Empêchons l’exécution de Pakhshan Azizi ; Le temps presse !
Ne laissons pas mourir Pakhshan Azizi en silence.
Son crime ? Avoir tendu la main aux oubliés. Chaque seconde compte. Élevons nos voix pour briser la corde qui l'étrangle.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Pakhshan Azizizi
Agrandissement : Illustration 1
La Cour suprême d’Iran a scellé le sort de Pakhshan Azizi en confirmant sa condamnation à mort. Pakhshan n’a jamais porté d’arme, ni participé à une guerre. Elle se tenait simplement aux côtés des réfugiés dans les camps du nord de la Syrie, portant secours aux laissés-pour-compte de Daesh. Mais sous le régime des mollahs, tendre la main peut suffire pour être condamné à mort. Dès l’ouverture de son dossier, la sentence semblait écrite d’avance. Les preuves, la défense, les audiences judiciaires n’étaient qu’un simulacre. En Iran, l’exécution n’a rien d’un acte de justice – c’est un meurtre d’État, un moyen d’écraser et de faire taire. Son avocat, Amir Raissian, n’a cessé de dénoncer les irrégularités flagrantes de la procédure. Mais dans cette machine judiciaire, la vérité n’a pas sa place. Pakhshan est encore en vie. Mais chaque seconde qui passe resserre un peu plus le nœud fatal – comme si le temps s’accélérait et que la mort guettait. Ne restons pas silencieux. Disons son nom, encore et encore. Chaque mot, chaque voix est un rempart contre l’oubli. Si nous fermons les yeux, Pakhshan ne sera plus qu’un nom de plus, englouti dans la longue liste des disparus – perdu dans cet interminable cycle de mort.
- Hengameh Hoveyda
Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez également :