Paris est au coeur des errements résultant des techniques financières qui étaient censées permettre une gestion des risques de crédit, qui se sont révélés être illusoires ou ruineuses et en tous cas des foyers de pertes potentiellement systémiques.
Deux des plus importants rehausseurs de crédit opérant sous forme d'assurance spécialisée, les assurances monolignes, avaient été acquis par des banques françaises, c'est le cas de FSA (qui était filiale du groupe franco-belge Dexia) et CIFG (ex-filiale de Natixis rachetée par Caisse d'Epargne Banque Populaires), alors que Calyon était partenaire d'ACA Financial Credit. Pour sauver l'activité d'assurance monoligne, et lui offrir une occasion de se développer, Paris a sacrifié en 2005les actionnaires d'Eurotunnel et mis en place une restructuration spoliatrice sauvant frauduleusement la mise de MBIA. Des pertes considérables auraient pu être évitées en sanctionnant ces pratiques abusives au lieu de les favoriser.
Les opérations de protection de crédit faites par le groupe AIG ont été pour des encours très importants domiciliées dans la filiale parisienne, AIG Banque.
Les banques françaises ont eu largement recours à ces techniques en tant qu'utilisateurs, pour garantir des actifs à leur bilan, mais aussi pour des opérations purement spéculatives.
Toutes ces opérations ont généré des pertes très importantes pour les banques françaises qui continuent à être exposées à des risques considérables, comme en témoignent en particulier les polémiques concernant AIG (http://www.mediapart.frhttp://blogs.mediapart.fr/blog/georges-de-furfande/260309/le-wall-street-journal-et-aig-desinformation-et-tentative-de-ma#comment-132272) . Dexia vient d'être obligée de prêter 3Mds€ de plus à FSA
Il est clair que des responsabilités doivent être recherchées concernant ces errements auxquels il est essentiel de mettre fin.