Antonia Fudez (avatar)

Antonia Fudez

Abonné·e de Mediapart

Billet publié dans

Édition

Ritmos latinos

Suivi par 47 abonnés

Billet de blog 16 novembre 2016

Antonia Fudez (avatar)

Antonia Fudez

Abonné·e de Mediapart

Eduardo Guerrero, l'étoile montante du baile masculin

Eduardo Guerrero, originaire de Cadix, est à Paris pour deux spectacles organisés par Flamenco en France à la salle Ravel de Levallois.

Antonia Fudez (avatar)

Antonia Fudez

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Août 2002, un phœnix d'à peine 19 ans brûle les planches du cloître Saint-Nazaire, à Béziers, lors du traditionnel festival flamenco de la féria. C'est Eduardo Guerrero, la pareja (partenaire) de l'excellente danseuse Mari-José Franco, qui fait ses début sur les scènes internationales. Originaire de Cadix, il apprend à danser très jeune dans sa ville et approfondit son art avec Mario Maya, Antonio Canales ou encore Manolo Marín. Il est à contre-courant de ce qu'on peut voir en danse masculine aujourd'hui. Il a la verticalité des anciens qui n'est pas sans évoquer le grand danseur de Grenade, Manolete, et un taconeo fin et musical.

Illustration 1
Eduardo Guerrero © Compagnie Eduardo Guerrero

 Sa présence, sa prestance, son talent ne pouvaient rester longtemps inaperçus. Il intègre la troupe de Eva La Yerbabuena ; avec Rocio Molina, il danse dans Oro viejo, puis dans tous ses spectacles ; Amador Rojas fait appel à lui ; le cantaor David Palomar l'invite à participer à son spectacle La dama del poncho rojo. En 2013, c'est la consécration avec le Prix Desplante du festival de La Union. Et depuis son temps se partage entre collaboration et création de son propre univers.

Ce week-end, Eduardo Guerrero, à l'invitation de Flamenco en France, dansera le spectacle qu'il a créé pour le festival de La Union, Las Minas. Il le présente comme un hommage aux chants du Levant du XIXe siècle, chants de labeur et de souffrance, créés par les mineurs, originaires, dans leur grande majorité, d'Andalousie.

Il propose un spectacle épuré et sera accompagné par Javier Ibañez à la guitare et Manuel Soto au chant. Ce dernier porte une hérédité de poids puisqu'il est le cousin des Sordera par son père et le neveu de Jose Merce par sa mère.

Un excellent moment de flamenco en perspective.

https://www.youtube.com/watch?v=JeKLFPzaIJE
https://www.youtube.com/watch?v=UBeCgkP8e0s

Les 18 et 19 novembre à 20 h 30, Salle Ravel 33 rue Gabriel Péri 92300 Levallois.
Réservation (e-billetterie) :
http://www.ville-levallois.fr/flamenco-las-minas/
ou  au 01 47 15 76 76.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.