Au fond c’était le même choix : le « bon sens » de Trump c’est la politique des voyous. Et l’alternative c’est le communisme.
Malgré une extrême droite à l’offensive dans les pays riches et occidentaux, peu à peu, de tous côtés affleure le fait que le communisme est la solution.
C’est vrai dans la perception de plus en plus aigue de l’accroissement des inégalités, perception que les discussions autour de la taxe Zucman a encore renforcée en France et que l’extrême droite ne peut estomper. C’est vrai dans les désastres écologiques auxquels le système actuel aboutit, et dont la COP30 à Belem va encore souligner l’ampleur. C’est vrai dans les déséquilibres financiers monstrueux, les dettes, qui minent l’équilibre économique mondial.
C’est vrai dans le rejet largement majoritaire dans le monde des guerres cyniques de Gaza et d’Ukraine.
C’est vrai dans l’émergence des pays du Sud : la capacité de la Chine à mobiliser les terres rares a révélé leur force face aux prétentions impérialistes américaines à imposer unilatéralement des droits de douane.
C’est vrai dans la nouvelle sociologie mondiale où la classe ouvrière est aujourd’hui majoritaire, plus de 50%. Elle devient capable de rallier à sa cause les classes moyennes, 30%, et, avec les paysans africains restants constituer les 99% de la population active mondiale.
C’est vrai pour dominer les enjeux de la nouvelle révolution industrielle en cours que constitue l’IA. Voir En quoi l’Intelligence artificielle appelle le communisme ?.
C’est vrai y compris dans les multiples échecs dans le monde de la gauche au pouvoir : prétendre changer les choses sans toucher à la propriété privée des moyens de production mène à l’échec.
C’est vrai lorsque la proposition communiste se dégagera à la fois de ses erreurs, le scientisme, le totalitarisme entre autres, et de la caricature et l’exagération de ses erreurs. Le communisme apparaitra de plus en plus comme le socle, non seulement de l’égalitarisme solidaire mais de la démocratie, de la paix, de l’écologie, de la science, de l’internationalisme[1] , et le continuateur de bon nombre des acquis positifs du capitalisme.
Le capitalisme a mis 7 ou 8 siècles à s’imposer contre le féodalisme. La première tentative communiste, la Commune de Paris, n’a pas 2 siècles.
L’élection d’un « communiste », (musulman !) À la tête de la capitale mondiale du capitalisme financier mondial est un petit signe de plus. Grace entre autres à Trump, et sur ce point il a raison, le monde s’habitue peu à peu à considérer la seule alternative au système capitaliste à bout de course, le communisme.
Les sondages actuels plaçant l’extrême droite en tête pour les présidentielles en France, (comme elle est à l’offensive dans cette petite fraction du monde, les pays occidentaux) ne doivent pas induire en erreur : Les réalités font basculer les gens très rapidement.
[1] Jacques Lancier, Réinventer le communisme, un communisme démocratique, écologique, européen, internationaliste, Amazon, 2018. 380 pages.