À la musique

Trois pommes, au débotté glissées dans un panier d’osier, le sourire de l’amour et le tour est joué. Précisément, c’est à Tours que le ciel est au beau fixe.

L’avez-vous remarqué ? La musique entraîne parfois dans son tourbillon toute une famille : le grand père et la fille, les cousins, les ancêtres et les descendants. Le violoncelliste Christophe Pantillon appartient à la quatrième génération d’une très célèbre famille de musiciens suisses,

Vladimir Cosma joue de sa voix. Depuis des lustres, il pourrait ne plus rouler les « r » et donner l’impression de venir à l’instant de quelque Picardie.

Billet léger contre la brume, espérance d'un jour meilleur: les quatuors de Mozart, interprétés par les Talich- comme dit quand on veut donner l'impression que l'on boit des drinks avec les chambristes.

La musique aime trois jolies femmes : Saténik Khourdoian, Laura Buruiana, Maria Dobresco. La première a vu le jour à Marseille et les deux autres sont roumaines. Ces jeunes artistes composent le trio Brancusi- bel hommage que de nommer ainsi l'association d'un violon, d'un violoncelle et d'un piano.

Comme un paquebot de marbre et d’acajou, l’Ecole normale de musique de Paris jadis ouvrait ses cabines, inconfortables mais tout entières dédiées à l’apprentissage.

La musique offre parfois l’impression d’une succession d'épreuves qu’il n'est possible de surmonter qu'au moyen d'un labeur surhumain. C’est aussi par ce biais que nous fascine le virtuose : il est celui qui dépasse l’entendement, s'affranchit de la pesanteur.