Le gouvernement ne veut rien entendre, c'est un fait sur lequel les éditorialistes de la presse mainstream insistent lourdement, histoire de décourager les grévistes. Mais la rue ne désarme pas et les manifestants restent fortement mobilisés partout en France.
Dans les grandes villes, de nombreux témoignages font état d'un durcissement de la répression policière, y compris vis-à-vis des médias libres dont les représentants ne sont même plus protégés par leur statut de journalistes. À Paris par exemple, Remy Busine, journaliste à Brut a été mis en garde à vue, simplement parce qu'il refusait de se séparer de son matériel de protection (un masque à gaz) que la Préfecture assimile abusivement à une arme par destination. On croit rêver ! De telles atteintes au droit d'informer sont inacceptables, mais le pouvoir et ses représentants se moquent bien des droits fondamentaux qui devraient pourtant prévaloir dans toute démocratie.
Dans les villes moyennes, les manifestations ne sont pas aussi tendues, et pour cause, les forces de l'ordre ne sont pas omniprésentes. Et même si les tensions sont moindre durant les manifestations, cela n'empêche pas la police et la justice de s'en prendre au représentants syndicaux par la suite (lire ICI).
Toujours est-il que le 9 janvier, les cortèges sur les trois villes du département étaient toujours aussi fournis qu'au premier jour du mouvement de contestation. Environ 2 000 manifestants à Montluçon, 1 400 à Moulins et 1 300 à Vichy selon la CGT. Contrairement à ce qu'affirment les grands médias, le mouvement ne s'épuise donc pas, même si on peut constater ici et là certains moments de pause rythmant la mobilisation.
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Le 10 janvier plusieurs dizaines de manifestants ont envahi la galerie marchande de Carrefour vers 11h. Une action symbolique pour faire savoir qu'ils n'entendaient rien lâcher :
Les prochaines mobilisations décidées par l'intersyndicale nationale les 14, 15 et 16 janvier.