L'A355 de contournement Ouest de Strasbourg, le GCO ou COS, est un projet autoroutier né au début de 1970. Relancé en 1999, abandonné en 2012, il renait en 2013. Mauvaise solution à de vrais problèmes, le collectif GCO NON MERCI (né en 2003) s'oppose au projet et prône les mobilités douces. En service depuis décembre 2021, la bataille continue...
Réduire le trafic routier, notamment celui des poids lourds dans la plaine d'Alsace est possible en allégeant l'axe nord-sud et inversement, de son trafic de transit. Pour cela, la solution s'appelle le ferroutage.
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Strasbourg le 12 novembre 2021,
La collectivité européenne d’Alsace (CEA) est envahie par les poids lourds en transit qui ne font qu’augmenter :
- la dégradation des chaussées à cause de leur poids,
- la pollution de l’air
- et le trafic local qu’ils contribuent à surcharger.
Un nouvel axe autoroutier à péage, le contournement Ouest de Strasbourg, appeler aussi GCO, COS ou A355, va encore accroître le trafic de poids lourds de transit au passage de la capitale alsacienne, en raison d’une tarification à bas coût, malgré le péage du GCO, par rapport au transit de l’autre côté du Rhin, côté allemand, détériorant encore un peu plus notre cadre de vie, en transformant la plaine d’Alsace en couloir à camions.
La France est déjà condamnée par la cour de justice de l’Union européenne à des amendes conséquentes pour ne pas avoir mis en place des mesures restrictives par rapport à la pollution aux particules fines.
Le Conseil d’Etat a lui aussi condamné la France pour sa politique insuffisante à lutter efficacement contre le réchauffement climatique.
L’Eurométropole de Strasbourg va mettre en application les zones à faible émission (ZFE) sur l’ensemble de son territoire à partir 1er janvier 2022 et échelonné jusqu’en 2028. A terme, quatre des 33 communes qui la composent interdiront à terme les Crit'Air 2 à partir du 1er janvier 2028.
Mais en l’état, ce ne sera jamais suffisant faute d’une législation suffisamment forte pour limiter les conséquences du réchauffement climatique.
D’un côté, nous actons l’échec de la COP, et de l’autre, la loi Climat et Résilience voté durant l’été 2021, est en-deçà des préconisations de la Convention citoyenne pour le climat, créé par le président de la République, alors qu’il s’était engagé en juin 2020, à reprendre sans filtre ses propositions. Seule à peine 10% sont reprises en l’état dans la loi.
En plus de l’Ecotaxe que nous appelons de nos voeux, nous demandons à la CEA d’instaurer dès maintenant, une interdiction de franchir notre département sur l’axe nord-sud et inversement, sauf en cas de desserte locale effective, aux camions de transit.
En appliquant cette mesure d’interdiction du transit poids lourds sur le territoire alsacien et pour ne pas reporter le trafic chez nos voisins, nous demandons en même temps à la Région Grand Est, la mise en place du ferroutage aux entrées principales : Belfort, Bâle et Lauterbourg, où le chemin de fer est présent localement.
Nous, citoyennes et citoyens conscients,
qui avons envie d’une cadre de vie normal.

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L'initiateurs/trices de la pétition précise : « dans les objectifs, il est clair qu’en lançant cet initiative, il s’agit ensuite pour nos décideurs politiques de trouver la meilleure harmonisation autour de la question du ferroutage qui ouvre des possibles organisationnelles au-delà de nos frontières départementales. Nous pensons également à l’étude en cours sur le ferroutage des camions vers le port autonome de Strasbourg.
Enlever des camions de nos routes alsaciennes est possible. Il faut juste la volonté politique de le mettre en oeuvre. »