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Le parti Likud du Premier ministre, Benyamin Netanyahu, censé être plus modéré, souhaite simplement perpétuer la situation actuelle, c’est-à-direct, l’apartheid non déclaré.
Le centre-gauche entend mettre en œuvre une supercherie, sans que ni Kahol Lavan ni le Parti travailliste ne disent mot sur l’occupation,
ou même sur la fin du blocus de la bande de Gaza.
Le Parti de Benny Gantz formule des plans ambitieux en vue d’une conférence régionale qui aurait un caractère historique
et «approfondirait le processus de séparation avec les Palestiniens tout en maintenant sans compromis ...la liberté d’action de l’armée israélienne en tout lieu »
Il y avait longtemps qu’un document aussi honteux de blanchiment de l’occupation n’avait été publié.
Et le Parti travailliste n’est pas à la traîne.
La mesure la plus audacieuse de son catalogue est un référendum sur sur les camps de réfugiés avoisinant Jérusalem dans lequel voteraient les seuls électeurs israéliens, bien entendu.
Et tout cela s’ajoute à une série de déclarations banales sur les blocs de colonisation, Jérusalem, la Vallée du Jourdain et la construction de colonies en dehors des blocs,
c’est-à-dire que la continuation de colonies continuerait à pleine puissance.
Ce Parti, vertueux fondateur de l’entreprise colonisatrice parle de «chemins de séparation».
Ce sont plutôt des chemin de la tromperie.
La paix? Le retrait? Le démantèlement des colonies ?
La gauche en rit encore, il ne reste pas grand monde, deux liste et demie, une frange:
le Meretz et Hadash Ta’al, qui soutiennent une solution à deux États -
c’est train défaillant qui a déjà quitté la gare
et puis Balad-Liste arabe unie assez près de préconiser la solution à un État,
la seule solution qui reste.
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Note: Tour interrogatif donné - dans le chapô - à la phrase de Gidéon Lévy.
Gidéon Lévy, traduction SM pour l’Agence Média Palestine
Source Haaretz - 10 avril 2019.
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Choix, découpage, séquençage, notes réservées, mi-chapô
E’M.C.