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Rocio Marquez et Bronquio, ou la nouvelle pareja (couple) modern'flamenco. C'était à Paloma, sur les hauteurs de Nîmes. Pas grand chose à dire. Je ne connais pas la musique électro et je n'ai pas été touchée par ce spectacle son et lumières. J'ai cru comprendre qu'il était beaucoup question de libertad, avec une allusion récurrente aux oiseaux, libres de voler où ils le souhaitent. Trop de bruit et de fureur masquent le message.
Mais ce spectacle me permet un retour sur le festival 2022 et sur la prestation du groupe RomeroMartin, Alvaro Romero chante et Toni Martin est aux claviers-ordinateur. Sur le papier, le spectacle s'appellait « Manifiesto » et en sous-texte subliminal « homosexual ». Aujourd'hui, les « fatigas » (les douleurs) ont changé de nature, mais notre époque en supporte son lot. Et l'homosexualité est certainement une des douleurs de notre temps dans certains milieux ou certaines familles. Etre gitan et « pédé », cherchez l'erreur. Alvaro, survitaminé, a embarqué le public pour une reconnaissance et acceptation des différences. Il a chanté des poètes latino-américains pour qui la vie est loin d'être douce, il a créé ce qui pourrait être un hymne de libération, dédié à sa mère qui voulait une fille. Il danse, il saute et il chante bien. La musique électronique est là en accompagnement et en contre-point.. L'ensemble est d'une grande musicalité, très flamenco et in fine, une excellente surprise.
C'est sur la base de ce souvenir que je suis allée à Paloma. J'en suis sortie esgagassée.