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Palestine

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Billet de blog 20 mars 2017

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FRANÇOIS MITTERAND (DE) CHAPE-CHUTE

François Mitterand, "Tonton", l'ami systématismique d'Israël, favorable à un insituable État palestinien, étamine de pissenlit, habitable ad pardes; giraudi-gaulliste", "maréchaliste-résistant", le francisquin, l'octomestriel vichyssois, le châtieur de l'insurrection algérienne, le reculeur de Rouges, l'as d'omerta, bonnetant SFIO-PS, le chapeauté, l'horoscopé, l'empli de plain-mandat. EMC.

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Quand François Mitterand accède au pouvoir, en 1981, on assiste à une certaine régression sur les droits des Palestiniens.

En effet, la position de Mitterand est qu'il faut un État Palestinien mais sans entrer dans la discussion sur du territoire palestinien, aussi, il ne sait pas véritablement où le trouver.

Il souhaite même un temps le mettre en Jordanie, ce qui fait fortement réagir les Jordaniens et provoqué une brouille entre la France et la Jordanie pendant trois ans. 

Tout est toujours un peu compliqué quand il s'agit de Mitterand.

Et il vaut souvent mieux l'avoir comme ennemi que comme ami dans la mesure ou il est systématiquent présenté comme l'ami d'Israël, ce qui, à la longue, a fini par inquiéter sérieusement les Israéliens...

On peut dire que la France, sous François Mitterand, tente de jouer une sorte de rôle pédagogique, à savoir aider les uns et les autres à l'idée de se reconnaître mutuellement.

Pour cela, il est nécessaire de maintenir une indépendance dans la direction palestinienne, ce qui explique l'intervention francaise en 1982 à Beyrouth, pour y sortir Yasser Arafat de Tripoli en 1983.

En même temps, il y a des avancées politiques :

faire admettre aux Israéliens qu'un État palestinien constitue la solution inévitable au conflit et que cela est finalement dans leur intérêt.

De l'autre côté, on tente de faire comprendre qu'ils fait s'en tenir aux territoires occupés, ni plus moins, donc admettre la solution 242 (d'où le fameux "c'est caduc" d'Arafat)

Des personnes comme Hubert Védrine l'on parfaitement théorisé :

dans le conflit, 

la France s'est retrouvée en avant dans la mise de solutions tout en sachant pertinemment qu'rlle n'aurait pas de les imposer et qu'une fois mises à l'ordre du jour, elle serait mise relativement à l'écart.

Teste le réconfort naturel d'avoir été le pays qui a mis en avant la solution même si ce sont d'autres qui l'appliquent.

Voici ce qu'avance Hubert Védrine, qui fait preuve ici d'une assez grande lucidité. 

Mitterand, La Palestine et la France de 1917 à nos jours, compte-rendu de la conférence, 9 février 2006 à Paris. 

Choix, découpage, apostilles, chapō, E'M.C. 

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