Patrick Leclerc, maire de Gennevilliers et membre du réseau Barghouti a décidé de reconnaître l'État de la Palestine.
D'autres villes du réseau Barghouti s'engagent dans cette démarche.
LE CONTEXTE ACTUEL
Le contexte actuel en Palestine et en Israël n'est pas à l'apaisement quand le président Trump a décidé de faire de Jérusalem la capitale d'Israël
et quand le gouvernement Netanyahu poursuit sans relâche sa politique d'occupation des Territoires occupés
et de Jérusalem-Est,
en toute violation du droit international.
LA FRANCE (I)
La France, par la voix de son précédent ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius (1) avait déclaré
la possibilité
d'une reconnaissance de la Palestine (2)
en cas de blocage du processus (3)
à la fin de l'année 2016.
Or,
rien n'a été fait après l'échec de la Conférence de Paris.
LA FRANCE (I')
Aujourd'hui,
Le président Macron
refuse de reconnaître l'Etat de Palestine,
alors qu'il s'agirait d'un pas significatif vers la Paix dans cette région.
LE MAIRE DE GENNEVILLIERS
Patrick Leclerc propose à toutes les villes de France
de prendre un arrêté de reconnaissance de l'État de Palestine.
Si le président Macron refuse d'engager la France dans cette voie,
mais si des milliers de parcelles de la France (4)
prennent cet arrêté officiel,
cette prise de position des communes françaises
conduira de fait à une reconnaissance.
Il s'agit bien de réaffirmer la volonté de la France
d'amener Israéliens et Palestiniens vers la Paix. (5)
Celle-ci ne viendra qu'avec le création d'un État palestinien,
comme prévu par les résolutions de l'ONU
depuis 1947.
• Blog de Patrick Leclerc, maire de Gennevilliers, publié le 18 janvier 2018.
• Re-publié sur la Page de l'UJFP (Union Juive Française pour la Paix), le mercredi 24 janvier 2018.
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NOTES - APOSTILLES., E'M.C.
(1) L'initiative est excellente, même si "l'État de Palestine"
diaboliquement éclaté en étouffants confettis par Israël -puissance occupante-
existe-rait comme le pays légitime de ses souchiers de toujours,
dans la conscience, le cœur, la langue,
et la désolation à cet (en) l'état de puzzle embrasé
et l'horrible incarcération des Palestinien-ne-s;
et, vu l'état des lieux,
un "im-Possible" Topos,
perfidement escamoté -
dont la restauration,
face à la hasbalah:
propagande du gouvernement israélien,
doit mobiliser les synergies
des JUSTES
tous les efforts des bâtisseurs de Paix,
où qu'ils soient,
quels qu'ils soient,
et les consciences libres,
de ceux pour qui le Droit et la Justice
ont encore un sens -universel-
aujourd'hui plus que jamais.
(2) La Palestine a toujours existé ! Partout dans tous les documents officiels. Même sous la plume empoisonnée des Bâlfour et consorts. La Palestine, "Terre (bibliquement) promise" aux [Craignants-Dieu] dont les Juifs sont une composante abrahamique, était multiplement habitée.
L'autre Face Palestine laïc, voire mécréante s'étale en surimpression martiale sur celle du Tabernacle Pacte divin, enchâssant Shekinah (as-Sâkinâ), consacrant l'héroïsme de l'âme au Témoignage sans ambages de la Convergence universelle, où l'élection tombe en caducité dès que perce et, a fortiori s'affirme, une méprisable prétention sur autrui; elle devient malédiction, car, c'est-là, son épreuve pulvériser l'orgueil toujours mensonger de l'exclusivité; on en devient indigne.
En cet aspect, peut-être difficilement discernable du Sens: • religieux (instrumentalisé de tous côtés) •laïco-politique ou •historico-trituré,
le ministre "ami d'Israël" retape un truisme qui en dit beaucoup,
la reconnaissance de la Palestine, formulée vaguement, ainsi, aurait, quand même, par-devers son visqueux versant, son autre glisse antidérapante puisque le sieur n'emploie pas le mot État [au vu du démantèlement galopant de la Palestine];
• en fait, il ne dit rien!
• il ne dit pas: l'État de Palestine -
• il ne dit: l'État Palestinien.
Le silence "politique" à cet aspect majeur est une stridence à considérer avec la minutie qu'il requiert.
(3) "Processus" quel mot assommant, devenu repoussant par ses dévastateurs atermoiements permissifs, passant pour poncifs de complicité écœurante, surtout à l'endroit de l'ambiguïté machiaveliquement entretenue sur le "Droit" la "Justice" l'ONU OCCUPÉE. Etc.
(4) des "milliers de parcelles" si ça se faisait, deviendrai-en-t une formidable métaphore en répons libérateur à l'émiettement de la Palestine occupée, à l'inhumaine atomisation des Palestinien-ne-s.
(5) Dans ce contexte de dévastatations avalanchées à cette région chargée, nous majusculons la Paix, l'énorme mot aux maux mixés, le cauchemar de l'inconsolable casino colonial.
Choix, découpage, notes, E'M.C.
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