Mise en cause de la compagnie Ryanair : Frédéric Cuvillier rappelle le haut niveau de sécurité aérienne en France
( communiqué de presse du ministre des Transports Frédéric Cuvillier )
Moins de 15 jours après qu'un crash majeur d'un vol Air France a été évité en approche à Bordeaux, et ce grâce à la technologie Airbus ( FBW ) le ministre se hausse du col et semble avoir déjà oublié que le haut niveau de sécurité aérienne en France a trouvé ses limites chez Air France voila quatre ans avec la catastrophe du Rio-Paris, qui fit 228 morts. Il suffit de consulter la liste des incidents graves survenus chez Air France ces deux dernières années, dont au moins trois ont été des accidents évités de toute extrême justesse, et pour lesquels le BEA a ouvert une enquête, pour se faire une bonne idée de la sécurité aérienne en France....
Soit le ministre est vraiment mal informé, soit il affiche un bel aplomb à peine croyable.
Devant une telle autorité dans le jugement, on ne peut qu'être admiratif, de quoi espérer qu'avec un tel homme on va très vite savoir ce qu'il s'est passé à Bordeaux, le 2 août dernier vers 20:45, alors que la ville était en alerte orange, que le relevé météo de Météo France de 20:30 annonçait orgage violent avec pluie et neige, et que l'Airbus A320 du vol 6270 d'Air France traversait tranquillement cet orage de grêle...
Ce devrait être facile M. le ministre, puisque bien entendu vous disposerez des enregistrement de conversation que les pilotes, sous votre tutelle, auront protégés et sauvegardés, que l'incident aura immédiatement été déclaré aux autorités, et que bien entendu le DFDR ( data flight recorder) et le QAR ( Quick access recorder ) auront été prélevés sur l'avion avant d'avoir été écrasés, par les vols suivants.
Vers 20:45 l'avion alors qu'il se trouvait stable à 3000' à la vitesse de 180 kts et dans l'axe de la piste 29, s'est soudainement cabré jusqu'à une assiette de 25°, et est monté jusqu'à 4400' avant de replonger vers le sol et de reprendre son approche comme si de rien n'était...
Seulement et une fois de plus les pilotes ont laissé l'avion aller jusqu'aux abords du décrochage, et c'est à la technologie Airbus qu'ils doivent d'être encore en vie.