Poésie et politique de l'enfumage... et si on reparlait un petit peu du Larzac.

Donc le LARZAC.
C'est grand, c'est beau, c'est rude mais ça ne sent pas le sable chaud, comme quoi, même à la légion tout se perd.
Oui car il faut vous dire bande d'étourdis qu'en catimini la légion vient cet été de débarquer sur le Larzac.
Si si, la LEGION, parfaitement, sur le Larzac, le vrai, celui de José.
Une avant garde (2 à 300 hommes nous dit-on) est arrivée en juillet pour préparer le terrain au gros des troupes (1200 ou 1400 hommes nous dit-on) qui débarquera d'ici fin 2018 (nous dit-on encore). On nous dit beaucoup de choses, vous allez voir...
Nous vous avions prévenus il y a déjà un an avec un opportuniste "Larzac pour l'honneur" et ses suites. A l'époque, rappelez-vous, il était question d'ouvrir l'europe aux réfugiés de guerre syriens... ici l'heure était en fait à l'hospitalité pour une troupe de combat.

Pareille rencontre ne s'invente pas !
Du grand art.
Ensuite nous vous avions fait part de notre petite étude en laboratoire (et sur échantillon larzacien donc), de la "décomposition" ; étude publiée en 3 volumes au mois d'avril dernier.
Enfin, dernier épisode avant de passer à l'observation en grandeur nature, nous vous avions gratifiés en juin dernier d'un magnifique reportage photographique consacré au symposium préparatoire à nos prochaines campagnes de recherche sur le terrain.
Maintenant que la chose est là, nous aurons à n'en pas douter matière à venir de temps à autre vous divertir de nos découvertes qui, n'en doutons toujours pas, seront à la hauteur de vos attentes en exotismes provinciaux.
Mais pour l'immédiat, au lendemain de la reprise post-estivale de notre petit comité, la livraison du dernier opuscule de notre exécutif aveyronnais nous offre l'occasion d'une brève et savoureuse dégustation, façon trou normand, pour faire passer nos indigestes plats de résistance d'avril dernier et affûter nos papilles en prélude n'en doutons encore et toujours pas, aux subtiles mignardises à venir.

Afin d'être aussi légers que possible nous allons essayer de procéder de façon illustrée et suggestive, par rapprochement d'images.
(Le format de publication n'étant pas très adapté, nous vous remercions par avance de pardonner notre mise en page possiblement bordélique.)
Voici pour nous raffraîchir la mémoire deux documents déjà publiés, le premier datant pile-poil d'il y a un an et le second du 23 janvier dernier.

 
Et voici, la page éditoriale de l'opuscule livré hier matin par notre bon facteur.

dont je me permet d'agrandir sous vos yeux gourmands le deuxième focus de la colonne de droite.

Non !  c'est celle de gauche... pas possible !

Inutile de vous dire, mais je le fais bien volontier, que nos arithmétiques et syntaxiques curiosités sont toutes deux en éveil. Elles sont même, osons le dire, titillées par d'onctueux pressentis. 
En attendant, on ne résite pas au bonheur d'exhumer une belle photo du 23 janvier, "souvenir de groupe" (et sa légende).

(Et pour conclure cette petite séquence fantaisie sur les joies des politiques territoriales de notre bonne et démocratique république je ne saurais trop vous recommander de lire ou de relire le tome 2 de notre étude sur la décomposition.)
Passons enfin à la poésie.
Toujours en images, prises cette fois-ci sur le vif, durant ce mois d'août, avec quelques apparitions décalées.

A bientôt...