Avec la banderole proclamant " Mon corps, mon choix, féministes en colère - la lutte continue" ce 25 novembre à 18h, la journée internationale de lutte contre toutes les violences faites aux femmes a été marquée à Clermont-Ferrand par une manifestation à travers la ville de la place de Jaude à la place Olympe de Gouge réunissant de 3 à 400 manifestant·es. Nous y avons rencontré Marianne Massimi, simple et discrète, élue députée de la 1ère circonscription du Puy-de-Dôme cette année. De son côté, la CGT a organisé ce même jour un webinaire de 14h à 16h sur le thème « Metoo 5 ans après où en est-on sur les violences sexistes et sexuelles au travail ? ».
A 19h30, ATTAC 63 épaulé par quelques militants de Greenpeace et d'XR a réitéré l'action de l'an dernier contre Amazon sur leur point-relais public (dit Amazon locker) au sortir de la gare SNCF où chacun·e peut venir chercher son colis, Amazon * comme d'autres, traité de "criminel climatique"avec "surconsommation, greenwashing et évasion fiscale".
LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AU FEMMES
Les pancartes donnent l'étendue de ces violences dénoncées : féminicides, violences physiques, psychologiques, sexuelles, sexistes. L'une d'elle m'a dit tout crue avoir eu la main au fesse en sortant avec sa mère du tram.
"L'éducation à la violence passe par la non-violence de l'Education"
"La longueur de ta jupe, la hauteur de tes talons, le rouge sur tes lèvres ne peuvent justifier une agression"
"Papa, chéri, tonton, les violeurs sont à la maison"
Et ce constat terrible : "Je crie pour celles qui ne le peuvent plus" ou qui ne le peuvent pas encore.
"Osez le féminisme !" pour sa part a mis en avant cette année un stop "à la pornographie et à la prostitution, violences masculines contre les femmes et les filles !!!" dénonçant "la pornographie et la prostitution [...] deux formes spécifiques de violences, qui font partie du continuum des violences sexistes et sexuelles." et demandant en particulier "une qualification politique et juridique de l’industrie pornographique comme industrie proxénète".

L'UNEF est là également tout comme la FSU, militant·es et secrétaire.


AMAZON le ravageur
Dans la série "CRIMINELS CLIMATIQUES"; demandez "le ravageur", vous aurez Amazon.
Sur le site d'ATTAC, la critique du Black Friday est radicale : "Rarement le Black Friday n’aura été aussi révélateur d’un système aux effets sociaux, fiscaux et écologiques aussi néfastes et désormais largement démontrés."
Amazon est le premier sur cette liste de "criminels climatiques" qui comprend "le prédateur, Bernard Arnaud", "le fossoyeur Patrick Pouyanné", "le gang des complices Macron-Maire-Borne", "le saboteur Vincent Bollorré", "le bétonneur, Martin Bouygues".
Lire aussi : "Pour le « Black Friday » les salariés d’Amazon appelés à la grève dans une trentaine de pays, dont la France"
A Clermont, une équipe de militant·es anciens et nouveaux d'Attac, aidé par d'autres d'XR et de Greenpeace ont collé sur les casiers Amazon en gare, des affichettes et affiches sous la banderole "scène de crime d'évasion fiscale" proposant aux voyageurs prenant l'escalator, surtout en montée, un tract national qui précise les griefs contre cette société tentaculaire boulimique.



* dont le patron Jeff Bezos, magnat qui s'impose sur une bonne partie de la planète, y compris aux états, à travers une série d'activités lucratives souvent encensées par d'insensés commentaires. Il est propriétaire d'Amazon, de Blue origin (fusées), du Washington post et de bien d'autres sociétés. Aussi nuisible que l'est Musk avec Tesla, Twitter et Space X.