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Un rapport confidentiel transmis à Bruxelles dessine un état des lieux très dégradé à Jérusalem.
L'administration Trump a rompu avec le consensus international sur le le conflit israélo-palestinien (1) fondé sur le droit et les résolutions des Nations Unies,
mais l'Union européenne veut continuer à en être la solide gardienne. (2)
Telle est la ligne directrice défendue par les chefs de mission locaux de l'UE
dans un rapport annuel consacré à Jérusalem.
Ce document confidentiel devrait être présenté jeudi 1er février à Bruxelles aux États membres de l'UE.
Selon sa dernière version,
dont le Monde a eu connaissance,
il durcit le ton vis-à-vis des Israéliens
en dessinant des idées d'actions,
alors que les Vingt-Huit
dont encore très divisés
sur le degré de fermeté à adopter
vis-à-vis de l'État hébreu.
Piotr Smolar, Jérusalem, correspondant
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Notes E'M.C.
(1) Notons la perfide obstination à nommer "conflit israélo-palestinien" l'innommable démolition d'un peuple source, de sa signalétique, de ses structures, de son Histoire.
(2) l'UE "solide gardienne" ou gardienne soldée d'un statuquo gelant toute action ferme vers une véritable issue à cette tragédie qu'on croirait d'un autre âge.
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Choix, découpage, chapō, notes, E'M.C.