PALESTINE : LE "NON" DE HOLLANDE À LA RECONNAISSANCE D'UN ÉTAT.
François Hollande a répondu à la lettre ouverte que lui avaient adressée, quelques jours auparavant, 154 parlementaires.
"Une reconnaissance unilatérale de l'État palestinien par la France n'aurait pas aujourd'hui l'effet d'entraînement souhaite par nos partenaires."
Tel est l'essentiel de la réponse de François Hollande à la lettre ouverte que lui avait adressée, quelques jours auparavant, 154 parlementaires parmi lesquels Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Pouria Amirshahi, Cécile Duflot, la sénatrice EELV Esther Benbassa et le socialiste Mathieu Hanotin, directeur de campagne de Benoît Hamon.
Dans un courrier daté du 28 février, F. Hollande dit faire sienne la phrase des parlementaires :
"Le peuple Palestinien est fondé à se doter d'un État".
Il rappelle l'initiative de la France qui avait abouti, le 15 janvier à la réunion à Paris de 70 États et organisations internationales. (1)
Il rappelle aussi le vote en décembre (2) de la résolution 2334, des Nations unies condamnant la colonisation.
"Là aussi la France a joué son rôle", écrit-il.
Mais pour le président de l'Association France-Palestine (voir tribune sur Politis.fr) F. Hollande s'attribue des initiatives qu'il a parfois combattues.
Taoufiq Tahani rappelle les propos tenus par le président français devant Benjamin Netanyahu,
en octobre dernier,
tout à fait hostile à la reconnaissance à la demande de reconnaissance formulée par l'Autorité palestinienne.
Ce qui jette un autre éclairage sur les motifs du refus de reconnaissance par la France.
Par Politis, publié le 8 mars 2017.
Notes E'M.C.
(1) Coup de com bidon de chant du cygne pour un autre quinquenat pétainiste qui rappelle le coup de la Cop 21. Quand on se souvient de la réception compulsoire de la "France" Valls'Hollandant à promptitude de clip-kippa à Netanyahu (a) et ses acolytes dont l'ex videur de bar, en exploitation compulsive aux sinistres événements-retour-de-boomerang du "nous sommes en guerre" qui ont, ponctuellement, secoué le pays pour l'installer dans l'inqualifiable chantage de la sécuritocratie liberticide de l'état d'exception si propice aux dérives, au plombage démocratique, au margouillis politicien, aux choux gras médiatiques.
(a) criminels de guerre contre un peuple désarmé, calomnié, emmuré et mourant à petit feu d'eau (volée) fétide, empoisonnée, ankylosé de check-points.
(2) Résolution 2334 condamnant la colonisation israélienne. Vendredi 23 décembre 2016.
Fourrageant aux affixes, aux vices d'acceptions, aux fléaux d'avancement, aux contorsions du statuquo, tel qui se sépare, à ce point critique d'implication, à quoi on s'affirme ou à quoi on se défausse, affichant, vi(o)lement fayot sa défréquentation au combat pour la Paix à cette cause cruellement septantée.
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E'M.C. Rhône, jeudi 9 mars 2017.