À toi, notre Résident de la Réplique qui tue, notre Président de la maison Colgate, séducteur de chasseurs, ami des banquiers, dépeceur d’APL..
Puisses-tu passer l’éternité dans une séance photographique avec des flashs trop forts, rouler sous les presses des journaux à mémère, glacer pour de vrai sur du papier à scandales.
Aux aristos du diagnostic social, aux squatteurs de blatteaux télés, aux penseurs non pensants paléo-libéraux...
Puissiez-vous monter à mains nues les courbes de l'audimat, et glisser en bas, et remonter, et glisser et remonter encore et glisser encore, et glisser et remonter, et demander grâce en joignant vos petites mains sanglantes... Puissiez-vous ne plus jamais dire autre chose que "réforme nécessaire", même pour acheter du pain, même pour dire bonjour, même pour dire crotte.
Aux cro-macroniens tankistes et à leurs casques à pointes, aux Starsky et Hutch de Plus Belle la Vie, aux bandits diplômés du Phare Ouest avec matraque télescopique...
Puissent les sillons que vous creusez se remplir de fleurs odorantes et colorées sans que vous puissiez jamais vous retourner pour les regarder. Puisse votre seul horizon être le crépuscule éternel du 20 heures de CF1 et les discours de Marlène Le Pine. Puissiez-vous finir prisonniers derrière les barreaux d'un tableau excel, et condamnés pour l'éternité à écouter des reprises de Sardou chantées par Gérard Colon.
Vive les brebis libres !

Agrandissement : Illustration 2
