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L’ONG - se basant sur l’article 15 des statuts de la Cour pénale internationale qui prévoit que son procureur
«peut ouvrir une enquête de sa propre initiative au vu de renseignements concernant des crimes»
concernant la compétence de la CPI.
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L’ONG évoque dans un communiqué
des tirs directs de snipers de l’armée israélienne
à l’encontre d’une vingtaine de journalistes palestiniens,
sur le territoire de Gaza »,
dans le contexte de manifestations ayant lieu dans l’enclave palestinienne
depuis le 30 mars 2018.
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Selon L’ONG, plusieurs journalistes ont été visés le 14 mai 2018 par des tirs alors qu’ils couvraient des manifestations à l’est de la ville Gaza:
• Omar Hamdane caméraman travaillant pour la télévision nationales algérienne ENTV,
a été blessé par plusieurs balles au pied
• et Waël Dahdouh, journaliste pur Al Jazeera a été blessé à la main droite.
«Les autorités israéliennes ne pouvaient ignorer la présence, parmi les manifestants, de journalistes»
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Depuis le 30 mars, date du début du mouvement de protestation de la Marche du retour et les manifestations organisées à la frontière entre la bande de Gaza et Israël,
les deux journalistes palestiniens
• Yasser Murtaja
• et Ahmed Abou Hussein
ont été tués par l’armée israélienne.
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Au moins trois d’entre eux étaient clairement identifiés comme étant des journalistes.
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«Les autorités israéliennes ne pouvaient ignorer la présence, parmi les civils manifestants, de journalistes.
Elles ont manqué à leur élémentaire devoir de précaution et de disctinction
en visant à balles réelles ces personnes protégées.»
a précisé Christophe Deloire [secrétaire général de RSF].
Ajoutant que «ces violations répétées et délibérées du droit humanitaire international»
étaient constitutives de crimes de guerre».
RSF, 15 mai 2018, 15h 58’
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Choix, découpage, chapô, E’M.C.