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Du haut de sa tour d'ivoire, campé sur son trône d’or et d’argent, le monarque des dieux à l'épreuve de force du chaos social et de ses encombres. En proie à ses démons intérieurs gangrénant le corps social et les individus anonymes, le maître des horloges, résolument tourné vers la démesure vient de perdre le tempo de son « en même temps ». Dans l’écho de sa symphonie, le temps passe et court par delà les siècles, déployant au large tout autant d illusions perdues.

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Entaché de cette fébrile exaltation à détenir tout à la fois savoir et pouvoir, l’exécration de ses propres débordements au caprice d’un d’ego empirique. Bien plus apte à formuler sa propre litanie que celle de l’œuvre collective au service de l’État, nation plurielle.
Pour quelques gouttes d’élixir, l’hubris ne s’efface donc jamais. Péché d’orgueil des prétendants et autres prétentieux qui cherchent à briller bien plus intensément que l’astre suprême à la postérité des cieux. Assujetti au délire du pouvoir implacable, l’homme politique, pantin ou souverain ?
« Memento mori - Rappelle-toi que tu es mortel »

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Waterloo, morne plaine où croassent de sombres processions de corbeaux. Champs de ruines et chants de révolte. Sur l’échiquier des intrigues, l’expiation souveraine. Suspendu au contexte propice à quelques bouleversements, l’ultime vol de l’Aigle, entre cynisme et désinvolture. Sous les ors de la République bafouée, l’insolence dogmatique du roitelet qui se voulait empereur, conquérant de l’en pire. Solitude du pouvoir, tyrannie de l’isoloir.

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Fin des réjouissances, le carnaval se meurt à petit feu. Tombent les masques, visages défaits sans fard ni paillettes. En coulisses se prépare le procès de sa divine majesté. Solitaire, le roi nu erre sans fin, rongeant son frein au sein de cette mascarade démocratique en quête d’issue. Gare aux écueils de Charybde et Scylla !
Celui qui, sans entrave, jouit de son génie de l’élection mais qui ne sait apprivoiser l’intelligence subtile de la France. Fini de faire le zouave ! Toute issue ne saurait qu’être fatale. La nuit s'annonce longue et agitée, dans la liesse collective, depuis la nuit des temps, sous une pluie de confettis, sa majesté Carnaval finit toujours au bûcher.

Cinq ans n'auront pas suffi. Déni, défi, mépris. Manipulation, mensonge, fourberies. Scapin qui s'en dédie ! Méprisant et méprisable, miséreux et misérable, sous ses faux semblants de souverain engoncé dans le costume gaullien, le despote fallacieux, adepte de la métamorphose, agite sans vergogne l’étendard des forces obscures contenues sous le plafond de verre.
Faisant fi du danger à réveiller les âmes farouches, cette subversive stratégie se relève pure folie de l’inéluctable stratégie du grand remplacement des élites. La tribune aux harangues en modère les éclats. À crier au loup, plus personne ne réagit.
« Prends garde à ce boomerang
Il pourrait te faire payer
Toutes ces tortures de cinglés »

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Au cœur de la start-up nation, l’agrégat des colères réveille la souveraineté citoyenne, pilier de ces Gaulois réfractaires. À présent, seul règne l’impérieux devoir de réparer l’honneur perdu, bafoué par les camouflets soufflés dans l’opiniâtreté d’un pouvoir aux abois.
Pompier pyromane, l’apprenti sorcier risque fort de s’y bruler les doigts. Verticalité du pouvoir, horizontalité du petit peuple, foule de tous les espoirs, n’en déplaise au saigneur des führers.
Démocratie déchue, tous les impétrants rendent grâce au même démiurge du capital. Sous la tyrannie des marchés, le fait et l’effet du prince. 49.3. L’arme fatale. La politique n'est que fiction d'État. Aux larmes citoyens !!!
« La démocratie est un système fragile que de graves crises peuvent renverser. » Edgar Morin

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Passé la longue nuit de l’alcôve hivernale, sous ces airs guillerets, tambour battant voilà le printemps qui arrive en fanfare. Naissant et renaissant, il revient réveiller les forces vives et sauvages. Sous cette ferveur enthousiaste les bourgeons éclatent et les petites fleurs fleurissent comme un bouquet d’artifice.
Éclosion de couleurs, explosion de senteurs. Au seuil du vert printanier, les mots se parent des vers des poètes. Serviteur de l’effervescence poétique, en joie et en liesse, le vent portera et emporta au loin la mélodie de la poésie, éclaboussement de vie.

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