guillaume lasserre (avatar)

guillaume lasserre

Travailleur du texte

Abonné·e de Mediapart

565 Billets

0 Édition

Billet de blog 15 janvier 2024

guillaume lasserre (avatar)

guillaume lasserre

Travailleur du texte

Abonné·e de Mediapart

Paz Errázuriz, regarder les invisibles

La Maison de l’Amérique latine accueille la première exposition monographique dans une institution parisienne de la photographe chilienne Paz Errázuriz dont l’œuvre est marquée par les années noires du régime de Pinochet. « Histoires inachevées » brosse un portrait en creux du Chili, son travail prenant la forme d’un puissant état de lieux de ceux que la société ne voit pas.

guillaume lasserre (avatar)

guillaume lasserre

Travailleur du texte

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

« ...ce que je photographie a à voir avec des gens qui ne sont pas au centre, qui se tiennent à l'extérieur et ont toujours été subordonnés au pouvoir[1] ».

Illustration 1
Paz Errazuriz, El caminante, 1987. Tirage numérique, 2023, 30 x 142 cm. Studio Paz Errázuriz, Santiago. © Paz Errázuriz

On se souvient du choc occasionné par la découverte de l’œuvre photographique de Paz Errázuriz. C’était à l’été 2017 lors de la quarante-huitième édition des Rencontres Internationales d’Arles. L’exposition intitulée « Une poétique de l’humain » et organisée par la Fundación MAPFRE, en collaboration avec le Jeu de Paume et les Rencontres, était présentée à l’Atelier de la Mécanique. Le visiteur était littéralement saisi par la force des portraits en noir et blanc d’individus marginaux ou issus de communautés tenues à l’écart car ne répondant pas aux normes sociales dominantes qu’il s’agisse de travailleuses du sexe, de personnes trans, de boxeurs ou de lutteurs, ou encore de patients psychiatriques. Une façon pour cette ancienne institutrice devenue photographe professionnelle dans les années soixante-dix de dénoncer la dictature de Pinochet qui allait gouverner le Chili d’une main de fer durant dix-sept ans – de 1973 à 1990 –, ainsi que la violence imposée par diktat social à ceux qui ne sont pas « conformes ». Les projets photographiques de Paz Errázuriz font voler en éclats de nombreux tabous dans une société privée de liberté pendant presque deux décennies. Le retour à la démocratie au tournant des années quatre-vingt-dix n’a pas empêché les séquelles de la dictature toujours présentes dans le Chili d’aujourd’hui comme le montrent ses séries récentes.

Illustration 2
Paz Errázuriz, La Palmera, Santiago. Série Manzana de Adán, 1982-1987. Tirage cibachrome de 2015, 39,5 x 59.7 cm. © Paz Errázuriz/Galerie Mor Charpentier, Paris

Le travail de la photographe, qui s’inscrit dans le genre du documentaire social, était jusque-là trop peu montré en France. À la Maison de l’Amérique latine, une exposition monographique, la première a lui être consacrée dans une institution parisienne, réunit actuellement cent-vingt tirages de l’artiste provenant de quinze séries différentes dont trois inédites. Son titre, « Histoires inachevées », vient du rapport que Paz Errázuriz entretient avec ses modèles, le fait qu’elle noue une relation forte qui s’étend dans la durée et qui rend difficile les fins de projets. « Les histoires, les vies photographiées restent pour Paz Errázuriz ‘inachevées’ dans le sens du temps qui s’égrène comme si elle ne souhaitait pas voir les personnes rencontrées disparaître[2] » explique Béatrice Andrieux, la commissaire de l’exposition, dans le catalogue qui l’accompagne et qui constitue la première monographie de l’artiste en français.

Illustration 3
Paz Errázuriz. Infarto 38, Putaendo, série El infarto del alma, 1994. Fundación MAPFRE Collections. © Paz Errázuriz

Entrer en résistance

Paz Errázuriz est née en 1944 à Santiago du Chili. Elle est institutrice dans l’école primaire de son quartier lorsque le 11 septembre 1973, Augusto Pinochet renverse le gouvernement socialiste de Salvador Allende en prenant d’assaut le palais présidentiel. Dans les jours qui suivirent et jusque début 1974, plus de treize mille personnes furent enfermées, massés comme du bétail, dans le stade national transformé en gigantesque centre de détention et de torture[3]. Ce violent coup d’État va changer sa vie en l’incitant à devenir photographe. Elle se procure un appareil photo qu’elle ne quittera plus et qui sera sa seule arme. « Mes débuts de photographe professionnelle correspondent à ceux de la dictature. La photographie m’a permis de m’exprimer à ma façon et de participer à la résistance[4] » confie-t-elle avant de préciser : « C’est étrange de constater à quel point les périodes hostiles et dangereuses peuvent stimuler les artistes. Toute cette énergie créatrice s’exprime alors par la métaphore. C’était le cas au Chili, dans les années 1980 ».

Illustration 4
Paz Errázuriz, Sans titre. Série Próceres (Grands hommes), série de 1983. Tirage numérique, 2023, 36 x 46 cm. Studio Paz Errázuriz, Santiago, © Paz Errázuriz/Galerie Mor Charpentier, Paris

Elle traversera les années Pinochet avec l’habileté d’une survivante, ne photographiant jamais frontalement la violence, ni les effusions de sang. Elle n’hésite pas en revanche à se mettre en danger pour documenter la vie chilienne de l’époque, plus particulièrement, celle des communautés périphériques, souvent premières victimes du régime. Un emploi de portraitiste de famille, en plus de son travail d’enseignante, va lui faciliter la tâche. « Le besoin de photographier était constant, mais il fallait être extrêmement prudent[5] » explique-t-elle. « J'avais de très jeunes enfants à l'époque et comme ma maison avait été fouillée par les militaires, il fallait prendre des précautions. Dès le départ, j'ai clairement indiqué que je n'étais pas photojournaliste, mais le défi de travailler comme tel ou d'avoir l'intention de le faire était très important pour moi ». En 1981, elle cofonde l’association chilienne des photographes indépendants (AFI). Autodidacte, elle ne suivra sa première formation qu’en 1993 au sein du prestigieux International Center of Photography (ICP) de New York.

Illustration 5
Paz Errázuriz, Dormidos I, de la serie 'Los dormidos', 1979. © Paz Errázuriz
Illustration 6
Paz Errázuriz, Dormidos V', de la serie 'Los dormidos', 1979. © Paz Errázuriz

Réalisée entre 1979 et 1980, « Los dormidos » est l’une des premières séries de Paz Errázuriz. En parcourant les rues constamment surveillées de Santiago à la période la plus répressive de la dictature, elle se rend compte de la réalité sociale de son pays à travers l’explosion du nombre de sans-abris. La série représente des personnes endormies là où elles le peuvent, vaincues par la fatigue et l’alcool, en position précaire dans un environnement hostile. Le sommeil s’entend ici comme une allégorie de l’état de la société chilienne après le coup d’État. En 1982, alors qu’il est très difficile pour une femme de se déplacer seule dans la capitale chilienne, elle découvre avec ses enfants les petits cirques qui survivent en périphérie de la ville.

Illustration 7
Paz Errázuriz, Mago Capriario. Série El Circo 1982. Tirage argentique de 1990, 30 x 40 cm . Fundación Larivière, Buenos Aires. © Paz Errázuriz

La série « El circo » est dépourvue de stigmatisation ou de regard méprisant. Paz Errázuriz partage pendant de longs moments la vie nomade des forains, mettant en place une méthode de travail qu’elle reprendra dans la plupart de ses séries par la suite. Avant de réaliser la série des « Boxeurs » (1987), la photographe a dû essuyer plusieurs refus de la part de la Fédération chilienne de boxe, les femmes n’étant pas autorisées à pénétrer dans une enceinte masculine. Elle les montre alors loin du ring, à l’entrainement, épuisés, fragiles, les mains couvertes de bandages rappelant ceux des martyrs, à l’opposé de la figure de l’athlète victorieux.

Illustration 8
Vue de l'exposition Paz Errázuriz, Histoires inachevées, série Boxeadores, commissariat : Béatrice Andrieux, Maison de l'Amérique latine, Paris, du 8 septembre 2023 au 24 janvier 2024 © Paz Errázuriz/Galerie Mor Charpentier, Paris
Illustration 9
Paz Errázuriz, Boxeur VI, série Boxeadores. Tirage argentique d'époque, 1987, 40 x 30 cm, Collection particulière, Paris © Paz Errázuriz

Perpétuer leur rébellion

« La Manzana de Adán » (1982-87) est sans nul doute la série la plus emblématique de la photographe qui documente avec une grande pudeur cinq ans de la vie des travailleuses du sexe transgenre de La Jaula et La Palmera, deux maisons closes situées respectivement à Talca et Santiago. La peur semble hanter chacune de ces photographies monochromes austères. Mais on apprend à vivre avec le danger. Pour cette communauté, c’était la double peine. Non seulement l’homosexualité était durement condamnée, les jeunes étant battus, humiliés et torturés, mais « ils étaient aussi menacés par le sida, ce qui représentait un double danger de disparition[6] » avoue Errázuriz. De toutes les personnes apparaissant dans ces images, une seule a survécu au sida. La série, extrêmement subversive aux yeux du régime politique répressif, a finalement été exposée peu de temps avant la fin de la dictature en 1990 et a fait l’objet d’une édition[7] au titre éponyme. L’ouvrage est accompagné d’un texte de la journaliste et autrice péruvienne Claudia Donoso.

Illustration 10
Paz Errázuriz, La Carlina, Vivaceta - Santiago. Série Manzana de Adán 1987; Tirage gélatino-argentique sur papier baryté de 1989, 36,2 x 24,1 cm. Collection privée, Paris. © Paz Errázuriz

La série de photographies « El infarto del alma » (1992-94) fait l’objet d’un livre publié pour la première fois au Chili en 1994. L’ouvrage est une œuvre singulière, réalisée par Paz Errázuriz et l’écrivaine Diamela Eltit, à l’origine du projet. Les deux femmes se sont rendues à l’hôpital psychiatrique Philippe Pinel de Putaendo, dans la région de Valparaiso. Construit en 1940, cet ancien sanatorium pour tuberculeux a été reconverti en 1968 en hôpital. Le journal de voyage, les lettres, la poésie, l’essai et la photographie la plus viscérale convergent pour donner naissance à une œuvre puissante. La photographe se concentre sur les relations amoureuses, l’étreinte des corps, offrant une image aux antipodes de la représentation classique des aliénés, un « infarctus de l’âme ».

Illustration 11
Paz Errázuriz, Infarctus 30, Putaendo, série L’Infarctus de l’âme, 1994 © Paz Errázuriz
Illustration 12
Paz Errázuriz, Infarctus 23, Putaendo, série L’Infarctus de l’âme, 1994, Collection Fundación MAPFRE © Paz Errázuriz

Hommage aux amateurs et danseurs passionnés se rendant dans des clubs de tango, la série « Tango »,réalisée à la fin des années quatre-vingt, parvient à saisir le moment où le visage, d’ordinaire extrêmement concentré, se relâche. Le choix de cadrages resserrés, très près des corps, révèlent le plaisir des personnes d’âge mur de se retrouver pour danser. Plus rien ne compte alors que la danse.

Illustration 13
Paz Errázuriz, Tango VIII. Série Tango, 1987. Tirage argentique, 50 x 60 cm. Courtesy mor charpentier. © Paz Errázuriz/Galerie Mor Charpentier, Paris

La quasi-totalité de l’œuvre de Paz Errázuriz reflète la réalité de son pays, le Chili, exception faite de la série « Exérisis » (2004) dont les images ont été réalisées dans différents musées d’Europe et d’Amérique du Nord, parmi lesquels le Louvre, le Pergamon Museum ou le Metropolitan Museum of Art. Elles montrent de la statuaire antique, des sculptures masculines dépourvues de tête et de membres inférieurs, se focalisant sur la poitrine et la zone génitale, cette dernière laissant apparaitre une cavité ou un pénis arraché. Le terme exérèse qui donne son titre à la série fait référence à une amputation, une ablation. La tradition artistique occidentale a développé une double compréhension de cette absence génitale : l’ablation de la pierre représentant les organes génitaux est analogue à la tendance religieuse iconoclaste ; par ailleurs, en supprimant le sexe, le corps devient ambigu et invite à interroger les stéréotypes qui sous-tendent le concept de masculinité.

Illustration 14
Paz Errázuriz, Exéresis III, de la serie Exéresis, 2004 © Paz Errázuriz/Galerie Mor Charpentier, Paris

Paz Errázuriz réalise la série « Sepur Zarco » en 2016 après avoir découvert l’histoire tragique de ces femmes. Au cours de la guerre civile guatémaltèque qui a duré trente-six ans, de 1960 à 1996, dans une petite communauté proche de l’avant-poste de Sepur Zarco, les femmes autochtones ont été systématiquement violées et réduites en esclavages par les militaires. Entre 2011 et 2016, quinze survivantes vont se battre devant la cour suprême du Guatemala pour obtenir justice. Le jugement est sans précédent. Deux anciens officiers sont condamnés pour crime contre l’humanité et dix-huit mesures de réparation sont prononcées. Les femmes attendent maintenant que justice soit rendue.

Illustration 15
Paz Errázuriz, Sans titre. Série Sepur Zarco 2016. Tirage numérique, 2023, 90 x 80 cm. Studio Paz Errázuriz, Santiago © Paz Errázuriz/Galerie Mor Charpentier, Paris

« Dès les premières photos, je me suis intéressée aux gens. Je voulais savoir qui ils étaient, mais aussi me connaitre moi-même[8] ». L’œuvre de Paz Errázuriz présente quelques affinités avec celle de la photographe italienne Lisetta Carmi (1924-2022). Toutes les deux sont des femmes photographes à des époques où cela ne va pas de soi. Autodidactes, elles ont toutes les deux traversé des années sombres, la dictature chilienne pour la première, l’Italie fasciste qu’elle fuit en 1938 parce qu’elle est juive pour la seconde. Toutes les deux ont documenté la vie quotidienne de communautés marginales. Elles font figure de pionnières en ce qui concerne la représentation des travailleuses du sexe transgenre. « La Manzana de Adán » de Paz Errázuriz semble entrer en dialogue avec la série « Il Travestiti » réalisée par Lisetta Carmi vingt ans plus tôt, à des époques et dans des pays où les questions de genre étaient taboues. Surtout, elles partagent la même mode opératoire, et au-delà, la même façon d’être au monde. Comme Paz Errázuriz, Lisetta Carmi donnait « toujours la parole à ceux qui n’ont pas le droit de parler, à ceux qui sont écrasés par le pouvoir économique et politique[9] ». Toutes les deux partagent cet engagement humaniste qui semble leur être chevillé au corps et cette recherche d’identité qui leur est propre.

Illustration 16
Paz Errázuriz, Boxeador VII. Série Boxeadores. Tirage argentique, 1987, 40 x 30 cm. © Paz Errázuriz/Galerie Mor Charpentier, Paris

Avec pour seul décor des espaces marqués par la désocialisation et l’enfermement, les photographies peuplées de laissés-pour-compte de Paz Errázuriz obsèdent et fascinent. « J'ai été témoin de tout cela, et à travers la photographie, j’ai perpétué leur rébellion » déclare celle qui n’a eu de cesse de défier le régime de Pinochet en faisant exister à travers l’image ceux que le pouvoir avait effacé. « Par la métaphore, Paz Errázuriz a construit une œuvre dense et unique éclairant la force de la condition humaine dans un monde répressif[10] » écrit Béatrice Andrieux. Son œuvre porte en elle cette humanité transgressive apparaissant en marge des régimes sociaux et moraux hégémoniques. « j’avais un intérêt personnel pour une partie de la population que je n'aurais pas pu rencontrer en dehors de ma photographie. Je voulais décrire leur vie, à leur manière. Je suppose que mon point de vue a été anthropologique. Je ne commente pas leur vie, j’ai voulu être plus une complice qu'une étrangère ou une outsider[11] » confie-t-elle. Son œuvre est un puissant témoignage social de la réalité de son pays. Paz Errázuriz n’a eu de cesse d’encourager le public à regarder ceux que la société ne voulait pas voir.

Illustration 17
Paz Errázuriz, Evelyn - La Palmera, Santiago. Série Manzana de Adán, 1982-1987. Tirage cibachrome de 2015, 26 x 39.3 cm. Collection privée, Paris. © Paz Errázuriz

[1] Cité dans Gerardo Mosquera, Paz Errázuriz : Survey. Aperture/ Fundación MAPFRE, 2016, p. 10

[2] Béatrice Andrieux, in Paz Errázuriz. Histoires inachevées, Atelier EXB, 2023, p. 7.

[3] « Le vélodrome et les tribunes servaient pour les interrogatoires. Des femmes furent torturées dans les tribunes présidentielles par décharges électriques, battues, violées. Les hommes étaient conduits au vélodrome les yeux bandés ou entièrement cachés sous des couvertures. Ils étaient brûlés, torturés avec la technique de la "camillas" (allongés sur des sommiers métalliques parcourus de décharges électriques), pendus et frappés. Les hauts-parleurs du stade diffusaient alors en boucle les Beatles ou les Rolling Stones pour que la population vivant alentour n'entendent pas les cris des prisonniers. 38 prisonniers furent exécutés selon les chiffres officiels, mais on estime qu'ils furent beaucoup plus nombreux, en plus des prisonniers morts sous les coups de la torture », Isabelle Lassalle, « Amérique Latine. Lieux de mémoire / Estadio Nacional, Chili », France Culture, 22 janvier 2016, https://www.radiofrance.fr/franceculture/amerique-latine-lieux-de-memoire-estadio-nacional-chili-7100511

[4] Cité dans le texte accompagnant l’exposition.

[5] Cité dans Ellie Howard, « How one woman used her camera to defy a dictatorship », Dazed, 13 juillet 2017, https://www.dazeddigital.com/art-photography/article/36622/1/how-paz-errazuriz-used-her-camera-to-defy-a-chilean-dictatorship

[6] Ibid.

[7] Paz Errázuriz, Claudia Donoso, La manzana de Adán/ Adam’s Apple, Santiago, Zona Editorial, 1990, 132 pp.

[8] Béatrice Andrieux (II), « Entretien avec Paz Errázuriz », in Paz Errázuriz. Histoires inachevées, Atelier EXB, 2023, p. 9.

[9] Cité dans Guillaume Lasserre, « Lisetta Carmi ou l’art d’être au monde », Le Club de Mediapart/ Un certain regard sur la culture, 31 décembre 2020, https://blogs.mediapart.fr/guillaume-lasserre/blog/311220/lisetta-carmi-ou-lart-detre-au-monde

[10] Béatrice Andrieux, op. cit.

[11] Cité dans Ellie Howard, op. cit.

Illustration 18
Paz Errázuriz, série Boxeadores. Tirage argentique, 1987, 40 x 30 cm. © Paz Errázuriz/Galerie Mor Charpentier, Paris

« PAZ ERRÁZURIZ - HISTOIRES INACHEVÉES » - Commissariat : Béatrice Andrieux. Le catalogue de l'exposition au titre éponyme constitue la première monographie en français de Paz Errázuriz. Textes : Béatrice Andrieux, Marie Perennès. Atelier EXB Édition, en coédition avec la Maison de l’Amérique latine, Paris. Relié, 17 x 24 cm, 176 pages, 137 photographies couleur et N&B. 

Jusqu'au 24 janvier 2024.

Du lundi au vendredi, de 10h à 20h, le samedi, de 14h à 18h.

Maison de l'Amérique latine
217, boulevard Saint-Germain
75 007 Paris

Illustration 19
Paz Errázuriz, série La Manzana de Adán (Adam’s Apple), 1983 © Paz Errázuriz/Galerie Mor Charpentier, Paris

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.