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Billet de blog 21 septembre 2015

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La grande arnaque des grands carénages : épisode 10

Ultime épisode de cette série estivale consacrée à l'ambition délirante d'EDF d'étendre la durée d'exploitation des réacteurs au delà de 40 ans

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Chacun(e) d’entre vous l’a remarqué : nous vivons à présent dans l’ère de la transition énergétique. Le changement promis en 2012 s’est réalisé. La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte a été publiée au journal officiel le 18 août 2015[1]. Cent cinquante heures de débat parlementaires aboutissent à une loi présentée comme la quintessence de l’écologie en politique. Paraitrait-il que même les Allemands veulent imiter ce monument de la démocratie française[2]. En tout cas le président Hollande est très fier de ce signal fort adressé au monde avant la COP 21[3]… même si le gouvernement reconnait que des progrès peuvent encore être faits pour le photovoltaïque[4]. Pour autant c’est bien le nucléaire qui reste à l’honneur :

« Nous avons fait le choix de garder un certain niveau de production nucléaire, qui doit à terme diminuer pour que les énergies renouvelables prennent toute leur place. (…) L’enjeu est la montée des énergies renouvelables pour que, quand le prix du pétrole fluctuera - il continuera à fluctuer - nous puissions avoir des énergies disponibles », a ainsi annoncé François Hollande, selon les propos rapportés par l'agence AEF Développement durable[5].

Le principe d’une transition par l’atome est bel et bien gravé dans le marbre. Jean-Bernard Lévy ne cache pas son plaisir[6]. EDF sort grande gagnante de cette séquence législative quelles que soient les critiques répétées par les intérêts les plus conservateurs[7]. La place du nucléaire se trouve en définitive confortée au cœur du mixe électrique européen sans susciter l’indignation que l’on est en droit d’attendre[8]. A l’heure où le changement climatique s’impose comme l’enjeu écologique principal, beaucoup oublient de mettre en cause la faillite nucléaire du modèle énergétique français[9].

Faillite économique mais surtout environnementale et sociale que la loi dite de transition ne réduit guère. On peut même dire que la version finale du texte est plus décevante encore que ce qui a été présenté en 2014[10]. Il suffit pour s’en convaincre de comparer l’article 33 du projet publié le 22 juin 2014[11] et l’article 128 de la loi publiée au Journal officiel. Ainsi peut-on lire qu’il revient désormais à l’Autorité de sureté de « Veiller à l’adaptation de la recherche publique aux besoins de la sûreté nucléaire et de la radioprotection ». Comme si l’ASN n’avait pas assez de travail comme ça avec les moyens dérisoires que lui laisse la nucléocratie d’Etat. En un an la loi s’est complexifiée au point de n’être plus intelligible. Des procédures sont prévues, nombreuses et complexes. Mais fait défaut une authentique reprise en main par le pouvoir politique de l’industrie nucléaire d’autant plus que la PPE[12] promise est reportée au premier semestre 2016[13]. EDF dispose d’un blanc-seing pour mener à leurs termes ses projets quelles que soient les couts mais surtout les incidents qui se multiplient un peu partout.

Au début de l’été, l’Usine nouvelle publie un article qui donne à voir clairement la rente de situation dont dispose l’énergéticien national. « EDF ne craint rien » titre le journal économique[14]. Cela est d’autant plus vrai que le ridicule ne tue pas. En effet la confiance de l’entreprise n’a d’égale que son incapacité sur le terrain à mettre en œuvre ses projets industriels. Ainsi les Grands Carénages ne pas commencent sous les meilleures augures[15]. A Paluel, EDF montre qu’elle n’est même plus capable de gérer des opérations de base. Début Juillet, un feu de métal détruit le condenseur du réacteur n°2[16]. Si l’installation est gravement impactée par cet accident, le Grand Carénage se poursuit comme si de rien n’était. Début aout, le troisième générateur de vapeur arrive sur le site. Les travaux continuent malgré tout sans que personne ne puisse dire quand le réacteur redémarrera… La vaste opération de maintenance sur le plus ancien réacteur du palier P4 commence décidément fort mal.

Ce n’est pas la seule faillite de ce chantier. Annoncé de longue date à grand renfort de communication[17], le Grand Carénage s’apparente à un « grand n’importe quoi ». Malgré tous les efforts pour laisser croire qu’il s’agit d’un « grand projet pour le territoire », le Grand Carénage ne profite guère aux acteurs locaux. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur le milliard d’euros dépensé par l’exploitant, les commandes régionales s’élèvent à moins de 40 millions d’euros à en croire le dossier de presse publié en mai 2015[18]. Le bilan n’est guère meilleur en termes d’emplois. Sur les quelques 3 000 personnes qui interviennent sur l’arrêt de tranche, tout au plus 600 ont été embauchés en Seine-Maritime. Les intervenants sont dans leur immense majorité des « trimardeurs du nucléaire[19] » qui circulent de centrale en centrale[20]. Non sans cynisme, EDF avoue que leur venue est le principal apport au territoire[21]. La plupart d’entre eux sera logé dans de modestes mobiles homes[22]… preuve s’il en est de la précarité à laquelle le nucléaire expose ses salariés[23]. Bien évidemment, ce sont ces « intervenants extérieurs » qui se prennent de la dose dès qu’un incident survient. Ce fut le cas au Blayais en juin et aout mais aussi à Paluel le 17 Juillet 2015.

Mais bon si les hommes étaient les seuls victimes de l’industrie nucléaire ça se saurait. Les conséquences sur l’environnement des Grands Carénages ne sauraient être négligées. Il y a quelques mois, un article de ce blog était consacré à la destruction de terres agricoles autour de la centrale de Paluel afin de faciliter l’acheminement des matériels et équipements nécessaires au chantier[24]. D’autres impacts sont plus durables. C’est le cas des autorisations de rejets de la centrale dans l’environnement qui seront soumis à consultation du public à partir du 28 septembre prochain[25]. Le sujet est sérieux et bien connu. Les autorisations demandées sont nettement supérieures, pour la plupart des catégories de rejets radioactifs concernés, aux rejets réels constatés. Elles offrent ainsi à l’exploitant une grande marge réglementaire pour gérer, sans devoir recourir à une déclaration d’incident, d’éventuels aléas sur les moyens de traitement (filtres, pièges, etc.) conduisant à des relâchements supplémentaires[26].

Dans le cas présent, la demande de modification des autorisations de rejets s’explique très probablement par une évolution de la conduite de l’installation. WISE-Paris le démontrait en 2003 à l’occasion d’une précédente consultation du publique pour le site de Cattenom. « Les modifications des paramètres liés au combustible ou à la conduite de l’installation sont également susceptibles, par des effets indirects, d’augmenter les rejets en fonctionnement normal. Tout changement sur les différents composants du cœur du réacteur (matériaux, équipements, composition du fluide primaire, etc.) se traduit par une variation des effets induits par le flux neutronique, modifiant quantitativement voire qualitativement le spectre des radionucléides contaminant le circuit primaire[27]. » Il y a fort à parier qu’une augmentation de la proportion d’U235 soit à l’origine des modifications demandées. En effet une augmentation de l’enrichissement du combustible en uranium fissile nécessite, pour garder le même contrôle de la réaction en chaîne, une augmentation de la présence de Bore. L’ajout de bore dans le circuit primaire se traduit, par activation de son isotope 10, en une production accrue de tritium[28].

Une fois encore l’environnement sert d’exutoire aux caprices d’une industrie à bout de souffle. Le passage de la gestion de combustible GEMMES à la gestion de combustible GALICE[29] détermine la modification des autorisations de rejets. Il ne s’agit pas d’une simple demande technique. L’ambition de l’exploitant est en dernier recours d’accroitre la rentabilité de son installation. Et cela de deux manières : d’abord en augmentant le taux de disponibilité du réacteur avec des arrêts de tranche moins fréquents ; ensuite, et surtout, en « ménageant la machine[30] ». L’espérance d’EDF est bel et bien d’étendre la durée d’exploitation des installations grâce à une conduite plus fine et des taux de combustion moins agressifs pour les équipements sous pression. Mais pour ce faire des travaux de grande ampleur sont nécessaires[31]. Telle est la motivation principale qui justifie les Grands carénages. EDF n’a d’autres soucis que d’exploiter pendant au moins deux décennies supplémentaires ses réacteurs[32]… quel que soit le coût environnemental de ce projet.

On est alors en droit de se demander si les fameux « noyaux durs » prescrits par l’ASN en janvier 2014[33], ne visent pas plus à compenser les risques causés par la poursuite d’exploitation d’installations vieillissantes dans un environnement dégradé qu’à opérer un renforcement de la robustesse des centrales vis-à-vis d’agressions extérieures. Le défi n’est pas mince. « Pour l’IRSN, ces améliorations sont à proportionner aux enjeux en termes de rejets potentiels des installations et doivent reposer sur des équipements robustes et des moyens de gestion de crise permettant de faire face à des situations affectant l’ensemble d’un site[34]. » Si l’on considère que le vieillissement réduit la fiabilité des installations et accroit le risque d’accident[35], il est en effet impératif de modifier considérablement des réacteurs obsolètes. C’est bien pour cela que la décision n°2014-DC-0408 de l’ASN du 21 janvier 2014 concernant la centrale de Paluel[36] vise à « prévenir un accident avec fusion du combustible ou en limiter la progression ». Ainsi la prescription [EDF-PAL-29] [ECS-ND1] vise à prévenir la fusion du cœur lors de situations noyau dur. Pour le refroidissement du cœur et l’évacuation de la puissance résiduelle hors de l’enceinte de confinement du bâtiment réacteur lorsque le circuit primaire est pressurisable, le noyau dur permet des stratégies de conduite privilégiant le refroidissement par les circuits secondaires en conservant l’intégrité du circuit primaire principal.

On comprend mieux pourquoi EDF à l’occasion de ce Grand Carénage opère un changement complet du contrôle commande du réacteur[37]. C’est une réponse aux prescriptions post-Fukushima de l’ASN[38] mais il s’agit surtout d’une nécessité impérieuse en termes de sureté alors que des combustibles plus nocifs vont être chargés. Une nécessité qui ne semble pas suffisante néanmoins. L’Autorité de sureté consciente des libéralités avec lesquelles EDF répond à ses prescriptions a complété la liste des dispositions applicables à la centrale de Paluel par un article concernant la chute des grappes de commande du réacteur[39]. Ceci est loin d’être un détail. L’expérience prouve que les incidents sont fréquents. En février 2014, Jade Lindgaard publiait un article retentissant au sujet de déformation d’assemblages de combustible[40] s’appuyant notamment sur une analyse précise du GSIEN[41]. En effet ces déformations peuvent conduire à bloquer la chute des grappes et donc entraver l’arrêt automatique du réacteur… et donc initier une dynamique accidentelle !

Le Grand Carénage vise à réduire ces risques. Y réussira-t-il ? Rien n’est moins sûr. D’abord parce qu’une centrale nucléaire n’est pas cette belle horlogerie présentée par EDF. Usures et dysfonctionnements font qu’ici le bricolage est constant au grand damne de l’ASN. Mais surtout, l’ambition de l’exploitant n’est pas tant de renforcer la robustesse de ses installations que de les exploiter le plus possible. Ainsi des éléments concordants amènent à penser que la modification de la gestion du combustible associée à l’installation de nouveaux générateurs de vapeur pourrait permettre à l’exploitant de jouer avec la puissance du réacteur. C’est ce que l’on appelle dans le jargon nucléaire, le suivi de charge[42]. Or chacun sait même si peu veulent l’avouer que de telles pratiques ne sont guère favorables à la sureté de l’installation[43]. Les problèmes sont tels que lors du débat public de 2010 sur le projet de réacteur EPR sur le site EPR, EDF avouait en off que ce n’était pas une priorité. Imaginez aujourd’hui ce qu’il en est avec une cuve défaillante[44]

Toujours est-il que ce qui est reconnu comme risqué pour l’EPR est effectivement dangereux pour des vieilles machines trentenaires. Il y a fort à parier que des cuves anciennes n’apprécient pas trop des variations de la conduite trop fréquentes et surtout rapides[45]. EDF manifestement n’en a que faire. L’important pour cette entreprise est de « rincer » des installations à haut risque amorties depuis longtemps à la grande satisfaction de son actionnaire majoritaire, l’Etat. Plus les réacteurs produirons longtemps plus les revenus de leur production dureront. On a bel et bien affaire à un abus de position dangereuse à des seules fins comptables. L’Etat et son bras énergétique, EDF, jouent clairement avec le feu atomique[46]. Au prétexte fallacieux que l’accident nucléaire serait très improbable[47], les centrales sont prolongées sans que les enjeux de cette décision n’aient fait l’objet d’un authentique débat. Cela est non seulement une erreur politique mais une faute morale. Faute morale qui est le fait d’une présidence qui a cédé devant toutes les revendications d’une industrie aux abois[48].

Ainsi le premier souci du pouvoir hollandien a été de préparer la France à l’accident nucléaire[49]… bien curieuse manière de prendre en compte les études de l’IRSN sur le coût et l’impact d’un accident nucléaire majeur[50]. Cela faisait bien longtemps que la gestion post-accidentelle était à l’ordre du jour[51]. Mais là un saut qualitatif a été franchi. Le Plan national de réponse accident nucléaire publié par le SGDSN le 3 février 2014 est un document autoritaire qui donne à voir que l’Etat s’attend au pire. Son principal souci la « reconquête » des zones contaminées[52]. Tout au plus l’exploitant est invité à accroitre ses provisions pour faire face aux charges qui lui incomberont[53]. Mais fondamentalement il reviendra à la collectivité de couvrir le cout faramineux de l’accident nucléaire[54]. Ultime cadeau fait à une industrie qui dilapide les finances publiques depuis plus d’un demi-siècle[55]

Et pendant ce temps-là la transition énergétique est au point mort. La France accumule les retards faute de mettre en œuvre les efforts nécessaires ne serait-ce que pour atteindre les objectifs européens[56]. Dans le domaine spécifique de l’éolien offshore, la situation est même alarmante. « Que ce soit l’éolien à terre ou offshore, nous avons environ 10 ans de retard sur l’Allemagne. Nous avons tâtonné sur le mode de soutien de cette filière. Les prix de rachat étaient d’abord trop bas, le cadre réglementaire s’est mis en place lentement... Ce n’est qu’en 2011 que le premier appel d’offres a été lancé pour développer les parcs en mer. Entre-temps, l’Allemagne avait déjà planifié les zones offshore sur toutes ses côtes. En France, il y a eu beaucoup d’hésitations et de changements de direction sans ligne claire[57]. » En dépit de l’abus de déclarations d’intentions fracassantes rien ne change vraiment au pays de l’atome roi.

La seule constante ici est la poursuite envers et contre tout de la nucléarisation du mixe énergétique. Comment s’étonner dès lors que Fessenheim pourra encore continuer à fonctionner pendant quelques années[58] ? Le piège tendu dans la loi de transition énergétique se referme sur les espérances du mouvement écologiste[59]. La vieille centrale alsacienne ne fermera que lorsque l’EPR crachera ses premiers kWh[60]. Preuve s’il en est que le lobby nucléaire bénéficie d’une écoute attentive à l’Elysée. Les arguments comptables de Marc Goua et Hervé Mariton l’ont emporté sur la rationalité énergétique[61]. EDF échappe donc à la promesse de campagne du candidat Hollande. Sera franchie d’ici la fin de la mandature du président normal une étape décisive sur la voie de la prolongation du parc nucléaire mais aussi de son renouvellement[62]. Ce que la droite n’avait voulu imposer, la gauche l’aura fait sans susciter une vague d’indignation à la mesure de cette imposture. La grande arnaque a bien eu lieu alors qu’opportunément l’enjeu climatique détourne le regard du plus grand nombre des questions nucléaires…


[1] http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-loi-de-transition-energetique,40895.html

[2] http://www.actu-environnement.com/ae/news/transition-energetique-allemagne-eolien-offshore-enr-24129.php4

[3] http://www.lefigaro.fr/politique/2015/09/18/01002-20150918ARTFIG00365-de-retour-en-correze-hollande-vante-la-transition-energetique.php

[4] http://www.developpement-durable.gouv.fr/Deplacement-sur-le-theme-de-la.html

[5] http://www.novethic.fr/empreinte-terre/climat/isr-rse/cop-21-francois-hollande-met-la-transition-energetique-au-menu-de-sa-rentree-politique-143569.html

[6] http://www.usinenouvelle.com/article/pour-jean-bernard-levy-edf-la-france-est-un-modele-dans-la-lutte-contre-le-changement-climatique.N350824

[7] http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021229887561-transition-energetique-une-loi-a-cote-de-la-plaque-1140918.php

[8] http://www.lefigaro.fr/sciences/2015/09/18/01008-20150918ARTFIG00420-l-europe-s-accorde-sur-des-objectifs-communs-avant-la-conference-climat.php

[9] http://coalitionclimat21.org/

[10] http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/joe_20150818_0189_0001_1_-2.pdf

[11] One ne trouve plus ce document sur le site du MEDDE. Mais il peut être consulté sur celui de la CLIS de Bure :

http://www.clis-bure.com/pdf/Pages%2034%20a%2038%20%20texte%20definitif%20transition%20energetique.pdf

Seule est consultable en ligne une version ultérieure qui porte la référence NOR : DEVX1413992L/Bleue-1

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/0-_Projet_de_loi_relatif_a_la_transition_energetique_pour_la_croissance_verte.pdf

[12] http://www.developpement-durable.gouv.fr/Programmation-pluriannuelle-de-l.html

[13] https://www.contexte.com/article/energie/ppe-vers-une-premiere-edition-light-en-2016_29830.html

[14] http://www.usinenouvelle.com/article/anomalies-de-l-epr-nouveau-reacteur-grand-carenage-areva-edf-ne-craint-rien.N338959

[15] http://www.reporterre.net/Les-dangers-caches-du-grand-carenage-des-vieux-reacteurs-nucleaires

[16] http://www.asn.fr/Informer/Actualites/Paluel-incendie-maitrise-en-salle-des-machines ; http://www.sortirdunucleaire.org/Incendie-a-la-centrale-nucleaire-de-Paluel-le

[17] http://www.lesechos.fr/22/01/2014/LesEchos/21610-113-ECH_la-centrale-edf-de-paluel-se-prepare-au---grand-carenage--.htm

[18] https://www.edf.fr/sites/default/files/contrib/groupe-edf/producteur-industriel/carte-des-implantations/centrale-paluel/actualites/Dossier%20de%20presse%20VD3%20Paluel%20unite%20de%20production%20n2.pdf

[19] http://www.bastamag.net/Les-droits-bafoues-des-sous

[20] http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/2844444/les-petites-mains-du-nucleaire#.Vf8ZMfl_NBc

http://blogs.mediapart.fr/blog/annette-benmussa/040415/sous-traitance-nucleaire-danger-les-petites-mains-du-nucleaire-arrivent-paluel

[21] « Enfin, même en provenance d’autres régions, les salariés intervenant pendant la visite décennale contribueront à l’activité économique du territoire par leur présence et leur consommation sur place (hébergement, restauration, loisirs, dépenses diverses…). » p 21.

[22] http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/1947555/benefice-collateral#.Vf8jFPl_NBc

[23] http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2014/04/09/nucleaire-voyage-au-pays-de-la-dose_4398075_3208.html

[24] http://blogs.mediapart.fr/blog/guillaume-blavette/101114/petits-saccages-de-terres-agricoles-pour-un-grand-carenage-nucleaire

[25] La procédure de mise à disposition du public prévue en application de l’article R. 122-11 du code de l’environnement est précisée par la décision n°2013-DC-0352 de l’ASN du 18 juin 2013 en pièce-jointe. L’avis de mise à disposition sera ainsi publié dans au moins deux journaux régionaux ou locaux et affiché dans les communes intéressées au plus tard huit jours avant le début de la consultation, soit le 20 septembre 2015, la consultation commençant le 28 septembre 2015. Cet avis sera également affiché sur les lieux du projet par EDF et publié sur le site Internet de l’ASN.

[26] http://energie.edf.com/fichiers/fckeditor/Commun/En_Direct_Centrales/Nucleaire/General/ebookedfbassedef.pdf

[27] http://www.wise-paris.org/francais/rapports/notes/031017NoteAddEP-Cattenom.pdf, p 5

[28] file:///C:/Users/user/Downloads/4_Tritium-EDF-09_12_09.pdf ; http://www.sortirdunucleaire.org/Documents-sur-le-tritium

[29] http://www.asn.fr/Reglementer/Consultations-du-public/Archives-des-consultations-du-public/Exploitation-des-reacteurs-de-1300-MWe-avec-la-gestion-de-combustible-Galice

[30] Les matériaux constitutifs de la cuve (acier ferritique) se fragilisent sous l’effet de l’irradiation neutronique. La fluence, qui mesure le nombre de neutrons reçus par unité de surface, traduit ce phénomène. L’optimisation des plans de chargement et les modes de gestion du combustible influent sur l’irradiation de la cuve et impactent donc directement la durée de vie résiduelle des cuves de réacteur.

[31] https://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2015/05/GRAND_CARENAGE.pdf

[32] http://normandinamik.cci.fr/207586-la-centrale-de-paluel-en-chantier

[33] http://www.asn.fr/Informer/Actualites/Exigences-complementaires-pour-la-mise-en-place-du-noyau-dur

[34] http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/IRSN_Note-Expertise-post-Fukushima_noyau-dur_22112013.pdf

[35] http://www.amisdelaterre.be/IMG/pdf/Dossier_Vieillissement_des_centrales_nucleaires_et_securite.pdf

[36] http://www.asn.fr/Controler/Evaluations-complementaires-de-surete/Decisions-de-l-ASN/Decisions-2014-de-l-ASN/Decision-n-2014-DC-0408-de-l-ASN-du-21-janvier-2014

[37] http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/357496/la-strategie-du#.VgAOR_l_NBc ; http://www.areva.com/FR/actualites-9125/edf-choisit-areva-pour-la-renovation-des-systemes-de-controlecommande-de-surete-de-ses-vingt-reacteurs-1300-mw.html

[38] [EDF-PAL-32] [ECS-ND4]

Le noyau dur comprend un système de contrôle commande et une distribution électrique aussi indépendants que possible des moyens existant à la date où les évaluations complémentaires de sûreté imposées par la décision du 5 mai 2011 susvisée ont été engagées, sauf pour les cas où cette indépendance est une source de moindre fiabilité du noyau dur. L’exploitant justifie la fiabilité de l’alimentation électrique, de la distribution électrique et du contrôle commande en situations noyau dur

[39] [EDF-PAL-40] [ECS-ND13]

Avant le 30 juin 2014, l’exploitant communique son programme de travail concernant les dispositions propres à assurer la chute des grappes de commande en vue de la maîtrise de la réactivité à la suite d’agressions externes retenues pour le noyau dur et un bilan de l’avancement de ce programme. Avant le 31 décembre 2014, l’exploitant transmet à l’ASN le descriptif des dispositions propres à assurer la chute des grappes à la suite d’agressions externes retenues pour le noyau dur en précisant les SSC devant être inclus dans le noyau dur.

[40] http://www.mediapart.fr/journal/france/070214/nucleaire-un-probleme-d-usure-menace-pres-de-la-moitie-des-reacteurs

[41] http://gazettenucleaire.org/2014/271p24.html

[42] http://www.oecd-nea.org/nea-news/2011/29-2/aen-infos-suivi-charge-29-2.pdf

[43] Voir page 46 du Rapport Birraux-Bataille de 2003 sur le vieillissement des réacteurs :

http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rap-off/i0832.pdf

[44] http://www.sciencesetavenir.fr/decryptage/20150417.OBS7464/la-cuve-du-reacteur-nucleaire-de-l-epr-presente-des-defauts.html

[45] http://micro.icaunais.free.fr/mat_nucleaire.pdf

[46] http://www.irsn.fr/FR/Larecherche/publications-documentation/collection-ouvrages-IRSN/Documents/IRSN_Livre-Accidents-fusion-coeur_2013.pdf

[47] http://www.liberation.fr/politiques/2011/06/03/accident-nucleaire-une-certitude-statistique_740208

[48] http://www.lemonde.fr/economie/visuel/2015/06/03/nucleaire-les-raisons-d-une-crise_4645949_3234.html

[49] http://www.reporterre.net/L-Etat-francais-se-prepare-a-l

[50]http://www.sortirdunucleaire.org/2013-Cout-d-un-accident-nucleaire ; http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/26/le-scenario-catastrophe-de-l-irsn-en-cas-d-accident-nucleaire-en-france_3148151_3244.html ; http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20130326_Etude-IRSN-2007-cout-accidents-nucleaires.aspx#.VgBMqvl_NBc

[51] http://tv.asn.fr/Situations-d-urgence-et-post-accidentel/La-gestion-post-accidentelle-d-un-accident-nucleaire-elements-de-doctrine

[52] http://blogs.mediapart.fr/blog/guillaume-blavette/070214/plan-national-de-reponse-accident-nucleaire-une-reponse-inadaptee-et-autoritaire

[53] http://blogs.mediapart.fr/blog/guillaume-blavette/260914/une-loi-qui-nassure-pas

[54] Chose à laquelle l’Etat se refuse. La proposition de Denis Baupin d’inscrire dans les comptes de la France de l’impact potentiel sur les finances publiques d’un accident nucléaire majeur, ainsi que celui des coûts futurs du nucléaire actuel (démantèlement, déchets) en novembre 2013 a été écartée par l’Assemblée nationale.

http://denisbaupin.fr/anticiper-le-cout-dun-accident-nucleaire-dans-le-budget-de-la-france/

[55] http://www.global-chance.org/NUCLEAIRE-QUAND-LA-FACTURE-EXPLOSE

[56] http://www.actu-environnement.com/ae/news/bilan-renouvelables-commission-europeenne-objectif-2020-24766.php4

[57] http://www.lavoixdunord.fr/region/eolien-en-mer-nous-avons-dix-ans-de-retard-sur-ia31b0n3036280

[58] http://www.lemonde.fr/energies/article/2015/09/08/royal-conditionne-toujours-la-fermeture-de-fessenheim-a-l-ouverture-de-l-epr-de-flamanville_4749157_1653054.html

[59] http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/08/fermeture-fessenheim-en-2018-duflot-cosse-et-melenchon-renvoient-hollande-a-sa-promesse_1378179

[60] http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/3962299/l-epr-de-flamanville-offre-un-sursis-a-la-centrale-nucleaire-de-fessenheim#.VgBwKvl_NBc

[61] http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/30/un-rapport-parlementaire-preconise-le-report-de-la-fermeture-de-fessenheim_4496622_3244.html

[62] http://www.challenges.fr/challenges-soir/20150903.CHA8987/pourquoi-edf-ne-peut-pas-abandonner-l-epr-de-flamanville.html

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