Jean Rosmorduc : Qu'en est-il des sources de la botanique ?
Ahmed Djebbar : Comme pour l'agriculture, la première source est constituée de tout le fond local des plantes, cultivées, cueillies ou simplement répertoriées par les habitants de chaque région DU nouvel Empire.
Les sources écrites auxquelles vont accéder les Arabes à partir du VIIIème siècle sont essentiellement grecques.
Trois textes se détachent nettement :
le commentaire du Traité des plantes d'Aristote par Nicolas le Damascène (1 siècle avant J.C.),
Les Causes des plantes de Théphraste (m. vers 287 avant J.C.), et
La matière médicale de Dioscoride 1 siècle).
Ce dernier livre sera traduit une seconde fois, au Xe siècle, à Cordoue, à partir d'une nouvelle copie grecque offerte par l'empereur de Constantinople au Calife de Cordoue Abd ar-Rahmān III.
À ces ouvrages majeurs, il faut ajouter
Le Livre des plantes de Galien,
ceux de Caton (IIe siècle avant J.C.)
et de Pline l'Ancien (1siècle)
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