En quelques semaines, les homophobes les plus haineuxSEs ont témoigné d’une fascination certaine pour nos postérieurs.
Une conseillère municipale UMP se livre à un exposé sur les mérites comparés du vagin et de l’anus ; l’association Civitas annonce pour septembre une campagne dont le visuel représente les fesses de deux hommes manifestant à une Marche des fiertés LGBT, visuel qui se retrouve en accueil du site avec le logo « Gloria TV » ; Minute choisit en une la même photo.
La preuve n’est plus à faire : les homophobes ne quittent plus des yeux nos culs.

On aurait aimé être une petite souris pour assister au brainstorming de la campagne de Civitas :

Combien de fesses ont-elles été auditionnées ?

Jock-strap Calvin Klein ou Jock-strap IEM : comment le choix final s’est-il fait ?

Faisait-il chaud ?

Du bromure a-t-il été donné aux participantEs ?

Comment les spécialistes juridiques ont-ils/elles tranché la douloureuse question du droit à l’image de fesses anonymes ?

UnE conseillErE spirtituelle a-t-il/elle estimé combien d’exemplaires de ces deux paires de fesses étaient nécessaires à « la restauration de la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus Christ » ?
Mais nous devrons attendre le lancement de la campagne de Civitas pour espérer avoir un début de réponse à toutes ces questions.
En attendant, nous travaillons à la loi qui va nous ouvrir l’égalité des droits, contre la haine, contre l’obscurantisme, et malgré l’affection affichée des homophobes pour nos fesses.