Le soir de l’élection une évidence s’impose pour tous les jeunes, les travailleurs, les militants du mouvement ouvrier : Nous avons gagné !
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Cependant, les plus anciens se souviennent qu’il y a 43 ans, en 1981, nous avons déjà connu un moment d’euphorie après l’élection de Mitterrand. Nous avons maintenant surtout le souvenir amer des mille trahisons qui ont suivi :
- Les lois contre les migrants avec notamment la mise en place des camps de rétention.
- La casse de l’échelle mobile des salaires qui était effective auparavant. Tous les avantages acquis avec la grève générale de Mai 1968 se sont trouvés anéantis.
- L’annulation de la loi Savary. Un point d’arrêt à la revendication d’une école unique, la même pour tous, puis à nouveau une politique favorisant l’enseignement catholique (Accords Lang/Cloupet …).
- La mise en place de la CSG pour faire payer les salariés en épargnant les milliardaires.
- (…)
Alors le soir de l’élection de Mitterrand nous avions fait la fête. Nous nous souvenons que Place de la République, le service d’ordre était essentiellement composé de militants de l’OCI, une organisation cataloguée comme trotskyste. C’est dire, que ceux qui auraient dû être l’avant-garde, au lieu de préparer les travailleurs à la nécessaire mobilisation pour concrétiser une victoire, se sont dissous dans les organisations traditionnelles du mouvement ouvrier dont ils disaient pourtant qu’elles sont définitivement passées du côté de l’ordre bourgeois. Nous n'avons vu, à l'époque, aucun article dans leur presse sur le passé pétainiste de Mitterrand pas plus que sur son passé de bourreau des nationalistes algériens et ils n'ont guère évolué depuis.
Il n’est pas question aujourd’hui d’accepter les trahisons sans broncher. Mélenchon, sait que nous sommes nombreux à rester sur nos gardes y compris dans LFI, dans ses propres rangs.
Nous avons gagné et nous sommes fiers d’avoir participé à cette victoire contrairement aux « gauchistes » qui ont refusé d’appeler à voter pour le NFP. Nous avons voté pour le NFP mais nous avons gardé nos distances avec la politique de collaboration de classe du "pacte républicain". Au second tour, quand il ne restait qu'un candidat macroniste et un candidat lepeniste, nous avons appelé à l'abstention ou au vote nul. Nous sommes ainsi fidèles au principe révolutionnaire de la lutte pour le FUO (Front Unique Ouvrier) ce qui nous oppose à la politique de la LFI. Rappelons que le NFP, en application de son "pacte républicain" a appelé à voter, au second tour, pour Elizabeth Borne qui a été la principale réalisatrice de la réforme des retraites. Nous voulons être l'avant-garde du mouvement ouvrier. Nous sommes donc une minorité mais nous nous appuyons sur la majorité écrasante de la classe ouvrière en répondant à ses aspirations afin que se dégage une direction révolutionnaire appelée à gagner la majorité dans la classe ouvrière. (Voir aussi à ce sujet les thèses sur le FUO adoptées le 18 décembre 1921 par la IIIème internationale).
Nous savons depuis longtemps qu’entre les trois camps du paysage politique français celui des organisations ouvrières est le plus populaire (les deux autres camps sont la droite traditionnelle et l’extrême-droite). Si nous avions pu imposer auparavant la stratégie adoptée par le NFP (Nouveau Front Populaire) Macron, le candidat fabriqué par les milliardaires, n’aurait jamais été élu et Mélenchon aurait été président de la république depuis 2017. Mais Mélenchon n’a pas voulu prendre en France une place similaire à celle occupée en Grèce par son ami Tsipras car il aurait été confronté à la même réalité.
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Mélenchon a fait preuve d’une grande intransigeance lors des deux campagnes électorales de 2017 et 2022 pour refuser toute possibilité d’unité. On se souvient d’ailleurs qu’il a été aidé en 2022 par le NPA qui a « eu une opportunité » pour présenter Poutou. Oui ! Comme ils le disent eux-mêmes, les dirigeants du NPA ont « eu une opportunité » pour participer à la division : ils ont eu les parrainages des réactionnaires qui avaient intérêt à cette division. Lutte ouvrière a aussi participé à cette division avec ou sans le parrainage des réactionnaires.
Maintenant, Mélenchon pourrait faire la même politique que Tsipras. C’est ce que nous ne voulons pas. C’est ce que les travailleurs ne veulent pas et Mélenchon est conscient de cette pression populaire qui limite sa marge de manœuvre. Or, nous savons que le programme du NFP (Nouveau Front Populaire) se heurtera inévitablement à la politique de l’Union Européenne et qu'alors la question du Frexit se posera.
Mélenchon a clairement affirmé le mercredi 10 juillet 2024, lors d'une visite au Parlement européen à Bruxelles: "Nous sommes assez habiles et intelligents pour comprendre que nous n'avons aucun intérêt à un choc frontal avec des institutions capables du pire, comme l'est la Commission européenne". Il a ensuite précisé : "Il n'y a qu'une manière de régler les problèmes des déficits excessifs (...) c'est d'augmenter les recettes. Il n'y a pas une dépense nouvelle — et j'en prends l'engagement au nom de la coalition (du NFP) — qui ne soit gagée par une recette supplémentaire" (Voir cet article de "Actu & Eco").
Il faudra donc choisir. Si Mélenchon refuse de quitter l’UE, comme il l'a clairement affirmé, il faudra qu'il fasse comme Tsipras. Il faut craindre qu'il reprenne ses discours de germanophobe pour continuer à refuser le Frexit. Il expliquerait alors qu'avec quelques réformes l'UE serait une excellente institution mais que c'est impossible à cause de ces allemands dont on se souvient que...
Nous proposons le Frexit car il ne faut pas croire qu'une politique différente de celle de l'UE pourrait être menée en restant dans l'UE. Précisons que le Frexit que nous voulons n'est pas celui des souverainistes. Nous sommes pour l'unité de la classe ouvrière de tous les pays contre le capital. Nous proposons le Frexit des internationalistes (Voir mon article : "La vérité sur l'UPR"). Nous refusons que l'UPR soit utilisée comme repoussoir contre le Frexit comme cela a parfois été fait lors du mouvement des gilets-jaunes. Se prononcer pour ou contre le Frexit, ce n'est pas choisir entre les "trolls de l'UPR" et "les trolls de LFI".
Au soir ce cette première victoire, Mélenchon ne peut pas se permettre de répéter ce qu’avait dit son grand ami Mitterrand. Plus question de dire qu’il va faire la politique de tous les français c’est-à-dire aussi la politique des deux droites plus ou moins extrêmes. Il a dit qu’il va appliquer son programme, tout son programme. Son programme n’est pas le nôtre mais nous voulons qu’il l’applique. Dès maintenant, par décret, nous voulons : l’augmentation du SMIG et son indexation sur les prix puis nous voulons le retour à la retraite à 60 ans …
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Mélenchon est contraint de dire lui-même qu’il faut rester mobilisé. Il est d’ailleurs talonné, dans sa propre organisation, par ses dissidents dont quelques-uns viennent d’être élus députés : Danielle Simonnet, Hendrik Davi et Alexis Corbière. Il est remarquable qu’Alexis Corbière et Danielle Simonnet ont été élu, chacun dans leur circonscription, malgré et contre une candidate LFI. Notons que la dissidente Raquel Garrido s’était désistée à l’avantage du candidat LFI officiel. Parmi les autres ex-LFI élus se trouve aussi François Ruffin, Christophe Bex et Clémentine Autain, réélue dès le premier tour en Seine-Saint-Denis. La suprématie de Jean-Luc Mélenchon est contestée dans ses propres rangs. Cela limite sa marge de manœuvre.
Bien évidemment qu’il faut rester mobilisés. Arnault et ses amis milliardaires ont choisi de dissoudre l’Assemblée Nationale à la suite de la victoire du RN aux élections européennes. Nous n'avons certes aucune preuve que cette décision a été prise par Arnault mais nous savons que toute la politique de Macron est conforme à ce que veulent les milliardaires. Macron a été fabriqué par les milliardaires, pour les milliardaires (Voir mon livre "Macron démission - Révolution"). La dissolution de l'assemblée nationale semblait être l’occasion, pour les milliardaires de confirmer leur victoire aux européennes au niveau des institutions françaises. Macron leur a obéi comme il l’a toujours fait depuis qu’il a été élu président par leur volonté. Mais au soir de cette élection législative, Arnault et ses amis sont un peu déboussolés. Ils hésitent sur la conduite à tenir. Attal le soir de l’élection dit qu’il démissionnera le lendemain. Mais, les milliardaires, par la voix de Macron lui disent d’attendre. Ce ne sont pas des démocrates et ils n’ont pas l’intention de laisser d’emblée le NFP au pouvoir revenir sur leurs dernières grandes victoires de réactionnaires : les atteintes aux libertés, la réforme des retraites…
Mélenchon est prêt à jouer le jeu de la cohabitation, première forme de collaboration de classe. Mais, même sous cette forme, les milliardaires ne veulent rien céder. A l’évidence, c’est une défaite pour les capitalistes qui se préparaient à utiliser le RN comme arme de gouvernement. Ils avaient prévu que leur larbin (Macron) cohabiterait avec Bardella comme premier ministre quand les députés de Renaissance, Horizon et du Modem auraient perdu leur majorité relative à l’Assemblée nationale. La donne n’est pas celle qu’ils avaient prévue. Ils peinent à reconnaître leur défaite. Le nombre de députés NFP est d’ailleurs, en fait, supérieur à celui qui est annoncé dans la presse. Si on prend en compte quelques élus PS du Sud-ouest, et surtout plusieurs élus autonomistes d’outremer et l’indépendantiste Emmanuel Tjibaou en Kanaky, le nombre de députés NFP et apparentés est en réalité de 193.
Alors, l’extrême-droite, les macronistes et les milliardaires se remettent mal de leurs émotions après avoir été sonnés.
Nul doute que si les résultats avaient été inversés entre le RN et NFP avec par exemple 190 députés pour le RN et 140 pour le NFP, Arnault, Macron et Cie auraient été pleinement satisfaits et ils auraient immédiatement mis en place un gouvernement avec Bordella en premier ministre.
Mélenchon a dit : « Le président de la république doit s’en aller ou nommer un premier ministre dans nos rangs ». Mais, Arnault cherche une autre solution : maintenir coûte que coûte les macronistes au pouvoir au nom de n'importe quoi : l'urgence, le provisoire, les affaires courantes, les jeux olympiques, le résultat d’une élection truquée à la présidence de l’assemblée nationale... Macron ne peut plus se présenter en public sans être copieusement hué par la foule. Mais, contre le peuple, seul à la tête des institutions, il continue à être le fidèle larbin des milliardaires. Nous entrons dans une période d'instabilité politique qui vient se conjuguer avec une dégradation importante des conditions de vie principalement chez les plus pauvres… Ultra-minoritaires, Macron et les macronistes n’ont plus les moyens de gouverner et les masses populaires ne veulent plus qu’ils gouvernent… Tous les ingrédients d'une situation révolutionnaire se mettent en place. Comme disait Lénine : « lorsque « ceux d’en bas » ne veulent plus et que « ceux d’en haut » ne peuvent plus… »
Je transcris ci-dessous une partie essentielle du discours de Mélenchon, place Stalingrad, (de 20 mn 22 s à 23 mn 35 s) le soir de l’élection :
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« Ce n’est pas la politique d’avant qui continue. C’est le peuple qui est sorti des quartiers populaires, de la jeunesse… de la sorte. C’est lui qui est la principale réserve. J’entends tous ceux qui me disent qu’il faut faire preuve… (Qu’ils parlent pour eux-mêmes) … de je ne sais quoi, de ceci ou de cela. Il faut faire preuve, comme nous l’avons fait dans cette élection : de détermination, de volonté politique, de discipline de combat. C’est-à-dire qu’il faut que loin de rentrer chez vous et de vous dire seulement : Ouf ! (Mais vous avez bien sûr le droit de vous dire : ouf !), il faut vous mobiliser. Nous allons avoir un premier ministre ou une première ministre du Nouveau Front Populaire. Tout à l’heure, Mathilde, la présidente du groupe Insoumis, Manuel et moi on bavardait : « Comment on s’y prend ? ». Ecoutez ! Elle vous a dit la liste de tout ce qu’on peut décider par décret. Vous l’avez entendue. Sur le plan national. Et sur le plan international, ça sera s’en doute un peu plus (comment dirais-je ?) euh… discuté. Mais c’est normal puisque la constitution donne au président de la république des prérogatives mais elle les donne aussi au premier ministre. Donc, il va falloir que les deux s’entendent pour, par exemple, reconnaître le plus vite possible l’Etat de Palestine puisque c’est un des rares moyens dont nous disposons de peser mais pas que… Il y aura d’autres sujets bien sûr (ici c’est notre jour de beauté). Mais, regardez, nous avons prévu… Dans les premières mesures, vous savez, il y a des augmentations de salaires, n’est-ce pas ? Dans la fonction publique et le SMIG. Ça, le SMIG, c’est par décret. Il n’y a pas besoin de voter. Mais, il est prévu, une convocation des conférences annuelles salariales par branches professionnelles. C’est-à-dire par branches d’activité. Là c’est la négociation et c’est là que vous entrez en lice vous autres sur votre lieu de travail avec vos syndicats parce que cette fois-ci non plus, rien ne vous sera donné comme ça. Il faudra aller le chercher. Il va falloir être présent. Il va falloir se mobiliser et, de même, que vous vous mobiliserez partout où vous le pourrez dans tous les secteurs de la société ? Non cette élection n’est pas une élection comme les autres. Non ce n’est pas un résultat comme un autre. »
Il faut que les militants d’avant-garde relèvent le défi. Il faut partout, notamment sur les lieux de travail et dans les syndicats, discuter des revendications ouvrières. Nous soumettons nos propositions à la discussion. Elles précisent et complètent ce qui est prévu par le NFP :
- Augmentation immédiate de 300 euros pour toutes les retraites.
- Une seule école pour tous : l’école laïque. Nous demandons l’adoption, comme première réforme de l’enseignement, de la loi Savary qui avait été refusée par Mitterrand.
- La suppression des camps de rétention. Les règles françaises pour les migrants ne doivent pas être plus répressives que celles des anglais. Les migrants ne devraient pas chercher à n’importe quel prix à passer en Angleterre. La France devra quitter l’espace Schengen pour établir des règles similaires à celles des anglais.
- Indemnisation pour les manifestants estropiés notamment lors des manifestations des gilets-jaunes. Amnistie pour tous les manifestants condamnés. Remboursement des amendes.
- Suppression des forces de polices compromises dans la répression et les brutalités contre les manifestants. Remplacement par des brigades de sécurité composées de civils volontaires. Celles-ci seront placées sous l’autorité des représentants des travailleurs.
- Répudiation de la dette. Nous ne devons rien.
- Nationalisation sans indemnités ni rachat de tous les grands médias (télés, radios, journaux, revues) qui sont dans les mains d’une dizaine de milliardaires.
- Réforme de toutes les règles concernant l’information pour en finir avec les dogmes imposés et le système de pensée unique, garantir la liberté d’expression et la possibilité pour chaque courant d’avoir des canaux d’information en respectant des règles de proportionnalité et d’équité. Il faut appliquer pleinement le principe définit par le programme du CNR en garantissant « la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères ».
- Abrogation de toutes les lois liberticides notamment celles de Macron :
- La loi n° 2017-1510 du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme.
- La loi asile et immigration du 10 septembre 2018.
- La loi dite anticasseurs publiée au J.O. le 10 avril 2019.
- La loi urgence sanitaire — 23 mars 2020. Cette loi fut suivie par l’adoption du passe-sanitaire le 31 mai 2021.
- La loi « sécurité globale » du 25 mai 2021.
- La loi séparatisme du 24 août 2021.
- Loi responsabilité pénale et responsabilité intérieure — 24 janvier 2022.
- Réforme fiscale : Suppression de la CSG. Création d’un impôt sur les dividendes (Faire payer les capitalistes et non pas les salariés). Plus forte progressivité pour les impôts sur le revenu (Suppression du système par tranches. Un simple pourcentage d’autant plus élevé que le revenu est élevé). Impôts sur la fortune avec forte progressivité (même principe de calcul). 6 taux de TVA : 0% pour les produits de première nécessité, taux réduit de 5%, taux intermédiaire de 10%, taux normal de 20%, taux pour produits de luxe de 35%, taux pour produits de grand luxe de 50%.
- Ouvrez les livres de compte ! Les travailleurs disent : « Nous n’avons rien à cacher. Faites comme nous ! ». Arrêtez les truandages, les cahuzaqueries, la fraude fiscale ! Les escrocs en prison !
- Retour à l’échelle mobile des salaires qui existait avant Mitterrand. Il faut un rattrapage systématique des salaires indexé sur l’augmentation du coût de la vie.
- Sortie de l’OTAN. Sortie de l’UE. Retour en France de tous les militaires français en opération dans des pays étrangers. Il faut, en toute transparence, fournir des armes à la résistance ukrainienne et non pas aux puissances capitalistes qui les utilisent contre des peuples opprimés (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, dictature du Tchad…).
- Expropriation et nationalisation sans indemnités ni rachats de toute entreprise qui ferme avec reprise de la production sous le contrôle des travailleurs.
Nous savons très bien que les milliardaires et leurs larbins ne cèderont jamais cela de leur plein gré. Pour gagner, il faut assurément poursuivre la mobilisation. Ils ne cèderont que lorsqu’ils auront peur de tout perdre.
Le résultat de cette élection est aussi, au plan international, une victoire pour les palestiniens et les ukrainiens. Pour commencer, la France pourrait avec le NFP reconnaître l’existence d’un Etat palestinien.
En ce qui concerne l’Ukraine, Poutine, Orban (premier ministre de Hongrie) et Trump (futur président des USA) comptaient sur une victoire du RN pour bloquer toutes les aides à l’Ukraine et la contraindre à abandonner tout ou partie des territoires en cours de russification par la dictature de Poutine. Il faut se féliciter que Gentillet, l’un des agents de Poutine au sein du RN, ait été battu. La défaite du RN est un soulagement pour les Ukrainiens.
Le mouvement ouvrier international vient de remporter une victoire. Nous voyons clairement ce que doit être la politique d’une Avant-Garde révolutionnaire. Cela doit être un point d’appui pour la construction d’une organisation internationale révolutionnaire. Il faut reprendre le combat de Marx, de Lenine, de Trotsky.
Pour la convocation d’une conférence européenne pour une internationale révolutionnaire.
Pour l’AGIMO, Jean Dugenêt, le 8 juillet 2024.
(Texte revu le 6 août 2024)