L'A355 de contournement Ouest de Strasbourg, le GCO ou COS, est un projet autoroutier né au début de 1970. Relancé en 1999, abandonné en 2012, il renait en 2013. Mauvaise solution à de vrais problèmes, le collectif GCO NON MERCI (né en 2003) s'oppose au projet et prône les mobilités douces. En service depuis décembre 2021, la bataille continue...
GCO — précédent << | >> suivant
– Mise à jour le 21 octobre 2021 à 9h43

Agrandissement : Illustration 1

L’industrialisation de l’exploitation de nos forêts est un problématique pas non seulement franco-française, mais mondiale. De la vie à la mort, les forêts françaises sont menacées. « À ce phénomène, n’oublions pas qu’il y a aussi les destructions au profit de projets artificialisant les sols comme l’est le GCO » introduit GCO non merci, collectif alsacien pour les mobilités douces et alternatives, opposé à l'autoroute à péage de Vinci à l'ouest de Strasbourg.

Agrandissement : Illustration 2

Ce weekend des 16 et 17 octobre 2021, ont lieu les premières actions pour la défense des forêts vivantes, contre leur industrialisation à l’appel de plusieurs organisations. Le collectif évoque les arbres perdus à Kolbsheim et Vendenheim.
LE GCO : DE LA VIE A LA MORT…
Ainsi, l’autoroute à péage de Vinci, imposée par l’État en septembre 2018, a amputé deux espaces boisés à Kolbsheim et Vendenheim sur des zones où la forêt était ancienne avec des variétés d’arbres diverses. Dans les pseudos compensations, le groupe Vinci a financé des plantations d’arbres réfléchis dans une optique industrielle de récolte. C’est-à-dire que le projet du GCO a détruit deux espaces centenaires et tout ce que cela implique en les détruisant pour des replantations non pérennes. Voilà la réalité de compensations qui n’en sont pas vraiment.

Agrandissement : Illustration 3

Pour exemple, GCO non merci nous renvoie vers un article des DNA paru en 2019 où Arcos, concessionnaire de l'autoroute, filiale de Vinci, se vante de financer la plantation de 700 arbres sur une parcelle de 48 hectares dans la commune d’Osthouse, à une vingtaine de kilomètres au sud de Strasbourg, pour « compenser » la destruction des forêts sur le tracé du GCO. Des arbres qui seront destinés à du « bois d’oeuvre d’ici quelques années » – est-il précisé dans l’article.
Nous sommes donc bien en présence d’un élevage d’arbres dont le but n’est pas de compenser de façon pérenne la disparition des espaces boisés de Kolbsheim et Vendenheim. Aucune garantie qu'une fois le bois d'oeuvre mis à disposition, entrainera la plantation d'autres arbres.
LES COMPENSATIONS D'UNE FORET NE REMPLACENT PAS CE QU'UN PROJET DETRUIT !
La réalité vécue sur le projet du GCO à Strasbourg se répète sur d'autres et s'additionne à la logique industrielle prônée par des sociétés sur la gestion de nos forêts, souvent les mêmes que l'on retrouve directement ou pas, dans les replantations d'arbres liées à des compensations qui n'en sont pas vraiment. Un espace boisé, parfois plusieurs fois centenaire et varié, détruit par un projet d'aménagement, n'est jamais compensé de façon désintéressée. Ainsi, l'industrialisation de nos forêts détruit en partie son rôle essentiel dans notre écosystème, notamment dans la captation du CO2.
#PourDesForetVivantes
#stopindustrialisation
– DE LA VIE A LA MORT… AME SENSIBLE, S’ABSTENIR :
Appel pour des forêts vivantes, attention aux pseudos compensations !