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La chine s'est réveillée, nous a endormi, et nous avons la gueule de bois

Fait de la bicyclette, accessoirement du tandem.
À propos du blog
Il y a 50 ans Roger Peyrefite écrivait un best seller : « Le jour où la Chine s’éveillera ». ...Si nous nous sommes endormis, à l'ombre des dragons asiatiques, notre réveil, en ces temps de pandémie,1 est brutal. Nous mesurons tout à coup notre dépendance au plus grand d'entre eux, la Chine. Depuis que le lecteur a fermé le livre de Peyreffite, c'est peut dire que les extrapolations ont été dépassées. Retour rapide sur cette évolution phénoménale, avant d'interroger l'histoire, pour expliquer ce formidable appétit de revanche de la Chine. Elle a prise au niveau politique, l'importance que le monde lui a concédée. L'empire du milieu ne supporte pas d'avoir des comptes à rendre sur ce qui se passe chez elle, et a imposé trop longtemps le silence sur ses affaires intérieures, même quand le monde entier est concerné. Les conséquences sont énormes. Si pour le moment le monde est préoccupé par la maitrise de la pandémie, échappée de ce pays, il y aura des répercutions en chaîne !. Nous voici avec une gueule de bois, et certains commencent à exiger des comptes, et remettent en cause la mondialisation, accusée tout à coup de tous les maux, après avoir été sanctifiée. « Laissez donc la Chine dormir, car lorsque la Chine s'éveillera le monde entier tremblera. » Tout le monde connaît cette prédiction prononcée, dit-on, par Napoléon en 1816 . Personne n'en a trouvé trace dans ses écrits. Même si elle n’est pas exacte, elle traduit une inquiétude sourde et toujours renouvelée que le XIXe siècle ne craindra pas d'appeler « péril jaune » et qui redevient aujourd'hui d'actualité. Il ne s’est pas passé tente ans entre le moment où certains avaient la naïveté de croire que les chinois se contenteraient de vendre des vêtements, des jouets et des outils rudimentaires, et celui où après avoir exigé qu’on leur concède des brevets essentiels à l’industrialisation, ils deviennent l’usine de fabrication du monde entier, bientôt à leur merci. Récapitulatif des épisodes précédents : Il avait fallu délocaliser. Cela avait commencé bien avant le tournant du siècle. Les hommes venus de Pékin repartaient des usines du Nord de l'Europe qu'on fermait, avec les contrats de cession dans leur attaché case. Les déménageurs viendraient plus tard ; de nuit parfois, obligés de ruser à cause de ces ouvriers bornés, qui se cramponnaient stupidement à leur outil de travail « made in France » !. N’y avait t’il pas un danger à vider un pays de son industrie, et perdre de son autonomie ? Les remarques dérangeantes étaient vite balayées par l'esprit de lucre. Les ouvriers chinois fabriquaient tout à vil prix, et même des bérets basques si on leur demandait de produire.. Les marchands faisaient dix fois la culbute ! Bien sûr on gardait la main sur la haute technologie des TGV et des airbus ; au moins un temps ! Que vive la mondialisation ! Fukuyama écrivait "La fin de l'histoire" célébrant l'avènement du libéralisme sans entraves... Il suffit de regarder une des affiches Benetton de l’époque, optimiste et gaie, brassant les cultures et les couleurs dans un même brouet, pour saisir l’air du temps. C’était des supertankers géants qui arrivaient de Chine, chargés non seulement de chaussettes, mais d'un appareillage plus sophistiqué, vendu à un prix si concurrentiel, que même les chômeurs, crurent y trouver leur compte, après avoir perdu leur boulot. Une critique, un doute, et la conscience cachée des puissants se réveillait aussi sec : « Quoi, vous oseriez vous opposez à l’amélioration du sort des coolies et des misérables ! » C’est vrai, ils avaient raison. Quels égoïstes on était à se poser des questions si stupides ! La Chine ne semblait pas faire de pause. Un PIB en augmentation constante à deux chiffres. Après les avoir démonté-remonté, ils commençaient eux aussi à fabriquer des Airbus ou des TGV, du moins sous un autre nom, et à nous tailler des croupières sur les contrats du siècle. Voici déjà longtemps que la manufacture d’armes et cycles de Saint-Etienne s’était transformée en musée. Les musées, chez nous, il y en avait jamais eu autant ! Comme chez eux les usines ! Les dirigeants faisaient semblant de croire que l’art et le tourisme pourraient suffire à nourrir le pays, maintenant qu’on avait plus guère autre chose, hormis quelques plaines agricoles…Mais pour combien de temps encore, tant la demande mondiale était grande, et que tout pouvait se vendre, même les vignobles du Bordelais ?... Voilà que les terres arables de bien des pays étaient acquis par quelques dizaines de milliers d’hectares à la fois. Ainsi, le quart de Madagascar avait failli disparaître dans une opération boursière de l’ordre d’un micro seconde. La Chine étendait ses tentacules, dévorait l’Afrique, achetait pour le meilleur et pour le pire le port du Pirée. Il nous restait tout de même notre patrimoine, toutes ces belles régions. N’étions nous pas la première destination touristique du monde ? Il fallait faire fructifier la manne, et se déguiser en Bécassine ! Les ruraux feraient maison d’hôte pour ces centaines de couples asiatiques, faisant semblant de se marier au château de Chambord, comme des poupées Barbie new age. Et alors ! Tout le monde a droit ! Ne seriez vous pas raciste un peu par hasard ? C’est vrai c’était vraiment la renaissance de l’empire du milieu, qui méritait de plus en plus son nom ! La Chine prenait deux sièges maintenant pour étaler ses fesses girondes. C’était un bon client, mais de plus en plus susceptible, qu’il ne fallait froisser à aucun prix. Plus question de recevoir le Dalaï-Lama à l’Elysée, comme d’ailleurs à la maison Blanche. La Chine imposait ses régles de police à l'export. En 2008, les Parisiens avaient subit la morgue, voir la violence des vigiles chinois qui accompagnait le porteur de la flamme Olympique, passant par la capitale. "Ce sont des robots, des chiens de garde (...) ils vous bousculent, vous tarabustent, vous invectivent en chinois", s'était plaint l'ancien judoka David Douillet sur RTL, relayeur de la flamme à Paris. Les Chinois auraient ils admis de telles manières de nos CRS si on les avait réussi à les envoyer en mission à Pékin ?...Tout cela était il vraiment "donnant-donnant" ?.On le voyait bien, ce pays avait maintenant envers nous des manières de prince, voir de vice roi des indes, comme naguère le Royaume uni en avait fait profit. C’était une revanche de l’histoire ! Qui se rappelle du sac du palais d’été de Pékin par les forces Franco-Britannique, en 1860 ?… Les Chinois, voyez vous, eux, apprennent cette page d'histoire à l’école, comme nous entretenons le mythe de Jeanne d'Arc ! C'est ainsi qu'on instruit la mémoire, et l'esprit patriotique ! Avec le sac du Palais d'Été, l'Occident avait réduit à néant pour longtemps la possibilité de relations de confiance avec la Chine. Traumatisée par cet épisode, elle signa de nouvelles conventions avec les vainqueurs, en complément du traité de Tianjin de 1858. Outre la création de concessions supplémentaires, elle dut octroyer aux vainqueurs la liberté de circuler sur les fleuves, leur verser de fortes indemnités et supprimer les droits de douane pour les textiles britanniques. La Chine, qui avait été au centre du monde, et qui est à l'origine de bien des découvertes, n'était plus qu'un pays de coolies, relégué dans la périphérie, et l'imaginaire des artistes. Les deux guerres dites " de l'opium" qui forcèrent les chinois à accepter le négoce de la drogue sur leur territoire, pour le seul intérêt des anglais, avec le désastre moral qui y est lié, est en effet une page terrible de l'histoire contemporaine, mélangeant esprit colonisateur, et intérêt économique borné ! La Chine perdit les deux guerres, et fut obligé d'autoriser le commerce de l'opium financé par la banque HSBC, de signer des traités inégaux. Ainsi elle fut obligée de céder Hong Kong à la Grande Bretagne. D'autres pays occidentaux en profitèrent aussi. L'influence étrangère eut pour conséquence la guerre des Boxers ( 1899-1901), terriblement réprimée. L’avenir n’est souvent qu’un long passé !. La Chine tenait enfin sa revanche. La longue marche en avant pouvait reprendre ! Le Yuan n’était plus que ce petit mot de quatre lettres qu’on utilisait au scrabble pour utiliser la lettre y. C’était la monnaie d’échange internationale à venir. "Ils nous vendront la corde pour les pendre" avait prédit parait-il Deng Xiao Ping, en parlant des occidentaux ! De Napoléon à Deng Xia Ping, on ne prête finalement des visions apocryphes saisissantes qu'aux hommes qui ont marqué le monde ! Comment raconter notre abdication ?. La crise du coronavirus en est un condensé saisissant de nos lâchetés et de notre apragmatisme, de notre manque d'anticipation et de notre naïveté !. La Chine qui porte une responsabilité évidente a menti sur la pandémie. Mas elle n'a fait là que continuer une trajectoire fatale que nous avons eu la complaisance de lui laissé tracer à sa convenance. Ce pays ne respecte que ceux qui se donnent les moyens de lui tenir tête, comme tant d'autres puissances coloniales avant lui. On ne peut leur reprocher d’avoir été malins et patients, d’avoir rattraper leur retard en s’appropriant les techniques et les savoirs des autres, quand on a abdiqué toute volonté d'indépendance, pour des profits à courte vue, cassant les protections de la nature, sans voir les inconvénients, important des frelons asiatiques blottis dans des poteries chinoises… Leur gouvernement a peut être cru comme d’habitude que la Chine pourrait s’asseoir sur le couvercle de la marmite qui bouillait. Les autorités chinoises ont nié le caractère de transition inter humaine, alors qu’elle était avérée, et que la pandémie avaient déjà fait des victimes en nombre sans aucun doute bien supérieur aux chiffres admis après coup. Des chiffres commencent à circuler dans les médias asiatiques. Qui pourrait croire que la Chine avait été mise à l'arrêt pour un virus qui n'aillait causer "que" la mort de 3200 personnes, dans le pays le plus peuplé de la planète ? Le nombre de morts dans le pays dépasserait le million.... Comme pour l’épidémie de SRAS, ce sont les marchés ouverts qui étaient au centre de la contagion. "Très probablement" faudrait il dire, tant certains médias tentent de semer le doute, malgré un faisceau de preuves convergentes. Ce qui en dit beaucoup sur la volonté de ne rien changer à cet univers bancal. On voit là la même technique qui a tenu à nier sous des études biaisées, la réalité du réchauffement ! Les marchés à ciel ouvert sont bien un danger à haut risque épidémiologique que les Chinois balayaient d’un revers de main, car concernant « la tradition » et le fait de ne pas avoir de compte à rendre sur leurs façons de vivre, à l’intérieur de leurs frontières. Vouloir être le laboratoire industriel du monde en gardant des marchés moyenâgeux, incompatibles avec l’intensification des échanges est une première erreur assumée. Nul doute que la dissimulation de l’épidémie est une seconde bêtise, semblable à celle que les gamins font, quand après avoir cassé un vase, ils tentent de cacher les débris sous un meuble. Mais rien que de très ordinaire, tant la Chine est coutumière des mensonges, et connait nos lachetés, et notre manque de curiosité. Ce pays est devenu comme un de ces enfants gâtés, issu de la politique de "l'enfant unique" ne supportant pas la frustration, et la moindre remarque ! Ces semaines de perdues, pour ne pas parler de mois, sont responsables de la crise actuelle, la plus grave depuis la deuxième guerre mondiale. Les lanceurs d’alerte ont été censurés, et l’OMS s’est transformée en pantin complaisant, aux mains de la Chine, qui semble t'il a les clés de la maison. Ce n’est que le 24 janvier que l'OMS a reconnu la transmission interhumaine du coronavirus, retardant ainsi un peu plus la déclaration d’une situation d'urgence. Puis elle a attendu le 11 mars pour annoncer que la propagation du virus constituait pandémie mondiale. Tedros Adhanom Ghebreyesus, épidémiologiste de formation, est le premier directeur général de l'OMS originaire d'Afrique ; il évite toute critique à l'égard de la Chine (mais non à l’encontre d’autres États membres). Depuis le 23 janvier, la volte-face chinoise obligée face au virus et le changement radical des mesures prises, l'OMS a assuré la diffusion constante d'informations, ainsi qu’un rôle de coordination et des recommandations aux États membres et à la société. https://bit.ly/2ROrE4L ( L’OMS, la pandémie et l’influence chinoise : un premier bilan) Peut être bien que la suffisance occidentale d’antan a fait place maintenant à la même morgue chez les chinois. Quelques événements parfois font sens. Un fait anodin mais parlant : Fin Janvier, un incident diplomatique a failli éclaté entre le Danemark et la Chine. Une caricature publiée par un journal Danois avait osé revisiter le drapeau Chinois en imposant le dessin du coronavirus à la place des cinq étoiles jaunes. La Chine avait exigé des excuses au dessinateur, que celui ci a refusé de faire. Voilà tout le souci des Chinois à l’heure où ils « oubliaient » d’alerter les pays amis de la nocivité établie, et le pouvoir de contagion inédit, de ce virus qui débarquait dans tous les aéroports du monde. L'occident fut, il est vrai totalement apragmatique, trop confiant dans les déclarations lénifiantes de l'OMS ! En Chine, on pérore !. Les autorités font leur auto éloge, distribuent des fake news sur l’Europe à leur population, décrivent un occident incapable de gérer la pandémie. Cela ressemble fort à un bras d'honneur ! ...Jean-Yves Le Drian a convoqué l’ambassadeur de chine en France, en rapport avec la campagne de dénigrement décomplexée lancée par cette ambassade, pour vanter la « victoire » du gouvernement Chinois dans cette affaire, et critiquer la gestions occidentale de la pandémie. N'est ce pas un peu fort de provocation, après avoir allumé l'incendie, de rire des pompiers qui s'activent à éteindre le feu qui s'est répandu dans tout le village?....La Chine a semble t'il oublié sa prudence qui lui allait si bien de joueur de go émérite. On dirait qu'elle joue aux petits chevaux. En parallèle, cerise sur le gâteau, les marchés à ciel ouverts, responsables de ces catastrophes épidémiologiques, ont repris de plus belle en Chine, comme si de rien n’était. Dans trois marchés de la ville de Wuhan, une équipe de l’AFP a vu que des animaux vivants étaient toujours en vente : tortues, grenouilles, poissons ou crustacés, mais pas de volailles ou mammifères terrestres. En Australie, le ministre Scott Morrison a jugé leur réouverture incompréhensible .« Nous devons protéger le monde contre des sources potentielles d’épidémies par ce type de virus », a-t-il déclaré cette semaine à la télévision. Paul Mac Cartney confiné en Écosse à poussé une sainte colère, se faisant le porte parole de tous les indignés. La chine ne nous endort plus, elle tente de nous faire sombrer en léthargie, ou pire ! « Le SRAS, la grippe aviaire, toutes sortes d'autres maladies qui nous ont affligées… Et pourquoi ? Parce que ces pratiques sont d'un autre temps. Ils doivent arrêter ! Certains expliquent qu'il en a toujours été ainsi, que c'est la manière dont ils font les choses. Mais c'était ce que d'autres disaient à propos de l'esclavage, par exemple. Eh bien, à un moment, il faut que ça change », a-t-il ajouté. Devant « l'obscénité » de ces traditions et leurs conséquences, Paul McCartney n'imagine pas que les Chinois ne modifient pas leurs habitudes. « Sinon, autant balancer des bombes atomiques, s'emporte le chanteur. Cela affecterait le monde entier aussi bien. » (Le coup de colère Paul McCartney contre les marchés « moyenâgeux » d'animaux en Chine Trump avec ses manières d'ours a été le premier à parler de virus « chinois » et dénoncé la responsabilité du pays, faisant des gorges chaudes. Les chinois ont aussitôt répliqué, comme des gamins dans une cour de récréation. L'ambassadeur de Chine en France a aussitôt monté au filet en parlant de " virus américain".. Trump s'est montré en effet une fois de plus malhabile. C'était facile de le rendre coupable de propos racistes et discriminatoires. "Discrimination" le mot sacré qui vous relègue comme un "has been", appliqué dans toute affaire, et qui a but pour but de sidérer, et de faire taire les fâcheux. L'OMS avait en effet pondu une recommandation, depuis 2005, de ne pas associer un lieu géographique à une maladie pour éviter de ne pas stigmatiser une nation. Un costume semblant taillé spécialement pour la Chine. La volonté affichée de ne pas donner prise à la xénophobie serait elle une forme de complaisance, quand par effet de ricochet elle empêche toute mise en cause, dans la génèse d'un épidémie ? Trump a une fois de plus foncé tête baissée dans le magasin de porcelaine chinoise ! Mais il ne dit là qu'une vérité évidente, que tant d'autres n'osent proclamer. Mais d’autre pays réagissent maintenant, de façon plus diplomatique. La Grande Bretagne et la France exigent des explications, dénoncent les zones d’ombre. Oseront ils demain aller plus loin ? Reverront ils leurs marchés, leur conception politique ? Le monde actuellement est suspendu à bien des questions !... Le virus serait il échappé d’un labo de recherches épidémiologiques hautement sécurisé ? : Officiellement le P4 ferme le 23 janvier, lorsque le confinement est prononcé à Whuhan. Mais selon plusieurs sources françaises et chinoises contactées par la cellule investigation de Radio France, à la mi-mars, un essai de vaccin a eu lieu en partenariat avec une société de biotechnologie chinoise. Selon leurs informations, un virus a d’abord été inoculé à des singes, avant d’être inactivé puis injecté à des personnels volontaires de l’institut dont dépend le laboratoire... Selon Frédéric Tanguy de l’institut Pasteur, cependant, pour ce type de vaccin à virus inactivé, "il y a un risque d'exacerbation de la maladie. C’est une catastrophe. C’est la pire des choses à faire". Les labos sont donc dans en compétition exacerbée, à la recherche de nouveaux profits, et un autre monstre de Frankenstein peut sortir de la précipition inhérente à une nouvelle économie de la catastrophe. La moindre des choses serait de collectiviser la recherche, et de rendre gratuit les vaccins futurs à toute la population du monde. Nous sommes à une croisée des chemins, devant une falaise qu'il nous faut affronter. Mais pour le moment, le monde est à genoux, et la Chine lève les bras ! Des réponses et des engagements que nous prendrons, maintenant que nous sommes réveillés, dépend le sort du monde, déjà bien agité de soubresauts. Il faudra traiter de façon globale, dans ce monde ou tout est endémique ! Nous ne pourrons survivre qu'en cassant d'autres frontières. Celles des égoïsmes nationaux, des pensées confinées dans le jus du profit à court terme. Il ne faudrait pas rejouer à l'infini la revanche du saccage du palais d'été de Pékin. Nous y laisserons tous notre chemise, et la peau qui est dessous, quel que soit le pays où nous vivons ! "Boy, you’re gonna carry that weight /Carry that weight a long time." ( The Beatles)
  • Alexandra Skotchilenko : seule dans Saint-Pétersbourg

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    Au delà de l’histoire de cette jeune femme détenue en Russie, j’ai voulu montrer comment des rebellions analogues, ont surligné l’essence des pires régimes totalitaires. Et comment, au-delà de la célébrité ou non de ces révoltés, la guerre peut précipiter chacun d’entre nous, dans l’obscurité ou la lumière, la connivence avec le pire, ou l’engagement dans la lutte.
  • Les trois couleurs reggae de la France du déconfinement

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    Le reggae est caractérisé par l’importance et la liberté de la ligne de basse, et par une guitare rythmique à contretemps.  On reconnaîtra le jeu d’Edouard Philippe, accompagnant Macron and the wailers, avec Sibeth N'Diaye assurant les chœurs ...Ordre-contre ordre. ….Voilà l’explication du rythme dansant et de la valse hésitation de nos élites.
  • La chine s'est réveillée, nous a endormis, et nous avons la gueule de bois

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    Historique de notre dépendance à la Chine, sur fond de mondialisation. Retour rapide sur cette évolution phénoménale, avant d'interroger l'histoire, pour expliquer ce formidable appétit de revanche de la Chine. Elle a prise au niveau politique, l'importance que le monde lui a concédée.
  • Confinement, le matin, tout va bien

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    Une allusion à la chanson de Stephan Eicher " déjeuner en paix", restituée dans l'ambiance actuelle, entre les informations diffusées à la radio le matin, le spectacle de l'extérieur, proche et lointain. Les paroles d'Eicher, désabusées, émaillent le texte, d'une façon dispersée. Dans un second temps, se pose la question des décryptage du récit gouvernemental.