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Billet de blog 31 juillet 2019

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Une autre réflexion historique du capitalisme

Pour moi le système capitaliste est bien plus compliqué que ce que l'on veut bien nous expliquer. Et il ne s'applique pas de façon binaire dans notre société, et que sur l'aspect financier.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Personnellement mes recherches façon "d'où venons nous, que faisons nous et où allons nous ?", avec une démarche de confrontations scientifiques m'ont emmenées à cette évolution de réflexions.

Premièrement les capitalistes sont des parasites dans notre organisation sociale et ne sont en aucun cas producteurs de richesses. Ils se comportent donc en ce sens suivant les procédés des parasites.

Donc tout le monde ne peut pas être un parasite des autres pour fournir suffisamment de ressources à cette population.

Que parasitent-ils ?

Si on part de la définition de Marx :

C'est la subordination des Humains par des hommes

Historiquement la première subordination d'humains par des hommes dont nous avons des traces c'est la violence sur les autres.

Nous avons des traces de ceci jusqu'il y a 10 000 ans avant JC. Ce sont des approches qui sont de l'ordre de la nature dans les conflits sur le partage des ressources de survie ou d’existences. Mais dans un fonctionnement de collaborations (eusocialité) ces conflits sont très rares. Cette stabilité a durée jusqu'en 3 000 avant JC.

Donc la possession de la contrainte physique est une forme de capitalisme (armé, police et justice)

Illustration 1
Guerre

Ce sont les réflexions sur la conscription généralisée, la sécurité collective et le tirage au sort des jurés citoyens qui sont pour moi des axes de solutions sur ces problématiques de parasitages.

Jusqu’à -3 000 les humains vivaient suivant un modèle matrilinéaire ou patrilinéaire avéré par la paléogénétique. Comme l'explique bien Darwin dans sa théorie de l'évolution, les sociétés eusociales sont des fratries (matrilinéaires ou patrilinéaires).

Donc la propriété était collective et familiale.

L'économie n'était pas faite de troc comme on nous le raconte pour discréditer la gratuité et le partage, mais de prêts de moyens de productions et de dettes économiques du travail. C'était de l'économie d'entraide. Le prélèvement des ressources de la nature et son partage social, l'artisanat et ses spécialisations techniques sous formes d'organisations collectives métiers pour la production de nouvelles ressources, comme pour les termites et les abeilles.

Donc comme on prêtait à tout le monde ou aidait tout le monde dans la société humaine, et comme dans toutes les personnes à qui on prêtait ou que l'on aidait certaines oubliaient volontairement ou non de rembourser sa dette économique en restituant ces moyens de productions ou le travail donné, l'homme (ne sachant ni lire, ni écrire et très peux compter) a développer comme artisanat des systèmes de comptabilités sur les dettes.

C'est la naissance des chiffres, des systèmes numériques, du calcul et de l'écriture. Et c'est au paléolitique il y a plus de 7 000 ans avant JC.

Avec la naissance de l'écriture, il y a 3 à 5 000 avant JC est apparu l'histoire. Et cette histoire nous renseigne sur un moment important qui a bouleversé l'organisation sociale humaine pour nous conduire dans les souffrances que les peuples vivent depuis 5 000 ans.

La deuxième subordination qui est peut-être une des causes de la réussite de cette transformation sociale de l'humanité c'est la croyance.

Donc la possession de la croyance est une forme de capitalisme (informations, culture et éducation avec l'idéologie et la théologie)

Illustration 2
Manipulation

Et la première croyance est celle du culte de la femme. C'est l'origine des religions que nous connaissons. En échange du libertinage sexuel (conséquence des sociétés matrilinéaires) la femme est devenue un culte.

Comme tout le monde y trouvait son compte les populations entretenaient les ressources de son existence. Les hommes étaient représentés par des animaux et les femmes valorisaient la nature et l’agriculture. Mais la sacralisation du culte a emmenée les femmes à sacrifier des hommes dans le fanatisme de leur égo. Et elles faisaient des discrimination en privilégiant les hommes plus dans l'agriculture et en dénigrant les hommes plus dans l'élevage tel que le raconte les premiers récits historiques de cette période. Pour les hommes cela a été en contre partie, la conquête des femmes pour les posséder, essence même du capitalisme, afin dans exploiter les faveurs sexuelles…

Et c'est alors qu'est arrivé de l’Asie de la culture patrilinéaire, comme le montre la paléogénétique, vers moins 3 000 cette vague qui a emporté avec elle cette nouvelle organisation sociale que nous appelons le patriarcat militaire.

Cette histoire est raconté pour la Mésopotamie dans un texte qui s'appelle l'Épopée de Gilgamesh.

Les hommes ont pris le pouvoir par la force !

Ils ont alors mis en place de la hiérarchie sociale dans la relation entre les hommes et femmes. C'est la naissance des classes sociales. Cela a donné les chefs de clans mâles, qui sont devenus des rois des villes avec le temps, et le regroupement des nobles qui eux même hiérarchisés donnent des empereurs avec des empires (monarchie des chefs, des nobles et des empires que l'on retrouve actuellement avec les présidents dans la forme bonapartiste). C'est le passage d'une organisation démocratique à une organisation aristocratique dans la société, et le passage des pouvoirs et des décisions du collectif aux dominants mâles.

Donc la possession de la gouvernance est une forme de capitalisme.

Illustration 3
Dictateur

Ce faisant, ces hommes ont mis en propriété individualisée la femme pour pouvoir avoir les faveurs sexuelles de celles-ci suivant leur bon vouloir. Ils ont créer ainsi le premier contrat d'esclavagisme le mariage, qui avec le temps c'est appliqué aux hommes et à leur travail pour la communauté.

Donc la possession individualisée des ressources, des moyens de productions et des individus est une autre forme de capitalisme (contrats et économie du besoin social).

Illustration 4
Avare

Ils ont alors rompu l'équilibre économique collaboratif et de l'entraide, et très rapidement ils ont du prélever un tribut auprès des populations des villes. C'est la création de l'impôt. L'impôt était donc à l'origine une rente par la force sur des populations de villes pour entretenir les privilèges de dominants.

Donc l'utilisation de la rente est l'essence du capitalisme économique.

C'est l'ancêtre du capitalisme financiarisé. L'impôt c'est trouvé être une pratique qui demandait pas mal de moyens humains et logistique. C'est pourquoi Gygès en -700 a créer la monnaie. Et c'est la création de cette monnaie qui déjà aux ages de l’antiqué introduit les premières catastrophes capitalistes qui obligeât les religions a interdire l'usure (rentes financières qui sont des intérêts).

Illustration 5
Argent © Open source

 Et en conclusion l'organisation aristocratique et les croyances de culte de la personne ont été le comburant qui a donné naissance au carburant économique et social qu'est le capitalisme avec la possession…

Lire la suite avec Comment les structures des organisations sociales favorisent-elles les capitalistes ?.

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