Célia Héron évoque dans un court et magistral texte toute la douleur mêlée de tendresse de la relation de certains algériens avec la France depuis les années 1950.
Dans un récent billet nous faisions le constat que le lien des algériens avec la France, si ancien et si bien tricoté entre les générations, résiste à tous les efforts de cassure par l'ancienne métropole. Et voici que cette jeune femme de 23 ans évoque dans un poème-reportage les bouleversements d'une vie algérienne entre 1959 et 1989:
"Le premier cahier était le plus épais. Le temps avait jauni ses feuilles trop fines. C´était sa trace à elle dans l’Histoire, une trace d’encre, pour effacer les traces de sang..."
A lire de toute urgence ici.
Martine et Jean-Claude Vernier
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