Par Hagai El-Ad
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Où est l’avocat général de l’armée ? Le chef d’état-major des FDI ? Le procureur général ? Le leader de l’opposition au Parlement ? Le Président de la Knesset ? le Président ? Silence. Nous massacrons. Mais comment est-il possible de supporter tous ces mots blanchis ? Après tout, chacun sait quelle est « la nécessité », tous nous savons ce que fait Israël à Gaza : détruire autant que nous pouvons.
L’attention mondiale s’est détournée de Gaza pendant les deux semaines de la guerre entre Israël et l’Iran ; un bénéfice collatéral du point de vue d’Israël, pas de doute. Pourtant au milieu de tout le bain de sang et de la destruction, les Palestiniens ne sont pas éliminés. Ils sont juste ici.
Par Hagai El-Ad
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Ce n’est pas facile de commettre des crimes et de s’en tirer à bon compte. Cela exige une expertise juridique et un certain degré de sophistication, particulièrement si vous devez simultanément faire face à l’opinion publique, à la fois localement et internationalement.
Pour quiconque voulait bien voir, la vérité était déjà parfaitement claire en 1955 : « Ils traitent les Arabes, ceux qui sont encore là, d’une manière qui, en elle-même suffirait à rassembler le monde contre Israël » écrivait Hannah Arendt en 1955. Près de 70 ans ont passé depuis. Et les Palestiniens, ce peuple entêté, n’ont pas quitté la scène.
Par Hagai El-Ad
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Des atrocités sont gravées dans la mémoire historique des deux peuples. Les dirigeants parlent en temps réel de la « destruction d’Israël » et de la « Nakba de Gaza 2023 ». Combien de sang cette Terre peut-elle encore absorber avant de tous nous vomir ?
Dans leur grande majorité, ceux qui éprouvent un profond mépris pour Ben-Gvir supportent très bien l’apartheid israélien – simplement, ils ne le crient pas sur les toits...
La présidente de la Cour Suprême d’Israël, la juge Esther Hayut, a prononcé ce mois-ci un discours passionné et historique critiquant la réforme radicale du système judiciaire proposée par le gouvernement d’extrême droite de Benjamin Netanyahou. La juge Hayut a certainement été judicieuse dans son choix des décisions à mentionner. Et elle a eu la même prudence dans ce qu’elle a choisi de laisser de côté...
« À distance, nous entendions le son des coups de feu ». Entrez dans une librairie en Israël ces jours-ci et vous y trouverez probablement un nouveau livre sur l’un des plus grands écrivains que ce pays ait connu, un auteur dont les écrits continuent d’influencer des millions de personnes : Ghassan Kanafani. Un Palestinien qu’Israël considère encore comme un terroriste.
La controverse ne porte pas vraiment sur la fin de la démocratie. Après tout, elle n’existe pas ici, puisque tous les Palestiniens sont exclus, partiellement ou complètement, du processus politique. C’est une controverse relative aux méthodes et à l’étendue de l’usage de la force contre les Palestiniens. Qu’est-ce qui est réellement arrivé depuis un an et demi, et qu’est-ce que cela dit sur l’avenir ?
Par Hagai El-Ad
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Après plus de 20 ans de procédures judiciaires, les juges de Jérusalem ont donné au gouvernement le feu vert, qu’ils sont seuls à pouvoir donner, pour commettre le crime de guerre de transfert forcé de population.