Que dire ? Honte à ceux qui ont permis et permettent encore ce massacre. Les dirigeants israéliens, état-uniens, européens, ceux du monde occidental en général qui sont auteurs ou complices d'un génocide. Honte à eux. Honte à la quasi totalité des media occidentaux aussi, qui, par palestinophobie, mélange d'islamophobie, de racisme anti-arabe, de colonialisme et d'occitalocentrisme, par soumission au pouvoir, par soutien aux extrêmes droites, par manipulation et xénophobie, ont menti et ont failli. Lorsque que la réalité n'a plus d'importance ou en tout cas moins d'importance que la propagande militaire d'un pays en plein délire génocidaire, lorsqu'aucune voix décrivant la situation n'est audible et que la machine médiatique perverse tourne sans rapport avec le réel et sans autre opposition qu'une frange rejetée de la société, lorsque les bourreaux ont un temps d'antenne infiniment plus important que les victimes, lorsque les journalistes occidentaux ne se déplacent pas même quand c'est possible (en Cisjordanie par exemple), la bête immonde a la voie libre et le vent en poupe.
Cela fera bientôt 20 mois que l'occident est presque unanimement complice des crimes de masse contre l'humanité d'Israël et on entend encore des « journalistes » minimiser les crimes de l'armée d'occupation, au mieux donner le bilan d'une frappe comme si c'était celui de la journée, citer comme vérités les communiqués militaires et comme très douteux les bilans de victimes pourtant sous estimés, et s'offusquer dès qu'on dit génocide.
Je n'ai plus en moi de patience ni de tolérance pour ceux qui portent encore les paroles du bourreau, qui mentent encore et manipulent l'opinion, ceux qui soutiennent objectivement les massacres contre l'humanité. Je n'ai plus que mépris pour eux et ceux qui se cachent pour ne pas voir, pour ne pas diffuser l'information, pour ne rien dire et ne rien montrer. À ceux qui disent « Gaza ? non, pas de politique ! », ceux qui empêchent les documentaires de passer, ceux qui interdisent les mobilisations, ceux qui refusent la parole des victimes et de ceux qui compatissent, à tous ces petits rouages dans la machine à taire et à tuer je n'ai plus rien à dire que mon dégoût.
Il y a beaucoup de choses à faire. En solidarité avec les palestiniens, en mobilisations contre le soutien occidental à Israël, contre les leviers politiques et économiques du génocide des gazaoui. Certaines personnes, ici et ailleurs ont essayé d'agir, de mobiliser d'alerter, malheureusement dans l'adversité médiatique, au mieux dans le silence et le mépris très général. Alors, à ceux qui se réveillent aujourd'hui, je dis seulement bougez-vous enfin, ce ne sont pas les initiatives qui manquent mais les soutiens et les relais individuels et médiatiques. Entre froisser le gouvernement Israélien et permettre la continuation d'un génocide, les dirigeants occidentaux ont choisi le génocide. Et vous ?
Si vous ne faites rien, c'est la Staatsräson allemande qui l'emporte, c'est l'association caduque entre Israël et l'Union Européenne qui perdure, c'est un génocide qu'on finance. Si vous ne faites rien, c'est un peuple que vous aurez laissé assassiner, et ne dites pas que vous ne saviez pas.