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Sur son lit d’hôpital, Melody Gardot avait trouvé une planche de salut dans la musicothérapie, qui a donné naissance à sa carrière et à un premier (mini) album intitulé Some Lessons-The Bedroom Sessions. Aujourd’hui, une étrange rubrique figure sur le site Internet de l’Américaine de Philadelphie, après les classiques biographie-discographie : Châteaux Gardot. Elle a laissé un message sur la musicothérapie invitant à laisser un message, à poser une question, parce qu’elle propose de partager cette expérience.
The Absence, c’est le mot anglais que la chanteuse glamour a trouvé pour le « saudade » portugais. « Et c’est un mot intéressant, qu’on peut retourner : pas de ténèbres sans lumière, pas d’absence sans présence », a-t-elle expliqué aux Inrocks. En français, on dirait la nostalgie teintée de mélancolie, qui imprègne le fado au Portugal et le tango en Argentine, deux styles dont on retrouve aussi les accents dans cet album et deux pays qu’elle a aimé explorer.
Avant de la retrouver sur la scène du Théâtre antique d’Arles le 10 juillet, la voici interprétant So we meet again my heartache au festival de jazz de Saint-Sébastien en août :

Avant de monter sur scène, elle sera précédée en première partie de Silvia Pérez Cruz. Une autre jeune chanteuse et musicienne (29 ans) aux influences multiples : habaneras cubaines, fado, flamenco, boléro, chanson brésilienne… Elle a aussi prêté sa voix à la bande originale du film Blanca Nieves, récente adaptation de Blanche Neige, pour laquelle elle a reçu un Goya. La Catalane a composé tous les titres de son premier album solo, 11 de Novembre, qu’elle chante en espagnol, catalan, galicien et portugais.

Silvia Pérez Cruz (première partie, 45 min) et Melody Gardot (90 min)
Théâtre antique, le 10 juillet à 21h30
Les autres Soirées Suds au Théâtre antique :
Le 9 juillet : Fanfaraï et Goran Bregovic
Le 11 juillet : Baloji et Rokia Traoré
Le 12 juillet : Alela Diane et Miguel Poveda
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