Depuis sa prison, Verisheh Moradi condamnée à mort, récite un poème de résistance
Condamnée à mort et emprisonnée, Verisheh Moradi, militante kurde, utilise chaque parole pour résister. Lors d’un appel depuis sa prison, elle récite un poème poignant de Jalal Malaksha, symbole de sa lutte contre l’oppression.
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Verisheh Moradi
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Verisheh Moradi, militante politique kurde, lors d’un appel depuis la prison après l’annonce de sa condamnation à mort, récite un poème de Jalal Malaksha, grand poète kurde :
« La colombe blanche, porte le message de paix de la terre blessée vers les pages de l’histoire. Les chasseurs sont venus, les démons l’ont encerclée et tourmentée. Soudain, la terre a crié, le ciel s’est éveillé de son sommeil, le sang de la colombe, goutte après goutte, s’est répandu sur le monde. »
Dans les sombres entrailles de la prison, là où le fanatisme religieux étouffe les âmes libres, chaque parole devient un acte de résistance, un défi lancé à l’oppression religieuse.
* Traduction française du poème par Hengameh Hoveyda
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