Un meeting de solidarité avec le peuple palestinien était prévu de longue date à Paris 1 sur le site Pierre Mendes 90 rue de Tolbiac. Au dernier instant, elle a été interdite par les autorités universitaire alors qu'une autorisation en bonne et due forme avait été obtenue.

Il s'agit d'un déni de justice en même temps qu'une grave atteinte à des droits démocratiques élémentaires. Evidemment, elle s'inscrit dans la tentative de criminalisation du mouvement de solidarité pro palestinien, que ce soit par l'interdiction des manifestations que par la mise en accusation de millitant du processus boycott désinvestissement sanction. Et ne parlons pas de l'hystérisation "antiterroriste" avancée par Valls dans le cadre de l'offensive prévue en irak
Déclaration (extrait) du npa (qui était l'organisateur de ce meeting) concernant cet exemple (qui en rappelle malheureusement beaucoup d'autres) de la répression du mouvement d'opinions pro palestinien :
Cette interdiction constitue une grave violation du principe de la liberté d'expression et de l'ouverture sur le monde des universités prévu par la loi Savary. Nous tenons à le réaffirmer, ainsi que notre ferme soutien à la résistance palestinienne après le massacre de 2200 personnes dont 600 enfants par l'Etat d'Israël cet été. De même que nous avons maintenu les manifestations interdites, nous revendiquons la tenue de ce meeting, en invitant toutes les forces favorables à la liberté d'expression à venir y exprimer le rejet de cette tentative d'intimidation. Nous exigeons également la fin de la répression du mouvement de solidarité avec la lutte du peuple palestinien et l'arrêt de toutes les poursuites contre ses militant-e-s.