Ce Vendredi 30 mars 2018, commençait à Gaza,
la protestation commémorant la journée du 30 mars 1976,
au cours de laquelle il y eut 6 Palestiniens d'Israël tués
et plus d'une centaine d'autres blessés par l'armée israélienne.
Des milliers, voire des dizaines de milliers, de Gazaoui-e-s sont attendus pendant cette période qui
devrait culminer le 15 mai avec une marche vers la barrière de séparation entre Gaza et Israël.
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Des snipers israéliens placés côté des Israéliens ont tiré sur des Gazaoui-e-s désarmé-e-s, assemblés du côté de Gaza,
commettant ainsi des actes contraires au droit international,
tirer sur une foule désarmée étant un crime de guerre,
passible du tribunal pénal international (TPI).
Et cette fois le tribut humain est
encore plus lourd qu'en 1976:
au moins 16 Palestiniens tués et plus de 1500 blessés!
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On dirait que les Palestinien-n-e-s qui osent lutter pour leurs droits
et qui peuvent à tout moment être tués
de sang froid
par une armée coutumière des crimes de guerre,
n'ont même pas droit à la compassion internationale !
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• Que dit et que fait le gouvernement français:
rien qui ne puisse arrêter le gouvernement israélien.
• Que dit et que fait l'Union européenne:
rien qui ne puisse arrêter le gouvernement israélien.
• Que dit et que fait la communauté internationale:
rien qui ne puisse arrêter le gouvernement israélien.
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Le président Macron se targue d'avoir une politique "équilibrée" au Proche Orient
mais se garde bien de dénoncer le gouvernement israélien
et continue à soutenir la criminalisation du mouvement de la société civile,
BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions).
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ÇA SUFFIT
Ça suffit,
La France, l'Europe et la communauté internationale doivent prendre leurs responsabilités
et obliger l'État d'Israël
à se conformer au droit international,
dont
la résolution 194 de l'ONU
sur le droit au retour.
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Pour la France,
en exigeant l'arrêt des massacres
et en prenant
enfin
des sanctions contre
cet État terroriste
dont l'impunité est un encouragement au crime.
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Pour l'Union européenne,
en suspendant ses accords de coopération avec Israël.
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Pour le TPI,
(Cour pénale internationale)
en finir avec son examen préliminaire pour crime de guerre commencé depuis bientôt 3 ans
et traduire les responsables israéliens devant cette juridiction.
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L'UJPF
• soutien la marche du retour du peuple Palestinien,
• appelle à rejoindre la campagne internationale
et non violente
BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions),
seule capable de lutter contre les crimes commis par l'État d'Israël,
face au silence des politiques
• et exige la levée du blocus criminel
et illégal de Gaza
• et la libre circulation de ses habitants.
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Le Bureau national de l'UJFP, le 3 avril 2018.
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Choix, découpage, notes différées, chapô, E'M.C.