par la compression du personnel de nos services publics, les coupes sur des programmes divers comme la culture, etc..., nous rend encore dépendant aux marchés financiers, contrairement à leur dire. Pour nos emprunts à court et moyen terme..., parce que les recettes sont autant amputées, mais faussement présentées, la générosité des marchés financiers n'est que passagère, et nous ne tarderons pas d'en voir rapidement leur revirement par les expressions des agences de notations. Les 20 milliards d'euros de prélèvement par l’impôt sur les plus fortunés (dont 10 sur les entreprises) mise en relation avec les 20 milliards d'euros du pacte de compétitivité sans contrôle (dont 10 issus de la ponction sur la TVA sur notre pouvoir d'achat de consommateurs-trices)..., n'est qu'un nouveau jeu d'écriture comptable qui ne bénéficia certainement pas aux pauvres, aux précaires et aux employés-es d'aujourd'hui et chômeurs-euses de demain. On attend encore ces embauches après avoir disposé de nos deniers publics par tant d'aides, de subventions, d'exonérations de cotisations sociales sur las bas salaires, et autres dérivés... Ce "pacte de compétitivité" qui consiste à rendre dans un gant de velours feutré, ce qui a été pris de l'autre main "d'acier" à travers l'augmentation des impôts individuels diversifiés.., est ce honnête intellectuellement...? De plus les marchés financiers n'ont aucun intérêt à nous voir rembourser cette dette rapidement..., car ils perdraient à terme leur source de revenu. Et donc cet endettement public ne pourra être réduit de la sorte. La finance voudrait-elle scier la branche sur laquelle elle est assise..., qu'elle ne pourrait s'y prendre mieux qu'en nous laissant la rembourser.... ? Il suffit de lever la tête pour voir les résultats catastrophiques qu'a pu produire et produit encore cette politique de l'austérité sur les États puis les populations et leurs emplois, Grecques, Espagnoles, Portugaises, etc...
J'espère que vous aurez compris que la longueur de ce texte, sa complexité, l'enjeu qu'il veut exprimer, nécessitait autant d'être généreux dans l'argumentation qu'explicite dans son développement... . Il nous faut alors en venir à cet enjeu qui est crucial... Il y a d'une part une erreur de calcul monumentale aux conséquences ravageuses pour une part de plus en plus grande des peuples européens dont nous sommes solidaires. D'autre part, se trouve la lourde responsabilité, la solidarisée dans le pouvoir, de reconnaître cette faute et d'assumer celle ci pour en rectifier son tir..., nous ciblant directement. Trop peu de médias ont parlé de ce sinistre plantage économique. Sur France-inter , France 2 dans l'encart du journal de 20 heures, dans l'Humanité, et enfin à ma connaissance dans Mediapart et quelques rares autres, cette information potentiellement explosive a été diffusée..., mais rien de plus, pas d'écho sur les médias dit de masse. Et pour cause... C'est à dire que c'est un débat public et médiatique qui est ainsi confisqué, dans lequel il nous serait possible d'entrevoir la somme des mensonges des uns et de discerner de l'autre coté, l'ampleur des répercutions politiques et économiques que le vrai changement pourrait opérer. Nous nous devons donc d'opposer à ces discours dominants et dominateurs ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez et leur fauteuil..., la vérité des faits..., celle de cette gourde..., ce qu'elle a produit et va continuer à répandre derrière une croissance en berne, en cas d'obstination bien tentée. Mais surtout il nous faut opposer à une incompétence aveugle et mortifère.., notre conscience mobilisée, la volonté d'un et des peuples de rester maître de leur liberté d'être informés impartialement et de s'exprimer puis celle de leur intelligence. Cette pétition est là pour ça et ne demande que votre approbation, avec le soutien de vos réseaux sociaux pour qu'elle s'épanouisse et éveille notre humanité.
http://www.avaaz.org/fr/petition/Non_a_lausterite_permanente_Ouvrons_le_debat_en_Europe/